Article épinglé

AGENDA DU PREMIER SEMESTRE 2024

La section PCF Chablais vous invite et vous appelle à participer le plus nombreux possible à ces initiatives souvent proposées par plusieurs...

samedi 30 avril 2016

SUITE DÉBAT D'ÉVIAN SÛR LA PSYCHIATRIE

            Suite à votre rencontre sur les difficultés au sein des hôpitaux de La Mure, de Vienne, de Thonon, de St Marcellin , de Voiron, CHU Grenoble, 

Madame Annie DAVID Sénatrice de l’Isère, vous informe qu’elle adresse un courrier à Madame TOURAINE, Ministre des affaires sociales et de la santé - 


Elle rend cette lettre publique.



Madame la Ministre,


       Par courrier du 26 février, je vous alertais sur les risques liés au transfert de l’activité du pôle psychiatrique du Centre Hospitalier public de Vienne vers le Centre Psychothérapique privé du Nord Dauphiné (CPND) situé à Bourgoin-Jallieu. 
      La réponse que m’a apportée la directrice de l’Agence Régionale de Santé  me conforte dans ma conviction que cette décision n’est ni pertinente, ni satisfaisante, et qu’une rencontre avec les représentants des personnels serait opportune.
      Comment la privatisation, le pilotage à distance, la fusion de structures médico-sociales, la suppression de lits et services constituent-ils une offre de soins améliorée, densifiée et diversifiée ?
     Comment le recrutement médical se trouverait-il facilité, alors que les deux établissements rencontrent  les mêmes difficultés à recruter des médecins ? Le choix offert d’opter pour un statut privé augmentera-t-il leur nombre ?  
   Comment l’équipe soignante de l’Internat Séquentiel de Pédopsychiatrie de Vienne pourrait-elle ne pas s’inquiéter de la fermeture envisagée de leur unité de soins « insuffisamment rentable » ?
    Comment ne pas être inquiets face à cette logique de rentabilisation  des activités et établissements de santé ? De réduction de la dépense publique, fil conducteur de l’ARS dans  la mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoires (GHT). Partout où j’ai rencontré les hospitaliers et les élu-e-s ces dernières semaines, ils m’ont alertée.
      A Thonon-les-Bains où l’activité psychiatrique est menacée, la Mure, seul centre hospitalier entre Grenoble et Gap, Saint Marcellin,  Voiron, c’est un même scénario : démantèlement de l’hôpital public et des EHPAD,  suppression de lits et postes, privatisation et report de missions de service public, comme les urgences, sur les médecins libéraux au travers des maisons de santé.
    Sans compter que la suppression de services, l’éloignement des unités de soins et le développement de l’ambulatoire nécessiteront l’organisation de nouveaux modes d’hébergement et de transports coûteux pour la collectivité, pour les patients et les accompagnants.  
     Si une gestion rigoureuse de l’argent public est indispensable, une politique de baisse des dotations publiques est inacceptable. D’autres choix sont possibles : utiliser les milliards d’euros du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi et du Crédit Impôt Recherche, de la  compensation d’exonération de cotisations employeurs, sans effet sur l’emploi. Des sommes suffisantes pour résorber le déficit de la Sécurité Sociale, développer l’hôpital public et former des médecins et personnels soignants.

Recevez, Madame la Ministre,  l’expression de ma considération.



vendredi 29 avril 2016

MANIF(s) du 28 AVRIL EN HAUSSE RDV AU 1er MAI

Plus forte participation 
aux manifestations sur le plan national


La mobilisation était au rendez-vous, jeudi, 
malgré les vacances de la région Parisienne, 
pour exiger le retrait de la loi travail.
Le double à la manifestation d'Annecy
à Thonon le nombre de manifestants était en baisse.

RENDEZ VOUS LE 1er MAI
à 10h30 place des Arts à Thonon


CICE, OÙ EST PASSÉ L'ARGENT ?

En 2014 les entreprises de Haute-Savoie ont bénéficié de 100 millions de
Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE).
Pour 2015 elles ont touché plus de 150 Millions.
Elles toucheront encore plus cette année.
Cela concerne plus de 11.000 entreprises.
Pour ramener ces chiffres astronomiques à une taille humaine retenons
que cela fera en moyenne plus de 2000 € par salarié.

