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AGENDA DU PREMIER SEMESTRE 2024

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jeudi 19 mars 2020

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DEPUIS PLUS D'UN AN NOS AMI-ES ET CAMARADES SE BATTENT CONTRE L'ABANDON DE L'HOPITAL DE THONON-LES-BAINS ET DU SYSTHÈME DE SANTÉ CHABLAISIEN
TOUT CE QU'ILS ONT DIS ÉTAIT JUSTE
ONT ILS ÉTÉ ÉCOUTÉS ET COMPRIS

AUJOURD'HUI NOUS DÉCOUVRONS LA PLUS GRANDE CATASTROPHE 
SANITAIRE GÉNÉRÉE PAS LE CAPITALISME ET INCAPABLE D'Y FAIRE FACE.
Mardi, 17 Mars, 2020

BRUNO CANARD, LE CHERCHEUR QUI AVAIT ALERTÉ EN 2015 SUR LE RISQUE DE CORONAVIRUS, DÉNONCE LE DÉSENGAGEMENT EUROPÉEN DANS LA RECHERCHE                                                                                                     nadège dubessay

Depuis 2003, Bruno Canard, chercheur à Aix-Marseille, travaille sur les coronavirus. Il dénonce le désengagement européen et français dans le secteur des sciences.





Lorsqu’il relit les lettres d’intention qu’il avait adressées en 2015 à la Commission européenne avec ses collègues belges et hollandais, Bruno Canard en a les poils qui se hérissent. Le directeur de recherche CNRS à Aix-Marseille, spécialiste des coronavirus, y expliquait qu’il existait neuf familles de virus pour lesquelles une émergence était possible. « Le premier sur la liste était le flavivirus, explique-t-il. Le second, le coronavirus. Un an plus tard, apparaissait Zika, un flavivirus. Et aujourd’hui, le ­Covid-19, un coronavirus ! » La Commission européenne ne donnera jamais de réponse. Aujourd’hui, l’Europe met 10 millions d’euros sur la table. « Ridicule », rétorque Bruno Canard. « Dans l’urgence, nous devons rédiger des programmes jour et nuit. Monter des projets en un temps record. Au bout de deux ou trois ans, le virus aura disparu et on n’en parlera plus. »
Il faudra tirer les conséquences de cette épidémie

Le chercheur sait de quoi il parle. En 2002, avec l’apparition du Sars-CoV, un virus qui provoque une maladie infectieuse des poumons, l’Union européenne décide de lancer plusieurs programmes afin de ne pas être prise au dépourvu en cas de nouvelles émergences. Dès 2004, l’équipe de Bruno Canard, grâce à des réseaux collaboratifs européens, affiche des résultats prometteurs. « Nous avions eu cette idée qui s’est révélée fructueuse : les virus ont une capacité énorme à être différents, variés, avec de larges familles. Nous les avons donc étudiés tous en même temps, afin d’en avoir un modèle type qui nous permettrait, en cas de menace d’un virus inconnu, d’en trouver un proche, d’où nous pourrions extraire des données scientifiques. » Mais dès 2006, l’intérêt des politiques pour le Sars-CoV avait disparu. La crise financière de 2008 accélère le désengagement de l’Europe et de la France pour la recherche. Résultat : des stratégies de recherche fondamentale sont mises de côté ou perdent leurs crédits.

Pourtant, explique Bruno Canard, « l’émergence des virus va être de plus en plus rapide, du fait du changement climatique, de la perte de la biodiversité, de la déforestation ». Si cette recherche fondamentale n’avait pas été maltraitée, mais au contraire poursuivie de manière assidue, la science aurait eu la capacité de développer un médicament pan-corona, actif contre n’importe quel nouveau coronavirus qui apparaîtrait, assure le chercheur. Il dissipe au passage la confusion qui règne entre un vaccin et un médicament. « Un vaccin demande au mieux 18 mois de recherches. Et pour des virus non prévisibles, qui changent, il n’est pas adapté. Mieux vaut faire des médicaments qui ont un large spectre dans une famille virale. Cela peut nécessiter 5 ans, parfois 10. D’où l’importance de l’anticipation scientifique. » Aujourd’hui, dit-il, l’heure n’est pas à la polémique. « Il y a un devoir impératif d’écouter ce que nous dit le gouvernement. » Mais il faudra tirer les conséquences de cette épidémie. « Si seulement un peu de crédit impôt recherche pouvait être reversé pour irriguer la recherche, ça serait un bol d’air énorme. Et surtout productif. »
Nadège Dubessay
Mercredi, 18 Mars, 2020

