Article épinglé

AGENDA DU PREMIER SEMESTRE 2024

La section PCF Chablais vous invite et vous appelle à participer le plus nombreux possible à ces initiatives souvent proposées par plusieurs...

mercredi 29 juin 2016

BREXIT

Le Grexit, la défaite de l'Angleterre contre l'Islande et nous


       Nous ne craignons pas de décevoir les anglophobes, car ne ne nous réjouissons pas plus du Grexit que de la défaite cuisante de l'Angleterre  contre l'Islande.

       Mais, pour autant, le Grexit ne nous laisse pas indifférents...

…  pas parce que nous craindrions la chute du cours de nos actions et la perte d'influence de la City.

Mais parce qu'il est le révélateur d'un mal qui ronge l'Europe, depuis sa naissance.

Ce mal, ce n'est pas les immigrés.

Et il est beaucoup plus grave que les règlements concoctés par la Commission de Bruxelles, allant de « la forme des concombres à la taille du pommeau de douche » (Hubert Védrine sur Europe 1, le 20 juin).

Ce mal est congénital, au sens strict du terme : il est la priorité donnée au pouvoir de la finance sur celui des peuples. Une priorité qui était déjà là, au moment où l'on nous parlait d'une construction  garante de paix et de prospérité, une priorité qui sous-tend tous les traités européens.

La  leçon à tirer du Brexit, c'est la nécessité de re-fonder, de fond en comble, l'Europe, pour que son contenu  réel corresponde à celui qui était affiché sur l'étiquette du produit qui nous a toujours été vendu ! 





11ème JOURNÉE CONTRE LA LOI TRAVAIL


200 000 opposants à la "loi travail" dans toute la France


Photos de notre envoyé spécial M.V. 
à la manifestation de Paris



  

    Pierre Laurent 

 Philippe Martinez

samedi 25 juin 2016

BREXIT

Brexit : Récupération nationaliste d’une immense défiance populaire envers l'UE


Terrible paradoxe : les électeurs des quartiers populaires britanniques ont sanctionné la politique antisociale de David Cameron et rejeté l’Union Européenne austéritaire en se ralliant à un « Brexit », une sortie de la Grande Bretagne de l’Union Européenne, portée par des populistes ultra-libéraux usant d’un dangereux discours de repli xénophobe. Bruno Odent, journaliste à l’humanité, auteur de « Europe, état d’urgence » souligne dans notre interview combien la mobilisation est à l’ordre du jour contre cette dangereuse dérive vers le national-libéralisme dont se réjouissent si bruyamment les extrême-droites européennes et singulièrement le Front National en France. Cette montée des périls est encore résistible. De vraies alternatives émergent sur le continent, comme celles dont est porteur Unidos-podemos dans le scrutin anticipé de dimanche en Espagne, le mouvement contre la loi El Khomry dans l’hexagone ou, au Royaume uni, le courageux Jeremy Corbyn avec les progressistes britanniques. Réalisation : Abrahim Saravaki

vendredi 24 juin 2016

"la détermination est toujours là"




Pour cette dixième journée de mobilisation syndicale contre la loi travail, la CGT annonce plus de 200.000 manifestants en France. "La détermination est toujours là", souligne Philippe Martinez.

jeudi 23 juin 2016

MANIFESTEZ


Hier midi, face au tollé général suscité par l’interdiction, annoncée le matin, de la manifestation de ce jeudi contre la loi El Khomri, l’exécutif a reculé de manière spectaculaire en faisant marche arrière et en proposant un nouveau parcours. Un signe de faiblesse de la part d’une majorité fissurée de l’intérieur.



Thonon les Bains JEUDI 23 JUIN 
à 18h00 Place des Arts.

DROIT À MANIFESTER

le gouvernement socialiste 
ajoute le ridicule à l’odieux 

       En application des souhaits du ministère de l'Intérieur, et compte tenu de l'obstination de la CGT et de FO, les prochaines manifestations contre la loi Travail devront non seulement être "statiques", mais également avoir lieu À DOMICILE.
       En application des principes constitutionnels de liberté de manifestation et de liberté d'expression, les manifestants seront autorisés à croiser les bras EN PRENANT UN AIR BOUDEUR. En revanche, la formulation, à haute voix, de slogans hostiles à la loi Travail et plus généralement au gouvernement n'est pas autorisée, car elle est susceptible de troubler le voisinage.
       Chaque manifestant devra préalablement déclarer sa manifestation domestique au commissariat dont relève son domicile. Des agents de la DCRI passeront chez chaque manifestant pour vérifier la réalité de la manifestation et faire le décompte des manifestants, afin de pouvoir informer l'opinion publique de manière rigoureuse sur l'ampleur de la protestation. Ceux qui seront surpris en train de regarder la télévision ne seront pas comptés comme manifestants. Ils risqueront en outre des poursuites pour "fausse déclaration de manifestation ayant mobilisé inutilement les forces de l'ordre ».




