ENSEMBLE
lundi 30 avril 2018
jeudi 19 avril 2018
Vidéos parlement Européen
Facebook : les dessous d'un scandale
La députée européenne Virginie Rozière ( S et D ) analyse les circonstances du siphonnage des données personnelles Facebook par Cambridge Analytica, ses conséquences, et comment la loi européenne pourrait protéger les citoyens.
Réforme de la SNCF:
une injonction de l'Europe ?
mercredi 18 avril 2018
Fret SNCF :
une mise à mort
sur fond de provocation (PCF)
17/04/2018 - PCF
En marge de la visite d’Elisabeth Borne, Edouard Philippe et Nicolas Hulot sur le port de Bonneuil-sur-Marne, le gouvernement et la direction de la SNCF ont annoncé la filialisation du fret SNCF.
Alors que les cheminot-es sont en lutte depuis le début du mois d’avril pour défendre le service public ferroviaire, marchandises et voyageurs, cette annonce, faîte par voie de presse, est une véritable provocation.
Cette filialisation, justifiée par la nécessité d’une recapitalisation, marque l’étape ultime de la destruction du fret SNCF engagée depuis 2006, date de son ouverture à la concurrence.
À l’heure où la lutte contre le réchauffement climatique est une urgence absolue, cette décision aura pour conséquence de multiplier les camions sur les routes. C’est un non-sens absolu.
Depuis le début du conflit, le gouvernement tente de justifier sa réforme par l’amélioration que susciterait l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs.
Plus de dix ans après son ouverture à la concurrence, nous avons avec le fret l’illustration parfaite de cette stratégie : la concurrence n’améliore pas le service.
Depuis 2006, fret SNCF a vu son nombre de salariés divisé par 2.5, plus de 400 gares de triages ont fermé, 1.6 million de camions supplémentaires sont jetés chaque année sur les routes et la part modale de transport de marchandises transportées par rail est aujourd’hui inférieure à 10%. Voilà ou mène l’ouverture à la concurrence.
Le PCF demande au gouvernement d’annuler cette décision et d’engager une grande politique publique concernant le transport de marchandises avec pour objectif d’accélérer le report modal de la route vers le rail.
Le fret ferroviaire doit être déclaré d’intérêt national et rester dans 100% public.
En marge de la visite d’Elisabeth Borne, Edouard Philippe et Nicolas Hulot sur le port de Bonneuil-sur-Marne, le gouvernement et la direction de la SNCF ont annoncé la filialisation du fret SNCF.
Alors que les cheminot-es sont en lutte depuis le début du mois d’avril pour défendre le service public ferroviaire, marchandises et voyageurs, cette annonce, faîte par voie de presse, est une véritable provocation.
Cette filialisation, justifiée par la nécessité d’une recapitalisation, marque l’étape ultime de la destruction du fret SNCF engagée depuis 2006, date de son ouverture à la concurrence.
À l’heure où la lutte contre le réchauffement climatique est une urgence absolue, cette décision aura pour conséquence de multiplier les camions sur les routes. C’est un non-sens absolu.
Depuis le début du conflit, le gouvernement tente de justifier sa réforme par l’amélioration que susciterait l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs.
Plus de dix ans après son ouverture à la concurrence, nous avons avec le fret l’illustration parfaite de cette stratégie : la concurrence n’améliore pas le service.
Depuis 2006, fret SNCF a vu son nombre de salariés divisé par 2.5, plus de 400 gares de triages ont fermé, 1.6 million de camions supplémentaires sont jetés chaque année sur les routes et la part modale de transport de marchandises transportées par rail est aujourd’hui inférieure à 10%. Voilà ou mène l’ouverture à la concurrence.
Le PCF demande au gouvernement d’annuler cette décision et d’engager une grande politique publique concernant le transport de marchandises avec pour objectif d’accélérer le report modal de la route vers le rail.
Le fret ferroviaire doit être déclaré d’intérêt national et rester dans 100% public.
Parti communiste français,
samedi 14 avril 2018
Syrie : Non, non et non !
LA PAIX, RIEN QUE LA PAIX
Monsieur le Président Emmanuel Macron
se présente comme jeune, nouveau, moderne.
Où peut bien être la modernité dans l'utilisation contre un état quel qu'il soit de l'aviation française, sans en avoir informé le parlement, contre l'avis de l'ONU, sans n'avoir rien vérifié, sans attendre le travail sur place de la délégation de l'OIAC,
par suivisme de l'OTAN ?
par suivisme de l'OTAN ?
Où peut bien être la modernité en suivant les méthodes de Sarkozy en Libye qui a laissé ce pays aux mains des djihadistes avec nos armes, ou Hollande et son ministre de l'époque qui en Syrie se sont empressés de livrer des armes aux intégristes musulmans, ou plus loin les antis-indépendantistes français au Vietnam ,en Algérie, ou encore plus loin en copiant les machos, du moyen âge à la guerre de 14/18, qui confondent les armes avec leurs sèxes.
Non Monsieur le Président, il ne suffit pas d'être jeune beau et riche, pour être intélligent et moderne.
Vous n'êtes qu'un homme ringard (il n'y a pas d'âge pour cela)
qui comme Monsieur Trump ou Madame Mey faites la guerre pour détourner l'attention de vos peuples sur les désastres de vos choix économiques, en réprimant à coups de CRS les jeunes étudiants (ceux là mêmes que vous voulez séduire) ou encore en cherchant l'affrontement avec les salariés de la SNCF pour mieux supprimer tout le secteur public en France.
Vous êtes vieux, d'un autre siècle, NOUS nous avons besoin de modernité et surtout pas de vos leçons condescendantes.
La Paix, rien que la Paix, c'est celà la modernité.