SANTÉ. LES HÔPITAUX ENTRE ÉNERGIE DU DEVOIR ET COLÈRE DU DÉSESPOIR

Depuis un an, les personnels paramédicaux et médicaux sont mobilisés contre la casse du service public du soin et de la santé. Ils ont pris comme une claque le « quoi qu’il en coûte » et « la santé n’a pas de prix » proférés par Emmanuel Macron.


Ils feront face. Bien sûr que les personnels des hôpitaux publics feront face aux conséquences sanitaires du coronavirus, comme Emmanuel Macron les a à nouveau exhortés à le faire lors de son allocution de jeudi. D’ailleurs, ils font déjà face. Dans l’urgence, comme à Mulhouse, premier point d’impact du tsunami de cas graves que les autorités sanitaires nous prédisent (voir en page 4). Partout ailleurs aussi. À mesure que les stades successifs du plan blanc ont été déclenchés, le système public s’est lancé dans une course contre la montre de redéploiement et d’adaptation de ses capacités de prises en charge.
Les règles austéritaires ont conduit à l’atrophie

Les personnels hospitaliers sont prêts à affronter la crise. Avec l’énergie du devoir à accomplir mais avec la colère au ventre. Car il leur aura fallu attendre la survenue d’une pandémie pour qu’un président de la République se rende compte de la nécessité de disposer d’un service public de santé efficace et qu’il commence à réinterroger les règles austéritaires qui ont conduit à son atrophie et à son affaiblissement. Voilà pourtant un an exactement que personnels paramédicaux, médicaux, simples soignants comme chefs de service, des urgences ou de tous les autres services, se mobilisent pour justement porter cette revendication. Le 18 mars 2019, ce mouvement social partait des personnels de l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, pour se propager à l’ensemble des établissements de France. Ce mercredi 18 mars 2020, les mêmes blouses blanches portant l’inscription « en grève » sont toujours aussi nombreuses. Malgré leurs manifestations nationales successives, elles n’ont pas obtenu grand-chose de leurs revendications. Au vu de la situation, celles-ci n’avaient vraiment rien de dispendieux : plus de personnels, plus de lits et de meilleures conditions de travail.

Dans ce contexte, les assurances d’Emmanuel Macron de la semaine dernière – « la santé n’a pas de prix » ou « ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché » – ainsi que ses promesses de « décisions de rupture en ce sens » n’ont pas bien été reçues. Comment donner du crédit à un« gouvernement qui a fermé 4 418 lits d’hospitalisation ces deux dernières années », se demandait hier la CGT santé et action sociale ?

« Les messages de l’exécutif, sur le mode “on vous adore, vous êtes des héros”, ça ne passe pas et la plupart des soignants que je connais les vivent très mal. Moi-même, ça me met en colère. » Stéphane Dauger, qui parle ainsi, est médecin et chef de service de réanimation pédiatrique à l’hôpital Robert-Debré, à Paris. Comme plusieurs centaines de ses confrères, il a démissionné de ses tâches administratives après les faibles réponses apportées par les plans successifs d’Agnès Buzyn, en fin d’année dernière. Ce qui ne l’empêche pas de se porter volontaire dans le service de réanimation pour adultes spécialement aménagé ces derniers jours à Robert-Debré. « Dans mon hôpital, ces derniers temps, on continuait à fermer des lits de chirurgie pour faire de l’ambulatoire. Dans cette crise, on a aussi beaucoup tardé à mobiliser le secteur privé… C’est insupportable ! poursuit-il. Le président, aujourd’hui, fait de grandes déclarations. Mais nous, on attend des décisions concrètes. Et on espère que la considération pour les personnels soignants survivra à cette crise. »
300 milliards d’euros débloqués mais pas pour la santé