mardi 21 juin 2016

LOI TRAVAIL, MANIFESTATION LE 23 JUIN À THONON

Communiqué de la CGT Chablais

"Dans le cadre de la journée d'action pour le retrait de la loi Travail et pour la négociation d'un vrai Code du Travail du 21ème siècle, l'Union Locale des syndicats CGT du Chablais appelle tous-tes les salarié(e)s, retraité(e)s, privé(e)s d'emploi et citoyen(ne)s à une manifestation à Thonon les Bains JEUDI 23 JUIN à 18h00 Place des Arts.

Dès 16h00, les militants CGT vous invitent à venir débattre librement à la Maison des Syndicats, montée de Crête à Thonon, dans la suite de l'initiative "Thonon Debout du 9 juin dernier.


Par ailleurs, le Collectif pour un autre projet de soins dans le Chablais se réunira samedi 25 juin à 9h00 à la salle sous la mairie de Bons en Chablais. Tout le monde est invité à écrire le projet avec nous."

Odile ROUFFIGNAC
Secrétaire Générale de l'UL CGT Chablais



   


ATTAQUES CONTRE LES SYNDICATS, LE DROIT DE MANIFESTER ET LE DROIT DU TRAVAIL : UNI-ES POUR DIRE NON

Depuis des semaines le gouvernement tente de discréditer la mobilisation sociale contre la loi El Khomri en fustigeant tout particulièrement la CGT et son leader Philippe Martinez, alors que sept syndicats soutiennent le mouvement. Les grèves sont assimilées à des « prises d’otage » et tout est bon pour appeler à leur fin : les inondations, l’Euro, les menaces contre les personnes et les biens, etc.
Depuis mardi, Bernard Cazeneuve puis Manuel Valls ont franchi un nouveau cap. Sur France 2, le Ministre de l’Intérieur n’a pas hésité à instrumentaliser le crime terroriste contre les deux policiers des Yvelines pour faire l’amalgame avec les violences constatées en marge des manifestations. Manuel Valls, sur France Inter, est allé jusqu’à dénoncer la complicité des syndicats avec une partie des manifestants venus dans l’objectif de « tuer » (sic) des policiers. Dans la foulée, le préfet de police de Paris dénonce aujourd’hui une forme de solidarité entre « casseurs » et syndicalistes !
La boucle est ainsi bouclée : les manifestant-es sont assimilé-es aux « casseurs » et les « casseurs » aux terroristes : appliquer l’état d’urgence à tou-te-s devient la conséquence logique. Manuel Valls et son gouvernement reprennent en définitive à leur compte la logique du Medef qui avait accusé les syndicats de terrorisme et usent de ce prétexte pour annoncer la possible interdiction des manifestations contre la loi travail, approuvé en cela par la direction du PS à travers son premier secrétaire.
Nous condamnons les violences qui entravent la vie des citoyen-ne-s et attaquent le service hospitalier public, et qui sont d’ailleurs préjudiciables au mouvement social. Mais imputer cette violence aux organisateurs et organisatrices de la mobilisation est un mensonge : le maintien de l’ordre en marge des manifestations est de la responsabilité du gouvernement.
Pour la première fois depuis des décennies, un gouvernement propose d’interdire une manifestation syndicale. Cette annonce est d’une extrême gravité pour les libertés publiques.
Sans légitimité populaire ni parlementaire pour imposer sa loi, le gouvernement aura donc tout tenté : l’état d’urgence maintenu et utilisé contre les mobilisations (écologistes, sociales…), le passage en force via l’article 49-3 et l’utilisation de la division comme de la répression pour tenter de juguler le mouvement. Il en vient maintenant à cette menace inacceptable pour la démocratie.
Les organisations politiques signataires demandent à François Hollande de cesser d’attaquer le mouvement syndical et le monde du travail.
Elles défendent une tout autre politique, respectueuse des salarié-es et non guidée par les intérêts des grandes entreprises.
Elles rappellent que la Loi Travail est rejetée par trois confédérations syndicales sur cinq et que les manifestations sont organisées par sept syndicats de salarié-es et de jeunes.
Elles dénoncent les attaques intolérables contre les syndicats, et tout particulièrement contre la CGT.
Elles appellent à refuser toute remise en question du droit de manifester, et à se mobiliser plus fortement encore aux côtés des syndicalistes lors des prochaines manifestations.
Elles exigent enfin le retrait de la Loi Travail, seule décision raisonnable à même de calmer les tensions sociales dont le gouvernement est le principal responsable.
Organisations politiques signataires : 
Ensemble !, Europe Ecologie Les Verts, le Mouvement Républicain et Citoyen, Nouvelle Donne, la Nouvelle Gauche Socialiste, le Parti Communiste Français, le Parti Communiste des Ouvriers de France, le Parti de Gauche, le Parti Ouvrier Indépendant, République et Socialisme.

