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mercredi 18 octobre 2017

QUE RESTE-T-IL DE LA RÉVOLUTION RUSSE D'OCTOBRE 17





a radicalement changé 
grâce à elle, 

et les sombres années staliniennes n'y changent rien.

Je suis né à l'époque où les gens voulaient oublier les horreurs de la guerre et du régime stalinien. Nous, les enfants, on ignorait tout de ces temps difficiles et l'éducation qu'on recevait à l'école et dans les familles, nous encourageait à devenir de vrais patriotes fiers de notre pays, de notre peuple et son histoire. La Révolution d'octobre faisait partie de nos valeurs, de notre mentalité. C'est avec fierté qu'on adhérait aux pionniers, aux jeunesses communistes.

Cela ne veut pas dire qu'on ignorait tout de la dure période où des gens disparaissaient dans la nuit ou passaient de longues années au goulag. En tout cas, pour moi et plusieurs amis qui m'entouraient. Mais on l'apprenait beaucoup plus tard, et ce n'était pas facile pour nos jeunes esprits. Mais en même temps, cela nous a poussés à vouloir changer les choses. C'est pour cela que moi en ce qui me concerne, ai adhéré au PCUS à l'âge de 23 ans, en 1982, juste avant la Perestroïka. Je n'étais pas seul, on était un groupe de jeunes qui voulions surmonter le déclin du parti et des idées communistes sous l'effet de la déchéance de la nomenklatura, et pour nous la meilleure solution pour y arriver, était d'adhérer au parti. Nous lisions Lénine, nous lisions le samizdat, nous discutions de la situation dans le pays et du marasme brejnévien. Mais on croyait ferme aux idéaux du communisme et la Révolution d'octobre continuait à jouer un rôle très important dans notre vision du monde. Inutile de dire que l'arrivée au pouvoir de Gorbatchev nous a remplis de joie et d'espoir.

Je suis né dans une famille métissée, loin des grands centres industriels et politiques de l'URSS, cela a dû jouer son rôle dans mon éducation. Mes parents avaient connu les années staliniennes, mon père avait fait la guerre, leurs deux familles avaient souffert — comme tant d'autres! - des purges staliniennes. Mais mes parents sont toujours restés communistes et je pense que c'est leur exemple qui m'a poussé à adhérer au PCUS. Par contre, mes grands-parents qui ont connu la Révolution, sont restés attachés aux traditions et aux religions de leurs peuples. Ils m'avaient inculqué le respect des opinions qui n'étaient pas les miennes et l'habitude de réfléchir. Ils m'emmenaient à l'église et à la mosquée (au grand désespoir de mes parents) et indirectement, ce qu'ils m'ont dit à propos de la Révolution, a influencé ma vie. Car, des deux côtés, paternel et maternel, je descends de familles paysannes, très pauvres avant la Révolution. Et malgré le fait qu'ils ne sont jamais devenus riches après (je crois d'ailleurs que devenir riches ne les intéressait même pas), ils m'avaient toujours dit que c'est grâce à la Révolution d'octobre qu'ils avaient pu avoir leur propre lopin de terre où ils pouvaient travailler pour eux-mêmes, qu'ils avaient appris à lire et à écrire et qu'ils ont pu envoyer leurs enfants faire des études dans des collèges ou universités. Moi-même, petit-fils de paysans, je ne pourrais plus de nos jours, me permettre faire mes études dans une des meilleurs universités de l'URSS, Université linguistique de Minsk: trop cher! Mes grands-parents et mon père n'ont pas connu la Perestroïka de Gorbatchev, je ne sais donc pas quelle aurait été leur réaction.
Quant à moi, aujourd'hui, à l'âge de 58 ans, je considère toujours que la Révolution d'Octobre est un des plus grands événements de notre époque. La vie de millions de simples gens a radicalement changé grâce à elle, et les sombres années staliniennes n'y changent rien.
Youri Abdourahmanov, 
Minsk, Belarus