À Avicenne, la même colère s’exprime. Dans ce groupement hospitalier qui couvre la Seine-Saint-Denis, les urgences sont en fin de transformation en unité spécifique Covid-19. Tous les autres services sont mobilisés. « Ils rappellent les infirmières anesthésistes du bloc opératoire. Mais ça ne règle pas le fait qu’il n’y a pas d’autres personnels mobilisables. Ça fait des années que plus personne ne veut venir travailler et que ceux qui y sont démissionnent », déplore une infirmière très engagée dans le mouvement social, qui préfère rester anonyme après avoir subi des pressions de la part de sa direction. « Depuis un an que nous sommes en grève, on a fait face aux fortes chaleurs de l’été dernier, aux bronchiolites, à l’épidémie de grippe… À chaque fois, à nos demandes de personnels supplémentaires, on répondait que tout était question d’organisation du travail. Avec le coronavirus, ils ne peuvent plus mentir. »

La colère s’est propagée aux associations d’usagers des hôpitaux, mobilisés aux côtés des professionnels depuis six mois. Et le fait que le gouvernement trouve du jour au lendemain 300 milliards d’euros en soutien aux entreprises, sans autre annonce chiffrée pour la santé, n’arrange rien. « Nous sommes en train de payer toutes les économies passées, résume Michèle Leflon, de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité. À Mulhouse, si l’État appelle en renfort l’armée, c’est peut-être aussi parce que les urgences d’Altkirch (établissement appartenant au même groupement hospitalier départemental – NDLR) sont régulièrement fermées faute de médecins. Le département était déjà à flux tendu avant le coronavirus. Pareil chez nous, dans les Ardennes, où des malades sont régulièrement transférés vers les services de réan imation en Belgique. On a déjà connu de belles paroles. Il serait temps de passer aux actes. »
Stéphane Guérard

Jeudi, 19 Mars, 2020


HÔPITAL PUBLIC. DES DIZAINES DE MILLIERS D’EMPLOIS ET 69 000 LITS SUPPRIMÉS EN QUINZE ANS


Y aura-t-il assez de lits, assez de place en réanimation ? Le personnel hospitalier va-t-il tenir le coup ? Sous l’effet de la montée en puissance du virus, le système de santé français menace de s’écrouler. Cela fait pourtant longtemps que soignants et patients tirent la sonnette d’alarme. Sans être entendus.



Des dizaines de milliers d’emplois supprimés en quinze ans. 69 000 lits portés disparus sur la même période. Des personnels insuffisants et essorés. Des urgences saturées. L’hôpital public, sous haute tension après une décennie d’austérité, est désormais au bord de l’explosion avec la multiplication des cas de coronavirus. Alors que tous les stades d’alerte ont désormais été franchis dans cette crise sanitaire, avec la mobilisation totale du système de santé, de la prise en charge des cas moins graves en médecine de ville jusqu’à la possibilité de mobiliser des renforts dans les hôpitaux, 14 collectifs et syndicats (1) en lutte unitaire pour sauver ce socle du système de santé attendent des actions de plus grande ampleur que ces mesures pour faire face à l’ugence : « Nous n’arrêtons pas de dénoncer les difficultés à exercer nos missions, cette épidémie nous donne hélas raison », constate Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT santé et de l’action sociale.
Un décès inacceptable en 2018

Depuis un an, le secteur n’a jamais connu une telle ébullition. Le 18 mars 2019, les violences contre le personnel des urgences à l’hôpital Saint-Antoine avaient entraîné une grève illimitée et allumé la mèche. Peu de temps après, des paramédicaux en colère avaient créé le collectif Inter-Urgences. Hugo Huon, président du collectif et infirmier à Lariboisière, raconte dans un livre (2) ce moment charnière : « Nous avions également eu un décès de patient dans la salle d’attente en décembre 2018. On a compris que, pour être entendu, il fallait passer au-dessus des directions locales. On voulait aussi casser les codes institutionnels, mener des actions chocs, comme les arrêts maladie groupés. Il y a toujours plus de 200 services d’urgences en grève aujourd’hui. Nous ne pouvons pas laisser ce réseau de santé qui vaut de l’or disparaître ! »