Pour l'ensemble du pays le CICE représentera 20 Milliards € en 2016.
Contrairement à la propagande, il y a donc de l'argent au budget de
l’État, mais le choix du gouvernement et des députés qui l'ont voté, est
de le remettre aux entreprises. Ces sommes sont donc retirées des
dépenses publiques utiles (école, santé, services publics, etc.).
L'ampleur du détournement est considérable. C'est 5% du budget de l’État
(383 Milliards), deux fois le coût du RSA (9,8 Milliards).

Ainsi le patronat, les entreprises privées bénéficient d'un énorme
soutien de la collectivité publique, sans exagération on pourrait parler
d'assistanat.
Nous sommes donc, citoyens - salariés, en droit de demander ce qu'il est
advenu de cet argent, quelque part le nôtre.
Mieux, nous sommes légitimes pour en déterminer l'usage : augmenter les
salaires, instaurer l'égalité salariale femmes-hommes, transformer les
emplois précaires en CDI, embaucher des jeunes, réduire le temps de
travail, augmenter le temps de formation ; investir pour moderniser,
réduire l'impact environnemental de l'entreprise ; ...

Nota bene : les chiffres cités sont ceux fournis par le Préfet de région
ou inscrits à la loi de finance 2016.
Le CICE n'est qu'une partie des aides publiques aux entreprises estimées
par la CGT à 200 Milliards € par an.


Gilles Ravache

mardi 26 avril 2016

UN REVENU UNIVERSEL ?

Le journal et le blog, "Les Gibouléees de Marx"
organisent

dans le cadre de la bataille contre la loi travail
“ Vers un salaire à vie ?”

soirée –débat 
Soutenue par le PCF du Chablais et le Front de Gauche Chablais

 Château de Sonnaz  le samedi 21 mai 2016 à 18h

 en présence de Bernard Friot, sociologue, économiste 
et Jean-Marc Durand , 
membre de la commission économique du Conseil National du PCF


L’instauration d’un revenu de base, distribué de manière incondition- nelle à chaque citoyen, est mise chaque jour un peu plus dans le débat public pour palier aux ravages d’un chômage de masse et de la précarisation généralisée des emplois et pour faire obstacle à la division, entretenue par la droite, entre les « privilégiés » (tous ceux qui détien- nent un emploi stable) et les « assistés »(tous ceux qui, faute de revenus d’activité suffisants, doivent faire appel à l’aide de la collectivité natio-
nale). Toutefois, les objectifs fixés à ce revenu universel diffèrent. Pour les ultra-libéraux, remplaçant toutes les prestations sociales versées, il per- mettrait de mettre fin au « monopole qu’exerce la sécurité sociale », de réduire le rôle de l’État dans la protection sociale et de faciliter l’émer- gence de nouvelles compagnies d’assurance.
Pour les partisans de la « société du care », il serait chargé de mettre fin à la grande pauvreté et d’éviter l’incitation à ne pas reprendre un emploi que représenterait un revenu de remplacement comme le RSA, dont le montant diminue progressivement lors du retour à l’emploi.
Pour les animateurs des fab labs, les hackers et les adeptes du dépasse- ment du salariat par la révolution numérique, la défense d’un revenu uni- versel de base a un tout autre objectif : permettre au travailleur de ne pas avoir à accepter n’importe quel emploi pour survivre et rémunérer l’indispensable développement des connaissances dont la création, par nature collective, fait aujourd’hui l’objet d’une appropriation exclusive par certains grands groupes.
Créer les conditions d’un libre choix de son apport à la société corres- pond à notre projet d’émancipation par le travail. Encore faut-il que l’ins- tauration d’un revenu universel ne remette pas en cause la nécessaire valorisation des compétences acquises et celle d’un apport utile à la so- ciété, et que la révolution fiscale nécessaire pour assurer un montant suffisant à chacun soit acceptée. Aujourd’hui, la priorité est donc à la lutte pour une sécurisation des parcours professionnels de toutes les per- sonnes, en emploi ou non, salariées ou « indépendantes ».

Véronique Sandoval


jeudi 21 avril 2016

QUE DEMANDE LE PEUPLE ?