RÊVOLUTIONS - initiative du PCF à l'occasion du Centenaire de la Révolution d'Octobre 1917

A l'occasion du Centenaire de la Révolution d'Octobre 1917

RÊVOLUTIONS

une initiative du Parti communiste français
en partenariat avec la Fondation Gabriel Péri, les Cahiers d'histoire, Espaces Marx, Cause commune, le Centre international de recherche sur l'imagerie politique (CIRIP)
 
 
 
Exposition, débats, initiatives culturelles : le PCF a décidé d'organiser de nombreuses initiatives culturelles et politiques autour de 1917, année de révolutions.
 
 
Révolutionnaires du XXIe siècle, le centenaire de 1917 est l'occasion de poursuivre notre réflexion sur la nécessité de la transformation sociale et politique. Octobre 1917 a été un moment de l'émancipation humaine et si il a perdu sa force propulsive, nous continuons d'affirmer que notre monde plongé dans les crises économiques, politiques, écologiques, dans la guerre sans fin a besoin de révolutions, d'un partage des savoirs et des pouvoirs, de mise en commun. Le communisme demeure pour nous une perspective, un communisme libéré de l'échec soviétique du XXe siècle, un communisme de liberté et d'émancipation. C'est donc une invitation à la connaissance, à la réflexion, au débat que nous vous lançons.
 
 

Exposition du 12 octobre au 4 novembre

« Sur les murs du fil rouge d'octobre »

 
Exposition de 110 affiches révolutionnaires pour la plupart inédites, conçue et réalisée par Alain GESGON et le CIRIP (Centre international de recherche sur l'imagerie politique).
Avec projection en continue du film Octobre (1928) de Sergueï Eisenstein.
 
Horaires d'ouverture de l'exposition :
  • du lundi au vendredi : 10h-18h
  • les samedi 28 octobre et 4 novembre : 10h-18h
 
 
 

PROGRAMME

 
L'exposition et l'ensemble des événements sont gratuits et se dérouleront à l'Espace Niemeyer au siège du PCF, 2 place du Colonel-Fabien, Paris 19e.
Attention : inscription obligatoire par mail (1917@pcf.fr) ou à partir des liens ci-dessous.
 
 JEUDI 12 OCTOBRE
18h30/ Vernissage de l'exposition avec Alain Gesgon
Inscription
 
20h30/ Avant-première du film 1917, il était une fois la révolution
Projection en avant-première du film 1917, il était une fois la révolution (diffusé sur France Télévision quelques jours plus tard), en présence du réalisateur Bernard George. - Inscription obligatoire
Inscription
Attention, les inscriptions pour l'avant première du film 1917, il était une fois la révolution sont closes
 VENDREDI 20 OCTOBRE
19h-21h/ 1917 et nous : Classes sociales, peuple et sujet de l'histoire
Table-ronde
Avec : Eric Fassin (sociologue), Jean Quétier (philosophe) et Christophe Ventura (rédacteur en chef du site Mémoire des luttes).
Inscription
 MARDI 24 OCTOBRE
19h-21h/ 1917 et nous : Pouvoirs et démocratie dans le processus révolutionnaire
Table-ronde
Avec : Patrice Cohen-Séat (président d'honneur d'Espace Marx), Michèle Riot-Sarcey (historienne) et Guillaume Roubaud-Quashie (historien, directeur deCause Commune)
Inscription
 
 VENDREDI 27 OCTOBRE
17h30/ Conférence sur « L'art et la politique »
Avec : Sonia Masson (artiste, membre du Conseil national et du collectif Culture du PCF), Marie-José Mondzain (philosophe)
Inscription
 
19h30/ Projection en avant-première 
du film Lénine-Gorki, la révolution à contretemps (diffusé sur Arte quelques jours plus tard) en présence du réalisateur Stann Neumann et du producteur Paul Rozenberg
Inscription