Le PCF soutient la mobilisation sociale et appelle à l'amplifier

Déclaration du Conseil national du PCF – 20 juin 2016

L’énorme manifestation du 14 juin a montré que la mobilisation contre la loi travail est plus forte que jamais. Le refus de voir pulvérisées les protections qu'ont gagnées les salarié-e-s grâce à leurs luttes et aux conquêtes politiques de la gauche continue d’être largement majoritaire dans une opinion publique acquise au soutien de ce mouvement.
Ces mobilisations, les manifestations, les grèves et formes d’actions diverses utilisées par les salarié-e-s et les citoyen-ne-s, à l’appel d’un front syndical qui s’élargit et des organisations de jeunesse, sont totalement légitimes. Elles sont empreintes de la responsabilité, du refus de la violence et des provocations.
Alors que la mobilisation se poursuit depuis plus de quatre mois, l’opinion publique continue de la soutenir malgré les difficultés qu’elle entraîne, malgré les violences des casseurs en marge des défilés, celles de la police à l’encontre de manifestants pacifiques et du public et en dépit de la campagne haineuse contre la CGT. C’est que la population, les salarié-e-s, les jeunes n’acceptent pas cette fragilisation massive que l'on veut leur imposer, cette généralisation de la précarité et du dumping social contenues dans la loi El Khomri, dans un pays qui crée plus de richesses que jamais.
La mobilisation a déjà payé, elle peut l’emporter. Le Parti communiste appelle à participer aux mobilisations des 23 et 28 juin prochains et à étendre la solidarité avec le mouvement et les actions grévistes.
Plutôt que de reconnaître la réalité de ce mouvement, le gouvernement et le président de la République s’enferment dans le déni, le mépris, l’autoritarisme pour faire passer en force leur projet. Incapables de trouver une majorité parlementaire, ils veulent renouveler l'utilisation du 49‑3 pour empêcher le débat. L'opération qui consiste à laisser la droite faire le sale boulot au Sénat, malgré le combat offensif des seuls sénateurs et sénatrices communistes, a pour objectif de rendre acceptable auprès de l'opinion sa loi comme un moindre mal. Ils restent, malgré cette manœuvre, incapables de trouver un soutien populaire, ils mènent campagne contre la CGT et les syndicats, utilisent la division, le mensonge, la menace. Ils s’appuient sur les violences totalement condamnables des casseurs pour faire un amalgame odieux entre eux et les manifestants, entre les terroristes qui viennent de se livrer à d'abjects assassinats et la CGT. Ils menacent d’utiliser des armes inconstitutionnelles comme l’interdiction des manifestations. C'est inacceptable.
Le Parti communiste alerte l’opinion sur les dangers ouverts par l’attitude irresponsable du pouvoir. Cette attitude est totalement comptable du blocage que connaît le pays, blocage qui peut être immédiatement levé si le gouvernement suspend le débat parlementaire sur la loi travail et ouvre la négociation avec les syndicats.
D'autres choix sont possibles. Nos parlementaires, au Sénat et à l'Assemblée nationale, mènent la bataille avec, sur toutes les questions en débat, des contre-propositions. La loi El Khomri est la loi du Medef. C'est aussi une loi directement dictée par les institutions européennes. Pour combattre le chômage et le dumping social, nous avons besoin d'une loi de sécurisation de l'emploi et de la formation, d'une réduction du temps de travail, de lutter contre les coûts de la finance et du capital, comme celle qu'élaborent les parlementaires communistes.
L’entêtement du gouvernement est une preuve qu’il est aux abois, lâché par celles et ceux qui l’ont porté au pouvoir. Il provoque la rancœur, ouvre le risque d’une radicalisation, de fractures irréparables dans la société, de violences. D’une mise en cause de l’État de droit.
L’obstination du gouvernement ouvre la porte à la droite extrêmisée et à l’extrême droite pour s’emparer du pouvoir dans moins d’un an et mettre en œuvre une politique de régressions sociales et démocratiques incommensurables.
Devant cet immense danger, la mobilisation sociale en cours contre la destruction du Code du travail est une chance pour la France et pour la gauche. Face à l'autoritarisme du gouvernement, elle porte une logique d'espoir pour la défense des principes d'égalité et de solidarité, fondements de notre pacte républicain. Face à l'exploitation des peurs et des divisions de la société française, elle défend l'action collective des salarié-e-s, de la jeunesse, des citoyen-ne-s. C'est pourquoi, le PCF appelle à la soutenir et à se rassembler.
Le Parti communiste renouvelle l’appel à construire un nouveau Front populaire et citoyen. Il est temps d’ouvrir