En septembre dernier, le collectif Inter-Hôpitaux, formé par des médecins, rejoints par des soignants et des usagers, a ensuite vu le jour. « Ce mouvement spontané arrive après des années de débats, précise Antoine Pelissolo, psychiatre à l’hôpital Henri-Modor-Albert-Chenevier et membre fondateur du collectif. Cette alliance de professions est inédite, nous avons en commun le sujet du manque de moyens et de personnel. » La manifestation monstre du 14 novembre 2019, du jamais-vu depuis quinze ans avec 15 000 personnes à Paris, a été un tournant. « Nous avons aussi tenu des assemblées générales de 200 personnes avec des agents de service hospitalier, des brancardiers, aides-soignants… alors qu’ils ont l’habitude de courber l’échine, explique Hugo Huon. Les mécanismes de solidarité entre les métiers nous ont fait du bien. Les revendications de hausse de 300 euros de salaires pour les paramédicaux sont portées par les médecins. Et ce constat de malaise est même partagé par la Fédération hospitalière de France (FHF) ! Nous sommes tous confrontés à cette défiance envers l’hôpital, où tu passes deux ans pour te former et, ensuite, tu vas voir ailleurs ! »

Quant à la politique de l’autruche menée par le gouvernement, à l’exception de primes pour les paramédicaux et de la reprise d’un tiers de la dette des hôpitaux (sous condition de gains de productivité) annoncés en novembre dernier, elle n’a fait que renforcer la détermination. Si les corporatismes ont été laissés au vestiaire, des tiraillements se font parfois fait sentir entre organisations. La mobilisation concomitante contre la réforme des retraites n’a pas fait l’unanimité chez les participants. Mais la trajectoire commune n’a pas dévié. « Nous avons aussi réussi à débloquer des situations locales en obtenant des équivalents temps plein à Saint-Nazaire, Alençon, poursuit Hugo Huon. Mais des personnes qui se sont exprimées en public ont aussi été sanctionnées. » Partout, les formes de lutte se sont diversifiées. À l’hôpital Avicenne, Maud Gelly, médecin généraliste au centre d’IVG et membre de la CGT, regardait d’un œil un peu méfiant le collectif Inter-Hôpitaux avant de le voir s’épanouir au sein de la structure de Bobigny (Seine-Saint-Denis). « Le flashmob habillé en Rosie la riveteuse pour le 8 mars m’a beaucoup plu. Il y a aussi eu la grève du codage (portant sur le renseignement des actes médicaux pratiqués pour les facturer à l’assurance maladie – NDLR) qui a fait perdre 300 millions d’euros à l’Assistance publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP). »
Leurs dernières forces

De leur côté, les patients ne restent pas les bras croisés. Ce 10 mars, Michèle Leflon, présidente de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et des maternités de proximité, s’est justement déplacée pour soutenir les infirmières en grève contre le sous-effectif à l’hôpital de Fumay (Ardennes). « À l’accueil, une dame blessée au visage a été enjointe de passer un coup de téléphone au 15 pour qu’il l’amène à l’hôpital de Charleville-Mézières, à 45 minutes de là. C’est bien la preuve que nous ne devons rien lâcher ! Quand les soignants se mettent en grève, cela ne se voit pas à cause des assignations. Les usagers ont besoin de participer, pas juste de dire “j’aime mon hôpital” ».