SAMEDI 28 OCTOBRE, 11h-21h
« 10 jours qui ébranlèrent le monde » : 1917 dans l'histoire
 
  • 11h-13h/ Table-ronde 1 : « 1917, année révolutionnaire »
    Avec : Marc Ferro (historien), André Loez (historien), Roger Martelli (historien), Nikolai Smirnov (directeur de l'institut d'histoire de la filiale de Saint-Pétersbourg de l'Académie des sciences de Russie).
  • 14h-16h/ Table-ronde 2 : « Les sources françaises du communisme »
    Avec : Eric Aunoble (historien), Frédérick Genevée (historien, responsable des archives du PCF), Claude Pennetier (historien).
    Table-ronde animée par Anne Jollet (rédactrice en chef des Cahiers d'histoire)
  • 16h30-18h30/ Table-ronde 3 : « Lénine et les bolchéviks »
    Avec : Florian Gulli (philosophe), Patricia Latour (journaliste) Jean-Jacques Marie (historien), Serge Wolikow (historien).
    Table-ronde animée par Vincent Boulet
  • 19h/ Projection
    de Ménage à trois (1927) de Abram Room
 MARDI 31 OCTOBRE
19h-21h/ 1917 et nous : Étatisme, socialisme et communisme
Table-ronde
Avec : Andreï Grachev (politologue, ancien conseiller de Mikhaïl Gorbatchev), Lydia Samarbakhsh (responsable des relations internationales du PCF) et Catherine Samary (économiste).
Inscription
  
VENDREDI 3 NOVEMBRE
"Dépasser le capitalisme, la révolution aujourd'hui"
 
  • 17h-19h/ Table-ronde 1 : « Europe et mondialisation : pour une maîtrise solidaire des interdépendances»
    Avec : Bertrand Badie (professeur des universités - CERI), Etienne Balibar (philosophe), Francis Wurtz (député honoraire PCF-Front de gauche au Parlement européen).
  • 19h30-21h30/ Table-ronde 2 : « Les nouveaux terrains des révolutions : écologie, numérique, nouveaux modes de production et d'échange »
    Avec : Frédéric Boccara (économiste), Pierre-Henri Gouyon (biologiste), Bernard Stiegler (philosophe).
 
 SAMEDI 4 NOVEMBRE
"Dépasser le capitalisme, la révolution aujourd'hui"
 
        11h-13h/ Table-ronde : "La femme est l'avenir de l'homme"
  • avec Laurence Cohen (sénatrice et responsable nationale de la Commission du PCF Droits des femmes), Liliane Halls-French (coprésidente de l'iniative euro-méditerranéenne IFE-EFI).
     
  • 14h-16h/ Table-ronde : « Avec Marx, ''libérer le travail et se libérer du travail'' »
  • avec Yann Le Lann (sociologue), Catherine Mills (économiste), Dimitri Uzunidis (économiste).
    Table-ronde animée par Sébastien Crépel (journaliste)
  • 17h/ Allocution de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
  • 18h/ Athaya Mokonzi lit Ma découverte de l'Amérique de Vladimir Maïakovsk
  •  

Hors-série de l'Humanité 

« Que reste-t-il de la révolution 

d'Octobre ? »

2017 est l’année du centenaire des dix jours qui ébranlèrent le XXe siècle. L’Humanité lui consacre un numéro hors-série auquel ont contribué de nombreux historiens. Cette publication de 108 pages est disponible au prix de 9 euros chez votre marchand de journaux, sur commande directement à l’Humanité ou bien auprès du PCF Oise - 03 44 55 27 96 - pcf.oise@wanadoo.fr   Il y a cent ans, la guerre n'en finissait pas ...