Une grande consultation citoyenne !


Vous voulez être entendus
Comme nous, vous en avez assez de voir la parole populaire méprisée, ignorée, trahie.
Le Parti communiste lance une grande consultation citoyenne dans le pays pour débloquer la situation. Pour avoir un grand débat public, faire émerger les exigences populaires, ouvrir des solutions face à la crise. Un grand débat pour donner votre avis sur la France, l’Europe, le monde.
Nous avons tous un bout de la solution
Vos exigences, exprimées et rassemblées doivent former un mandat populaire à rendre incontournable. Donc, à vous d’écrire la politique, à vous la parole !
Prenez la parole !
Le questionnaire, proposé à 500 000 personnes dans le pays est un point de départ. Vos réponses seront synthétisées au niveau national et rendues publiques.
Vous pouvez télécharger le questionnaire ci-contre pour le remplir ou le faire remplir avant de nous le retourner ( par la poste à l'adresse indiquée ou scané par mail à pcf@pcf.fr )
Vous pouvez aussi remplir le questionaire directement par internet sur le site www.lagrandeconsultationcitoyenne.fr



ARTISTES, TECHNICIENS CONTRE LA LOI EL KHOMRI

Vous aimez le festival de Montjoux, Guitare en Scène , Rock en Stock, vous êtes plus classiques et leur préférez la Maison des Arts, ou la programmation de la Grange au Lac, vous aimez déambuler au rythme des Fondus du Macadam, ou rêvez avec le Fabuleux Village des Flottins ?

Alors il vous faut remercier tous les artistes bien sur mais aussi les techniciens, régisseurs, éclairagistes, décorateurs, machinistes qui permettent à ces événements culturels de vivre et d’offrir au plus grand nombre, dans la diversité de leurs attentes ces moments de bonheur partagé.

Et c’est le statut d’intermittents du spectacle,
exception française qui le permet !
Or, hier comme aujourd’hui, le MEDEF notamment mais aussi
le projet de loi El Khomeri veulent remettre en cause
ce statut envié dans le monde entier
et ainsi s’attaquer à ce qui fait un des fondements du lien social en France.

Les intermittents se battent depuis des années pour que leur statut déjà très précaire ne soit détruit.
Et ils ont rejoint dés le début les manifestations  contre la loi travail.

Alors ils seront là, n’en doutons pas à Paris comme à Annecy et à Thonon le 28 avril, pour réaffirmer leur opposition à cette loi scélérate mais aussi au quotidien dans les festivals, les maisons de la culture, dans nos rues…


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mercredi 20 avril 2016

EN PLEIN SCANDALE


De méchantes gens prétendent que les députés socialistes au Parlement européen 
soient vraiment de gauche. 

Du moins ne peuvent-elles pas contester  qu'ils ont le sens de l'humour : 
la directive européenne protégeant le secret des affaires, 
ont-ils souligné dans le site internet de leur groupe, 
«  constitue une avancée ».  

En plein scandale des Panama papers, il faut reconnaître que c'est  bien trouvé. 
Des esprits chagrins regretteront toutefois que ces mêmes députés n'aient pas suivi le conseil tweeté par Élise Lucet :

« Informer n'est pas un délit. Messieurs et mesdames les députés européens, ne votez pas la directives secret des affaires!!! »



"Le Point/PCF :

 « L’odieux est la porte de sortie du ridicule » (Pascal Savoldelli)

L’Hebdomadaire Le Point, sous la plume d’Emmanuel Berretta, a publié un article inventant, « selon ses informations », des consignes du PCF en vue des parrainages à la présidentielle, sous le titre « si ce n’est pas Pierre Laurent, les communistes préfèrent Hulot ». Son imagination n’aura produit qu’un énorme mensonge.

Il va sans dire que monsieur Berretta n’a à aucun moment pris la peine de s’adresser à la direction nationale du PCF ni à son Bureau de presse, pour confirmer ses « révélations », préférant étayer sa théorie fantaisiste sur quelque informateur anonyme ou, plus certainement, sur une imagination sans limite… jusqu’à faire remonter son scénario à Georges Marchais !