vendredi 17 juin 2016

MARDI 14 JUIN 2016, PARIS

J'y étais !

Comme plus d'une centaine de savoyards je suis parti d'Annecy à 5 h 30 d'annecy  (lever à 3h 45 chez un copain de la Roche qui m'avait héberge pour la "nuit ") en TGV direction Paris .
Ambiance joyeuse et excitée dans les 3 Wagons reservés par la CGT.
Arrivés à la Gare de Lyon ,on se dirige place d'Italie à pied, drapeaux, chasubles sur les épaules.
Au coin de l'avenue des Gobelins où on avait rendez-vous nous attendons l'heure du départ de la manif.Chacun s'occupe en faisant le tour de la place d'Italie en buvant un café ,en achetant un sandwich dans les stands qui sont là;Un copain revient tout content car il a réussi à faire un selfy avec le chanteur de HK et les Saltinbanks (les auteurs de la chanson 'on lache rien".
13h 15 on démarre :on est plutôt en tête avec la région Auvergne-Rhone Alpes

Bonne ambiance:des slogans clairs:"retrait de la loi Komri"  Dans la foule on reconnait des copains de la Savoie avec leur fanfare ,de Valence, les copains de la Fédé qui sont venu en partant de Bellegarde  ...
De temps en temps des arrêts ; des infos remontent ;;devant ce n'est pas la même ambiance.
Toutes les rues adjacentes sont barrées par les forces de l'ordre.Puis on arrivent vers des abris bus, panneaux publicitaires vandalisés;
Autour de nous rien à voir avec cela :sono, musiques,drapeaux, banderoles slogans, presque la fête quoi!Ce que le ne montre pas à la télé.
Des copains de l'ONF  font tourner leurs tronçonneuses (sans chaines évidement) A annecy on les voient à chaque manif !   
 On avance doucement dans un merveilleux mélange de gens de toutes sortes.
;Ce qui nous réuni c'est la lutte contre cette loi abjecte.

L'heure tourne:il faut songer à revenir vers la gare;on peut le faire en remontant la manif .

ÉNORME le monde !IMPRESSIONNANT en particulier le groupe des docker du Havre :1000 ,2000 agents tous avec leurs casques en rang avec la fanfare devant ; Le calme tranquille mais déterminé .ça fout les frissons.

Trottoir, route ,toute la largeur est utilisée :comme le dit l'Huma ENORME et dire que nos médias ne parle que des casseurs Ils veulent minimiser le mouvement ;
Nous étions très nombreux et déterminés mais dans une atmosphère festive .
Le bruit court :nous serions 1 million;
Mais faut rentrer.Fatigués mais conscient que la manif était réussie.

Le gouvernement ne veut rien entendre;les médias continuent leur mouvement de sape.
On ne lâchera rien ! Et je suis fier de l'attitude et des positions de mon parti et mon syndicat .

Alors rendez-vous jeudi 23 Juin place des Arts pour un nouveau rassemblement à 18 h.

Jean-philippe




jeudi 16 juin 2016

PAS D'AMALGAME

Ce qui suit n'est pas un scoop : 
les Communistes chablaisiens n'ont pas la solution 
au problème du terrorisme.
Mais ils joignent leur voix à ceux qui appellent 
à rejeter tout amalgame 
entre Islam et terrorisme, à chercher d'autres 
réponses que celles de Donald Trump 
et à réfléchir aux moyens de stériliser 
les terreaux du terrorisme.

section du Chablais

mercredi 15 juin 2016

INTERDICTION DES MANIFESTATIONS

COMMUNIQUE DE PRESSE

Interdiction des manifestations : François Hollande et le gouvernement perdent leur sang froid (Pierre Laurent)

Hier, un magnifique et puissant défilé des salariés et de la jeunesse a montré l'isolement du gouvernement sur la loi El Khomri. Son acharnement à imposer cette loi sans la rediscuter et sans majorité législative pose un grave problème démocratique.