lundi 16 octobre 2017

contre la baisse de l’APL

Les associations 

vent debout 

contre la baisse de l’APL


Thonon


Avec les dernières décisions en matière de droit au logement, comme de droit du travail ou de droit à la santé, nous voyons bien que ce gouvernement et cette majorité parlementaire mènent une attaque frontale contre tout ce qui a été construit et conquis de haute lutte depuis la Libération dans le domaine social.
Quand le Président Macron et le gouvernement prennent l’initiative de s’opposer au logement pour tous, il est du devoir d’en appeler au mouvement HLM, aux élu(e)s des collectivités et à la population pour défendre ensemble « le droit à un toit et à la dignité ».
Car les mesures annoncées révèlent un acharnement calculé, une déconstruction programmée de ce conquis républicain qu’est le logement social. Trois milliards d’euros d’économies sont listées dans le domaine du logement, dont 1.8 milliard directement sur les budgets des bailleurs sociaux, parmi les 10 milliards annoncés au budget de l’état pour 2018. C’est considérable.
La baisse des APL, la suppression, déjà effective, des engagements de financements à hauteur de 185 millions d’euros durant l’été, le hold-up de 50 à 60 euros mensuels sur chaque APL reversée aux offices, tout est mis en place pour paralyser le développement des bailleurs sociaux, limitant de ce fait la construction de nouveaux logements accessibles au plus grand nombre et la réhabilitation du parc existant, en particulier les remises aux normes thermiques particulièrement onéreuses et très attendues.
Le gouvernement, par sa politique autoritaire et d’austérité, vise à satisfaire les exigences du MEDEF et de la Commission Européenne à remettre en cause le modèle français et à favoriser l’augmentation des dividendes versés aux actionnaires. Il fait reposer sur les plus modestes la situation du mal-logement issu d’un manque criant de financements à la construction, alors qu’il favorise la construction de logements intermédiaires avec défiscalisation du type loi PINEL qui ne sont nullement des habitations sociales mais un produit commercial s’inscrivant dans l’ultralibéralisme galopant. Cette politique, calquée sur les directives européennes et les désidératas des magnats de l’immobilier, a pour but de favoriser la libre concurrence par la marchandisation du logement social et la privatisation à terme des Offices Publics HLM.
Les ventes de logements sociaux à la découpe ou en lot ne résolvent en rien le manque de financements à la construction par les organismes HLM. De même, le choix de construire en financement PLS au détriment des PLAI ou PLUS, les plus à même de répondre aux besoins des demandeurs de logements, n’est pas la solution pour satisfaire le nombre de demandes.
Une partie des patrimoines se dégrade dangereusement faute de moyens pour la réhabilitation. Pourtant des propositions concrètes existent pour moderniser et développer. Il suffirait, dans le Projet de Loi de Finance 2018 de réorienter et d’augmenter les moyens mis pour l’habitat, encore faut-il en avoir le courage politique et la volonté de faire du logement une grande cause nationale vectrice d’emplois.
En tant qu’administrateur représentant la CGT au Conseil d’Administration de Léman-Habitat, j’ai demandé, avec mes collègues représentants des locataires, un chiffrage précis de toutes les conséquences financières de ces mesures sur le budget de l’office dès l’année prochaine. Celui-ci est éloquent : plus d’un million d’euros vont être ponctionnés autoritairement sur le budget 2018 rien qu’avec les baisses d’APL. Un million en moins, c’est autant d’investissement supprimé pour lancer de nouveau projet de logements neufs, autant de travaux de réhabilitation ou d’entretien en moins.
Pour toute réponse en matière de compensation budgétaire, le gouvernement n’a que pour argument : « augmentez les surloyers pour ceux qui y sont assujettis, ce qui pourrait les pousser à quitter le parc HLM et libérer des logements ! » Quand on connait le prix du logement privé en Haute-Savoie, on voit bien que c’est une ineptie. Même avec une augmentation de 40% du surloyer, telle qu’elle est proposée, cette mesure n’aura aucun effet sauf de faire payer encore plus cher des loyers à des gens qui n’auront de toute manière pas les moyens de se loger dans le privé. De plus, quand on sait que les locataires assujettis au surloyer ne représentent que 4% de l’ensemble du parc HLM, on voit bien que l’objectif de l’état est de forcer les offices HLM à augmenter au final les loyers des 96% restants pour équilibrer leurs budgets et permettre leurs futurs investissements.