Le millier de démissions administratives de médecins en janvier ou encore l’interpellation d’Emmanuel Macron lors de sa visite à la Pitié-Salpêtrière le 27 février par le docteur François Salachas ont été d’autres temps forts. « Cette dernière scène était inimaginable il y a quelques mois, glisse Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf). Plus le mouvement continue, plus le niveau de revendication monte. L’atterrissage post-coronavirus va être compliqué pour le gouvernement. Ils ne pourront plus venir serrer des mains dans les services comme si de rien n’était. »

Alors que l’épidémie aspire les dernières énergies des soignants et menace de faire s’écrouler le système, tous exigent des mesures à la hauteur des enjeux. Et rappellent leurs propositions : une augmentation de l’Ondam (objectif national des dépenses d’assurance-maladie) de minimum 4,4 % et des revalorisations salariales. Les collectifs et syndicats ont également pris au mot le président de la République en lui adressant un courrier pour fixer un rendez-vous. Des initiatives devraient se dérouler le 7 avril prochain, date de la Journée mondiale de la santé. « On organise des réunions toutes les semaines. Réussir à fédérer aussi largement et sur la durée, c’est déjà exceptionnel », estime Mireille Stivala. Et obtenir des changements profonds dans l’hôpital public en pleine crise sanitaire.
(1) CGT, CFDT, CFE-CGC, Sud, CFTC, Unsa, collectif Inter-Urgences, collectif Inter-Hôpitaux, le collectif Inter-Blocs, l’Amuf, le Printemps de la psychiatrie, l’APH, l’Isni et la Coordination nationale des hôpitaux et maternités de proximité. (2) « Urgences : hôpital en danger »., Albin Michel.
Cécile Rousseau

Publié le 19/03/2020 par PCF

Coronavirus : Les travailleurs doivent être protégés !



Face à une crise sanitaire sans précédent dans l'histoire récente de notre pays, une part importante de notre population est confinée depuis hier midi afin de limiter la propagation rapide du Covid-19. Mais beaucoup de salarié-es sont aussi les premiers au front pour répondre aux besoins vitaux de la population.

Nous pensons aux personnels de santé qui tentent de répondre aux mieux à l'urgence dans des conditions de travail dégradées comme ils le dénoncent depuis un an.

Nous pensons aux agents de l'état, des collectivités locales, qui assurent les missions régaliennes et les solidarités sur les territoires qui sont essentielles dans cette période. Ils font chaque jour la démonstration du rôle indispensable de nos services publics.

Nous pensons à tous ceux qui doivent continuer de produire et travailler pour nous permettre de manger, de nous déplacer, d'accéder à l'énergie.

Nous saluons leur engagement, leur courage, nous les remercions pour leur sens des responsabilités et de l'intérêt général.

Nous exigeons que les conditions sanitaires les plus essentielles soient respectées afin de les protéger.

Par ailleurs, sur tout le territoire national, de trop nombreuses entreprises continuent de produire et fonctionner au détriment de la santé de leurs salariés, parfois même dans des entreprises où des salariés ont été dépistés positifs au COVID-19

Cela doit cesser : Seul ce qui est essentiel doit fonctionner.

Le confinement doit s'étendre rigoureusement à tout le reste afin de répondre efficacement au défi qui est devant nous. Fabien Roussel s'adressera en ce sens au premier ministre afin que celui-ci définisse plus clairement les secteurs stratégiques et les mesures de protection au travail, afin que nul ne puisse déroger aux règles qui permettent d'épargner des vies.

La situation d'urgence ne peut se traduire par un confinement du droit des salariés.

Partout en France, chez Amazon, sur le chantier de Saint-Nazaire, comme chez Alstom, des salarié.e.s sont conduits à utiliser leur droit de retrait, à débrayer parce qu'ils refusent d'aggraver une situation sanitaire déjà grave. Nous sommes à leur côté.  A l'heure où le président de la République semble découvrir l'importance du service public, nous exigeons qu'il prenne les mesures pour protéger tous les travailleurs, toutes les travailleuses, leur santé et leurs droits sociaux
Nous sommes fiers des travailleurs de notre pays. Ils sont à la hauteur de la crise que nous connaissons. Protégeons les !

MACRON À LA NATION : UNE UNION FORCÉE ?



Ajoutée le 16 mars 2020

Lionel Venturini, journaliste politique à l'Humanité, décrypte à chaud la déclaration du président de la République.

Jean ZIEGLER : "Il faut détruire le capitalisme"