La manœuvre de ce « journaliste », ou peut-être attaché de presse de « je ne sais qui », est grossière et atteint des sommets de ridicule. Le PCF, sa direction comme ses militants, sont habitués à affronter de telles entreprises d’abord fondées sur un anticommunisme délirant, tout autant que sur une conception de la politique largement rejetée par les citoyens. Ce n’est évidemment pas un hasard si ces manœuvres se multiplient à chaque fois que les communistes préparent la tenue de leur congrès. Il faut être bien naïf, sinon malveillant, pour les relayer sur les réseaux sociaux.

Mais que ceux qui ne sont pas habitués à ces processus de débat ou qui en redoutent les résultats n’aient aucun doute : les communistes, et parmi eux les élus communistes, décideront en congrès du processus qu'ils veulent construire, pour la stratégie de leur parti, comme pour la désignation du candidat qu'ils présenteront ou soutiendront.
De la même manière, monsieur Berretta, ils ne vont ménager aucun effort pour aller à la rencontre de 500.000 citoyens et construire, avec eux, les contenus d’une politique de gauche dans le pays et débattre des conditions de sa mise en œuvre.

Au grotesque et à l’odieux, ils continueront ainsi d’opposer la force de leur intelligence collective et l’intérêt premier de notre peuple à construire rapidement une alternative politique à l’austérité, conséquence de la crise du libéralisme.


LES 9, 10, 11 SEPTEMBRE 2016

La Fête de l'Humanité

Parc départemental Georges-Valbon à La Courneuve.
Paris


jeudi 14 avril 2016

LA PSYCHIATRIE DU CHABLAIS DÉMANTELÉE, L'HÔPITAL MENACÉ...(Suite)


Le libéralisme nuit gravement à la santé !

Comme l'ont démontré les invités au débat sur l'avenir de la psychiatrie organisé à Evian dernièrement par les communistes du Chablais, le démantèlement de notre secteur chablaisien n'est pas un cas isolé. Loin d'être une stupide cogitation de technocrates de l'Agence Régionale de Santé (ARS), c'est bien le fruit d'un projet politique national programmant des milliers de suppressions de lits et de postes dans le cadre de l'austérité budgétaire.

Pourquoi maintenant ?
Pour financer les 40 milliards d'euros d'exonération de cotisations accordés aux entreprises sur 3 ans sans obligation d'embaucher, le gouvernement a planifié 10 milliards d'euros d'économies de dépenses de santé dans le cadre de la Loi de Finances de la Sécurité Sociale (PLFSS 2016). Ce plan, étalé de 2016 à 2018, entraîne dès à présent des milliers de suppressions de lits et de postes dans les hôpitaux publics. La casse est généralisée à tout le territoire. La psychiatrie n'est pas épargnée. Dans la Région Rhône-Alpes-Auvergne, outre Thonon, de nombreux établissements accueillant de la psychiatrie sont menacés : Vienne (38); Privas (07); Le Vinatier (69) ... Partout, ce sont les soins de proximité qui sont attaqués, l'ARS imposant des transferts de lits et des regroupements autour d'un seul établissement départemental, voire inter-départemental. 

Pourquoi s'agit t-il d'une décision politique ?
Depuis 1995, les gouvernements successifs n'ont eu de cesse de rationner les dépenses de santé, faute d'avoir la volonté politique de rechercher de nouvelles sources de financements pour la sécurité sociale comme le proposent les communistes (taxation des profits boursiers qui échappent aux cotisations employeurs, récupérations des cotisations employeurs non-payées, arrêt des exonérations patronales, entre-autres...).

La logique libérale, qu'elle soit de droite ou socialiste, a imposé le Plan Juppé, les lois Bachelot et Touraine, la Tarification à l'Activité (T2A) favorisant le secteur privé lucratif au détriment des hôpitaux publics, légalisant et encourageant une concurrence effrénée suicidaire pour le service public.
Ainsi, des pans entiers de notre système sanitaire sont abandonnés, en particulier ceux ne rapportant pas de financements supplémentaires aux hôpitaux publics puique n'étant pas rémunérés par la Tarification à l'Activité. La prise en charge des personnes âgées, la prévention, la psychiatrie sont dans ce cas.
Le secteur psychiatrique de Thonon a toujours été victime de cette double peine : sous-doté financièrement dès l'ouverture parce qu'il n'était pas souhaité par les pouvoirs publics en 1975 qui préconisaient déjà une dépendance directe avec La Roche sur Foron, et quasiment aucune remise à niveau budgétaire durant ces 40 années alors que l'activité explosait du fait d'un accroissement de population de près de 40 000 habitants. Avec le même nombre de lits d'hospitalisation et quasiment le même effectif en personnel dans les services depuis 40 ans !