En matière de logement, la CGT a des propositions concrètes : le coût du loyer ne devrait pas dépasser 20% des revenus pour une personne seule, l’application effective de la loi SRU qui impose 25% de logements sociaux dans les communes de plus de 3500 habitants, la réorientation des avantages fiscaux dont bénéficie le privé (dispositif Pinel entre-autres) en faveur du logement social, le respect de la loi Egalité Citoyenneté qui prévoit de réserver 1/4 des attributions de logements aux ménages très modestes, le retour à un financement d’état pour la construction de 200.000 logements véritablement sociaux et la rénovation du parc de logements anciens en matière énergétique.
Une autre politique du logement est possible et urgente ! Le gouvernement doit immédiatement revoir sa copie et annuler ses intentions de ponctionner les APL. C’est ce que demandent  les dizaines de milliers de signataires de la pétition du collectif Vive l’APL ! et c’est ce que nous allons exiger aujourd’hui auprès de la députée du Chablais.
Paris


Réunis à l'appel du collectif "Vive l'APL" fédérant près de 70 organisations de défense des mal-logés, mais aussi des syndicats et des bailleurs sociaux, des centaines de manifestants, dont des élus, se sont retrouvés devant le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris. Leur objectif : dénoncer les attaques sans précédent contre le logement social en France.


jeudi 12 octobre 2017

Fonction publique.

La colère des fonctionnaires 

déborde dans les cortèges

À Thonon comme dans toute la France


Pendant les interventions d'Odile ROUFFIGNAC pour la CGT 
et de Philip DOMERGUE pour la FSU


400 000 manifestants dans toute la France
À l’appel de toutes les organisations syndicales de leur secteur, les fonctionnaires ont battu le pavé dans 130 villes en France, rejoints par des salariés du privé, des lycéens, des retraités, unis contre la société que leur promet Macron.
Les syndicats attendent 
des réponses de Darmanin





Les leaders syndicaux étaient satisfaits, hier, de l’ampleur de la mobilisation contre la baisse du pouvoir d’achat. Ils ont rendez-vous avec le ministre de la Fonction publique

Paris. Des milliers de fonctionnaires 

battent le pavé pour défendre 

leur mission de service public



Au-delà de la suppression de 120.000 postes d'ici la fin du quinquennat, du gel des rémunérations et du rétablissement du jour de carence, qui vont rendre leurs conditions de travail et de vie de plus en plus dures, les agents des services publics dénoncent une politique qui renie le principe d’égalité des territoires et des citoyens dans des domaines aussi essentiels que la justice, l’accès à la culture à la santé ou à l’éducation.





lundi 9 octobre 2017

ALERTE ! pour le logement social

Entretien avec Michel Vuillaume.

Depuis maintenant plusieurs semaines la colère gronde dans le domaine du logement social. Quelles en sont les raisons, les locataires ont-ils à s'inquiéter, si oui que faut-il faire ? Les Giboulées de Marx, ont rencontré Michel Vuillaume, administrateur CGT à Léman-Habitat, office public HLM du Chablais. Michel Vuillaume a participé fin septembre au congrès des HlM à Strasbourg. Un congrès très combatif.


Appel du Parti communiste Français 
Aides au logement
Macron prend aux pauvres pour donner aux riches !

            ·            Emmanuel Macron et son Gouvernement viennent de prendre la décision de réduire de 5 € toutes les aides au logement à compter du 1er octobre. 6,5 millions de foyers sont touchés, dont une majorité qui vit sous le seuil de pauvreté.
            ·            Le Parti communiste français s'oppose avec fermeté à cette baisse des aides personnelles au logement (APL) et propose une politique de logement pour tous ambitieuse et solidaire.