En marge de cette manifestation, des bandes de casseurs ont de nouveau pu semer la violence en s'attaquant, notamment, à l'hôpital Necker. Le gouvernement utilise ces faits condamnables et que nous condamnons pour tenter de discréditer les manifestants et les syndicats organisateurs.

Avec les parlementaires communistes, présents sur le point fixe du PCF situé boulevard de Port-Royal, j'ai pu constater, une nouvelle fois, que ces bandes de casseurs agissaient à l'écart de la manifestation.

Alors qu'ils sont parfaitement identifiés, pourquoi ne sont-ils pas interpellés et comment peuvent-ils continuer à agir à chaque manifestation ? Alors que les pouvoirs publics savent interdire aux hooligans d'accéder aux enceintes sportives, pourquoi ces bandes de casseurs peuvent, en toute impunité, venir semer le désordre et le chaos ?

La menace d'une interdiction de manifester, exprimée ce jour par le chef de l’État et le premier ministre, est un signe extrêmement préoccupant de fébrilité dans un moment où, tout au contraire, notre démocratie et notre République doivent affirmer avec force leurs principes et leurs valeurs essentielles.

Nous appelons donc le pouvoir à ne pas perdre son sang froid, à reprendre la négociation et à agir pour assurer la sécurité des biens et des personnes et celle du droit de manifester. Le gouvernement ne peut se soustraire à ses responsabilités en s'attaquant à une liberté constitutionnelle qui permet de faire entendre dans l'unité et sans violence le rejet de la loi El Khomri.

Pierre Laurent
Secrétaire national du PCF
Paris, le 15 juin 2016

LA MOBILISATION ÉTAIT ÉNORME

Manifestations de contestation de la "loi travail"
du mardi 14 juin 2016
L'éditorial de Patrick Apel Muller dans l'Humanité: Énorme. Un million de manifestants à Paris, 140 000 à Marseille, 9 000 à Lyon… La mobilisation contre la loi « travail » a battu ses records, hier. 


Auteurs de 402 amendements visant à réécrire de fond en comble la loi travail, les sénateurs communistes étaient présents dans la rue ce 14 juin.
«Notre force dans le débat parlementaire, c’est la mobilisation populaire. Les manifestants ont besoin de notre voix dans l’Hémicycle et nous avons besoin de l’ampleur de la mobilisation pour peser », explique Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et sénateur de Paris, juste à côté de la banderole « Défendre le progrès social, c’est retirer la loi travail ! » tenue par les sénateurs de son groupe. De nombreux manifestants ont salué et applaudi ces élus communistes, leur lançant des « Tous ensemble ! » et des « Bon courage ! ».
« C’est très important d’être dans la rue face à un gouvernement qui veut aller jusqu’au bout, alors que le pays est en révolte et que l’opinion est hostile à la loi travail et au 49-3 », mesure le breton Michel Le Scouarnec. « Au Sénat, nous nous battons à la fois contre cette loi, mais aussi pour proposer un Code du travail progressiste, développe Brigitte Gonthier-Morin. Nous sommes au milieu d’une bataille idéologique, d’une crise sociale, économique et culturelle. Mais il y a encore un potentiel pour une gauche de transformation dans ce pays.


L’ Humanité.fr a recueilli les réactions 
de leaders syndicaux et responsables politique 
dans un cortège particulièrement festif.


« La mobilisation sera énorme » avait annoncé Philippe Martinez et cette nouvelle journée de lutte contre la loi travail lui a donné raison puisqu'elle a rassemblé 1,3 million de manifestants en France selon la CGT.



mardi 14 juin 2016

AUDREY VERNON

 Comment épouser un milliardaire


"après la presse les milliardaires s'offrent des théâtres"

En fausse ingénue vénale, la comédienne nous livre une analyse féroce du comportement des 1% qui detiennent la richesse mondiale. Si le titre de son spectacle "Comment épouser un milliardaire", évoque une comédie légère, c'est un véritable cours d'économie, et de cynisme que nous dipense, tout en finesse, la belle Audrey, entre exercice de pole danse et essayage de robe de mariée. On se dit que si ce dont elle parle n'était pas tragique, ce serait drôle. Et grace à son talent, durant 1h20 ça l'est !
Toutes les dates : http://audreyvernon.com/

lundi 13 juin 2016

SITE DES DÉPUTÉ-E-S COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS

Lisez les
Les interventions des député-e-s communistes, 
républicains, citoyens
Sur le site


http://www.communistes-republicains-partidegauche.assemblee-nationale.fr/