Ainsi, les pouvoirs politiques successifs ont laissé pourrir la situation pour aujourd'hui la déclarer insurmontable. Nos édiles locaux, pourtant informés régulièrement des difficultés de la psychiatrie lors de leur présence aux conseils d'administration depuis plus de 25 ans, ne se sont jamais sentis sensibilisés outre-mesure... jusqu'à ce qu'une pétition recueille des milliers de signatures fin 2015 contre ce projet de transfert à La Roche 
La loi Touraine votée fin 2015 par l'actuelle majorité, contre laquelle se sont opposés avec vigueur les parlementaires communistes et Front de Gauche, est en train de se mettre en place aux forceps. Elle impose, par mesures d'étranglement budgétaire, des regroupements hospitaliers sur des territoires démesurés.
Les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT), qui vont voir le jour officiellement au 1er juillet 2016, réduisent à néant tout le maillage sanitaire que nous connaissions jusqu'à présent. En reconcentrant tous les moyens financiers sur un seul établissement "donneur d'ordre" (Annecy en 2017), ils vont rendent ceux-ci totalement dépendants, tant quant au contrôle de leur activité que pour la gestion de leurs moyens matériels et humains.
La psychiatrie, jusqu'à présent gérée de manière autonome, va se retrouver noyée dans cette nouvelle organisation. S'ils atteignent leurs objectifs, ce sera la fin d'une prise en charge et d'un suivi de proximité des problèmes psychiques dans le Chablais. Un recul considérable d'un demi-siècle quand on pense à ce grand progrès humain que fut la création de la politique de secteur de l'après-guerre, désaliéniste, initiée largement par des psychiatres communistes (suite aux tragédies vécues dans les hôpitaux psychiatriques durant l'occupation où 40 000 patients - abandonnés par le pouvoir - mourront de faim et de froid, faute de financements).

Où en est la mobilisation ?
Face à la très forte mobilisation à travers les 11 000 signatures de la pétition et dans la rue où près de 1500 personnes ont manifesté en janvier, une première en France pour défendre un service de psychiatrie, l'ARS a dû reporter sa décision à l'automne. Personne n'est dupe, c'est reculer pour mieux tout faire sauter...
Pour nous communistes, le développement de la mobilisation, son élargissement aux autres établissements menacés est impératif, celle-ci doit être territoriale et régionale pour défendre un autre projet de santé. Ce mouvement doit pouvoir s'appuyer sur l'action des élus communistes et Front de Gauche au sein du Conseil Régional qui luttent pied à pied contre la casse des services publics orchestrée par Laurent Vauquiez. Tout va maintenant dépendre de la mobilisation citoyenne. Il n'est, pour nous, pas question d'attendre béatement que nos élus locaux, bercés de belles promesses, règlent seuls le cas de la psychiatrie de Thonon au moins pire...

La défense d'une psychiatrie humaniste et au-delà, du droit à la santé pour tous, est donc bien d'actualité. C'est bien un choix de société.
Celui de l'égalité d'accès aux soins de proximité sur tout le territoire, celui du bien-vivre ensemble, du "prendre soin" de manière solidaire de tous les aléas de la vie quelques soient ses moyens. C'est ce combat pour la justice sociale qui nous anime, et c'est à cela que veulent être utiles les communistes dans le Chablais.


mardi 12 avril 2016

LES JEUNES FONT AUSSI DE LA POLITIQUE


Si nous ne les voyons pas réellement dans les petites villes, 
ils sont très présents dans les grandes. 
Le Mouvement  Jeunes Communistes et l’Union des Etudiant-es Communistes participent activement à la vie politique, pour l’amélioration des conditions de vie des jeunes et la défense de leur avenir. 