Pour les ménages les plus fragiles, les aides au logement représentent jusqu’à un cinquième de leur niveau de vie ! 5 € par mois, 60 € par an, c’est une perte de pouvoir d’achat importante pour les étudiants, les salariés précaires, les privés d’emploi, les retraités, les familles monoparentales.
Baisser les aides, c’est diminuer le niveau de vie de milliers de familles. C’est augmenter les risques d’impayés de loyer et les expulsions locatives. C’est empêcher certains de se soigner ou de partir en vacances.
Tout cela au nom de prétendues « économies budgétaires »... C’est une manipulation grossière : Macron et son gouvernement ont décidé d’offrir 3 milliards d’euros aux plus fortunés à travers la réforme de l’Impôt Sur la Fortune (ISF). Si on trouve des milliards à donner aux riches, pourquoi réduit-on les ressources des plus modestes ?
De l'argent, il y en a
En 2016, les 500 plus gros milliardaires français ont vu leur fortune augmenter jusqu’à atteindre aujourd’hui près de 600 milliards d’euros, un record. L’évasion fiscale des grandes entreprises et des grandes fortunes représente un coût gigantesque pour l’État. Mais Emmanuel Macron et Édouard Philippe ne font rien pour récupérer ces sommes qui fuient vers les paradis fiscaux.
En finir avec le mal-logement
Pour aider les Français à se loger, ce ne sont pas les APL qu’il faut réduire mais les loyers exorbitants. Il faut généraliser et renforcer l’encadrement des loyers et construire massivement des logements sociaux dans les zones où il y en a le plus besoin. Cela nécessite de mobiliser des  nancements, de renforcer les obligations des maires et les sanctions pour les communes récalcitrantes. Tous les territoires doivent prendre part à l’effort pour en finir avec le mal-logement !
Imprimer, signer et faite signer
MANIFESTATION 
SAMEDI 14 OCTOBRE
À THONON 15H PLACE DES ARTS
devant la permanence de la députée du Chablais






mardi 3 octobre 2017

APL, logement social

Champagne pour les propriétaires de yachts, ceinture pour les familles aux APL 

A compter de ce dimanche, les aides personnelles au logement vont être réduites de 5 euros mensuels pour 6,5 millions de Français ; plus grave encore, nous apprenons ce jour que les APL pourront désormais être diminuées à nouveau par un simple arrêté, selon des textes parus au Journal officiel.
Fait extrêmement rare, la Caisse nationale des allocations familiales comme le Conseil national de l'habitat (CNH) ont émis un avis défavorables à ces textes, avis que le gouvernement a souhaité ignorer dans un aveuglement coupable. 
Cette attaque du pacte républicain est sans précèdent.
La coupe violente et brutale des APL a été cachée tout au long de la campagne présidentielle par M. Macron qui, il y a 150 jours encore, à l’occasion du débat télévisé d’entre-deux-tours, assurait les yeux dans les yeux aux Français ne jamais vouloir diminuer cette allocation.
Quelle légitimité le Président peut-il prétendre avoir pour conduire une politique née sous le sceau du mensonge ?
De quelle justice sociale le gouvernement ose-t-il se revendiquer quand on sait que la baisse de l'ISF coûtera aux caisses de l’Etat 13 fois ce que ne rapportera la baisse de 5 euros des APL ? Quand on sait que dans le même temps, le gouvernement choisit d’exonérer d’impôts les yachts, les lingots et les chevaux de course ? Quand on sait qu’il sabote les bailleurs sociaux en ponctionnant massivement leur trésorerie, au détriment des locataires du parc social ?
Champagne pour les propriétaires de yachts et de Ferrari, ceinture pour les autres.
Ian Brossat, 
chargé du logement au PCF