Les JC et UEC sont très mobilisés dans toutes les initiatives contre la loi El Khomri.

Vous pouvez les retrouver sur leurs sites
Facebook : Mouvement Jeunes Communistes de France MJCF


lundi 11 avril 2016

LE MOUVEMENT S'ENRACINE ET S'ENRICHIT


Il faut dire qu’appeler à une manifestation un samedi à 10h30 le matin 
et le premier jour des vacances de printemps n’est pas simple. 
Ce ne sont pas les salarié(e)s qui en sont responsables, 
mais le gouvernement qui fait la sourde oreille.
Cela explique le léger tassement du nombre de manifestants, 
qui restent bien déterminés à stopper cette loi venue du 19eme siècle. 
De plus le mouvement s’enrichit de nombreuses manifestations (230 sur toute la France) 
et de l’explosion des « nuit debout » qui, elles aussi, se multiplient sur tout le territoire.

Pendant que Hollande, Valls, Macron et El Khomri font de la régression des idées leur pitance, 
c’est le peuple qui se met en marche.




vendredi 8 avril 2016

Migrants



 Regarder l'histoire en face

Il est des temps où la relecture (la lecture) de certains ouvrages  résonne de façon lugubre : le  Jan Karski de  Yannick Haenel est de cela. 

L’histoire de ce diplomate polonais et tout particulièrement son combat pour l’intervention des alliés pour libérer le ghetto de Varsovie et son insistance pour que les nations libres accueillent le peuple juif nous renvoie à notre actualité : 
Qui veut donc   regarder l’histoire en face 
et accueillir ces milliers de migrants qui fuient la guerre ?

L’histoire est elle condamnée à se répéter ? Les condamnations de citoyens danois 
pour avoir aidé des réfugiés syriens  de la même manière que lors de la dernière guerre, 
parce que dénoncer hier aux autorités nazies 
aujourd’hui au gouvernement danois libre et démocratique…



LOI El Khomri

Je rêvais d'un autre monde...
de Patrick Fevre

Décidemment le gouvernement est vraiment sur une autre planète…
Planète où tout est luxe, calme et volupté pour les détenteurs de capital, une planète si loin des préoccupations  de l’immense majorité des français…

Alors oui  dans le Chablais comme partout en France, nous appelons à manifester ce samedi 9 avril parce que notre jeunesse vaut mieux que ça, parce que la richesse du plus grand nombre ce sont ces valeurs qui sont nôtres : la liberté, l’égalité, la fraternité … valeurs qui ne sont pas des mots vidés de leur sens mais qui demandent exigence, volonté politique et qui s’inscrivent dans la plus noble tradition républicaine.

Cette jeunesse qui, la nuit debout, rêve d’un autre avenir que cet esclavage moderne, inféodé aux diktats d’un capital cynique où l’idée même de l’homme est étrangère.
Alors ce samedi à Thonon à 10h nous manifesterons contre le projet de loi travail au départ du Square A. Briand parce que, pour nous, communistes chablaisiens, un  autre monde est possible. Nous y travaillons !

Loi El Khomri , c’est non merci!


jeudi 7 avril 2016

DANS LE MUR

 Murs de la honte
1989                     2016
  
Liberté ! 
Et d'abord liberté de circulation ! 
Ce fut, des décennies durant, l'argument suprême des vendeurs d'Europe à la sauce libérale.  Et de pointer un index accusateur sur le « Mur de Berlin, , le « Mur de la honte » construit pendant l'été 1961 par la R.D.A (Allemagne de l'Est).

Problème : 
N'est-ce pas leurs héritiers idéologiques qui n'ont de cesse de hérisser, aujourd'hui,  l'Europe de barbelés pour en interdire l'entrée aux  redoutables envahisseurs 
que sont les migrants ?

Liberté de circulation, dites-vous ? Impensable !

Ah , j'oubliais, sauf celle des capitaux !





PIERRE LAURENT À BFM TV

Alors que la banque est impliquée dans le scandale Panama Papers, Pierre Laurent a demandé sur BFMTV et RMC que "des poursuites judiciaires soient entreprises contre la Société Générale. (...) L'Etat doit prendre ses responsabilités". Le directeur général de la banque Frédéric Oudéa pourrait être poursuivi pour faux témoignage. Ce dernier avait affirmé sous serment, lors d'une audition en 2012, que sa banque avait fermé ses implantations dans les pays figurant sur la liste grise des paradis fiscaux, ainsi que dans les Etats jugés non coopératifs, comme Panama.
"On sous-estime le problème (Panama Papers), c'est le coeur du système mondial" puisque "environ 10% de la richesse mondiale est abritée dans les paradis fiscaux", a jugé le secrétaire national du Parti communiste. Frédéric Oudéa, a lui-même défendu mercredi sa banque, citée dans l'enquête "Panama Papers", après la demande de transparence du ministre des Finances Michel Sapin.

lundi 4 avril 2016

PANAMA LEAKS

le plus grand 
hold-up du monde

Tous les pays sont concernés, 214 000 entreprises Offshore, plus de 500 banques, des dizaines de personnalités politiques...

On connaissait l’indécence des chiffres. L’évasion fiscale, c’est au bas mot 25 000 milliards d'euros planqués dans les paradis fiscaux.
                15 fois le PIB français
                plus de 2 fois la dette cumulée de tous les pays européens
                10 fois la dette cumulée des pays dits du tiers monde…
                Ou encore la totalité des pertes subies lors de la crise des subprimes et du krach financier qui s’en est suivi.
Il faut aussi avoir bien conscience que le fléau de l’évasion fiscale touche autant les pays du nord que du Sud. Oxfam rappelle que « chaque année l’évasion fiscale coûte ainsi aux pays pauvres plus de 170 milliards de dollars, alors que 400 millions de leurs habitant-e-s n’ont même pas accès à des services de base en matière de santé. »

Panama Papers : "le casse du siècle" 
(Olivier Dartigolles, PCF)

Face à l'ampleur du niveau de la fraude fiscale dévoilée par le scandale Panama Papers - plus de 25 000 milliards d'euros, soit quinze fois le PIB de la France -, François Hollande vient de féliciter les lanceurs d'alerte, la presse et s'est réjoui à l'idée des prochaines rentrées fiscales. Ce n'est pourtant pas du fait des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre ce fléau. Sur ces enjeux, de ce quinquennat, l'histoire ne retiendra que la seule figure de Jérôme Cahuzac. 
En 2012, Eric Bocquet, rapporteur de la commission d'enquête parlementaire sur l'évasion fiscale, avait estimé cette fraude pour notre pays à un niveau de 60 à 80 milliards. Il faut se donner des moyens conséquents pour lutter contre le casse du siècle. Imaginons une "COP 21 de la fiscalité".
Alors que la France vient de demander la transmission du fichier Panama Papers, nous demandons la plus grande transparence et la protection des lanceurs d'alerte qui n'est toujours pas assurée.
Si François Hollande et le gouvernement veulent agir, passer des paroles aux actes, qu'ils retirent le texte patronal sur la loi travail et qu'ils inscrivent en urgence à l'ordre du jour du Parlement la proposition de loi pour lutter contre l'évasion fiscale.

Voir les trois dossiers et vidéos





PANAMA LEAKS, 
LA PREUVE 
QUE LE RAPPORT PARLEMENTAIRE
DU SÉNATEUR COMMUNISTE ÉRIC BOQUET ÉTAIT JUSTE, ET SES PROPOSITIONS INDISPENSABLE



Eric Bocquet (CRC – Nord), rapporteur de la commission d'enquête sur l'évasion fiscale et les actifs hors de France et ses incidences fiscales a présenté les conclusions de son rapport (tome I et tome II) lors d'une conférence de presse, mardi 24 juillet 2013.  

http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/201207/evasion_fiscale_combien_cela_coute_il.html



samedi 2 avril 2016

LE VENT SE LÈVE PLACE DE LA RÉPUBLIQUE


"Rester debout" : c'est le mot d'ordre qui a conduit des milliers de personnes à rejoindre la place de la République à l'issue de la manifestation du 31 mars contre la loi travail. Délogés par la police à 5h du matin, ils sont revenus en nombre ce vendredi soir pour jeter les bases d'un mouvement citoyen profond et durable de résistance aux attaques contre les droits de salariés.