Henry
HUMANITE.FR
Syrie. Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni
jouent avec le feu et la guerre
Les frappes militaires occidentales en Syrie reviennent à "insulter le président russe", un acte qui sera suivi de conséquences, a averti vendredi l'ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov. "Nous avions averti que de tels actions appelleraient des conséquences", a écrit le diplomate dans un communiqué. "Nos mises en garde ont été ignorées", a-t-il déploré, peu après que les Etats-Unis, la France et le Royaume Uni ont déclenché des frappes contre le régime de Bachar al-Assad, accusé d'avoir utilisé des armes chimiques contre des civils.
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont déclenché dans la nuit de vendredi à samedi des frappes concertées en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad. L'état-major français a confié la mission de bombardement à plusieurs chasseurs Rafale. Londres a utilisé quatre avions de chasse Tornado GR4 de la Royal Air Force, équipés de missiles Storm Shadow. Les Etats-Unis ont tiré des "types de munitions divers", dont des missiles de croisière Tomahawk. D'après Fox News, des bombardiers à long rayon d'action B-1 ont aussi été engagés. Le ministre américain de la défense Jim Mattis a précisé que les forces américaines avaient employé deux fois plus de munitions que pour la frappe américaine d'avril 2017 sur la base militaire d'Al-Chaayrate, près de Homs. La défense anti-aérienne syrienne est elle entrée en action mais aucune perte humaine n'a été à déplorer côté américain, selon le Pentagone.
Les Britanniques ont indiqué avoir frappé un complexe militaire - une ancienne base de missiles - à 24 kilomètres à l'ouest de Homs, "où le régime est supposé conserver des armes chimiques". Le président français Emmanuel Macron a souligné que les frappes françaises étaient "circonscrites aux capacités du régime syrien permettant la production et l'emploi d'armes chimiques". Selon le général Joe Dunford, chef d'état-major américain, les forces occidentales ont visé trois cibles liées au programme d'armement chimique syrien, l'une près de Damas et les deux autres dans la région de Homs, dans le centre de la Syrie.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des centres de recherche scientifique, "plusieurs bases militaires" et des locaux de la garde républicaine à Damas et ses environs ont été pris pour cibles. La télévision d'Etat syrienne a rapporté des "informations" selon lesquelles un "centre de recherches" dans le quartier de Barzé, dans le nord-est de Damas, avait été visé. La télévision d'Etat syrienne a affirmé que des missiles avaient été "interceptés" à Homs.
Les États-Unis, la France et la Grande Bretagne amé ont selon le Pentagone pris soin d'éviter de toucher les forces russes, massivement présentes dans le pays. Ce que les autorités ont confirmé.
Le communiqué publié samedi par l'Elysée précise que "la France et ses partenaires reprendront, dès aujourd'hui, leurs efforts aux Nations unies pour permettre la mise en place d'un mécanisme international d'établissement des responsabilités, prévenir l'impunité et empêcher toute velléité de récidive du régime syrien".
"Depuis mai 2017, les priorités de la France en Syrie sont constantes : terminer la lutte contre Daech, permettre l'accès de l'aide humanitaire aux populations civiles, enclencher une dynamique collective pour parvenir à un règlement politique du conflit, afin que la Syrie retrouve enfin la paix, et veiller à la stabilité de la région", insiste-t-il avant d'ajouter: "je poursuivrai ces priorités avec détermination dans les jours et les semaines à venir".
Le chef de l'Etat annonce aussi que, conformément à la Constitution, "le Parlement sera informé et un débat parlementaire sera organisé, suite à cette décision d'intervention de nos forces armées à l'étranger".
"Un coup a été porté contre la capitale d'un Etat souverain qui a tenté pendant de nombreuses années de survivre au milieu d'une agression terroriste", a écrit sur Facebook la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. Les frappes occidentales contre la Syrie interviennent "au moment où elle avait une chance d'avoir un avenir pacifique", a-t-elle déclaré. Elle se référait au fait que les forces gouvernementales syriennes soutenues par la Russie ont repris ces derniers mois une grande partie des territoires qui étaient tenus par les groupes rebelles.
L'opération conjointe a eu lieu une semaine après l'annonce d'une attaque chimique à Douma, près de Damas, attribuée par les Occidentaux aux forces gouvernementales et qui aurait fait plus de 40 morts. Maria Zakharova a déclaré que des médias occidentaux portaient une certaine responsabilité dans les frappes, dans la mesure où la Maison Blanche a déclaré s'appuyer notamment sur "de nombreuses sources dans les médias" pour justifier sa conviction de la culpabilité du pouvoir syrien. "Les médias américains et d'autres médias occidentaux doivent comprendre leur responsabilité dans ce qui vient de se passer", a dit la porte-parole russe.
L'Iran, principal allié régionale de Damas, a mis en garde samedi contre les "conséquences régionales" des frappes ciblées menées par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni contre la Syrie tout en les condamnant "fermement".
"Les Etats-Unis et leurs alliés, sans aucune preuve et avant même une prise de position de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) ont menée cette action militaire (...) contre la Syrie et sont responsables des conséquences régionales de cette action aventuriste", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires, selon son canal Telegram.
Tout en reconnaissant que l'attaque chimique présumée attribuée au régime de Damas était une "abomination", certains élus démocrates, comme le sénateur Tim Kaine, considèrent que les frappes lancées dans la nuit de vendredi à samedi sont illégales. "La dernière chose que le Congrès devrait faire est de donner un chèque en blanc à ce président pour guerroyer contre n'importe qui, n'importe quand. Nous devons mettre des limites claires avant qu'il ne commence une autre guerre", a dit M. Kaine, qui fut candidat à la vice-présidence des Etats-Unis en 2016, en "ticket" avec Hillary Clinton. "Aujourd'hui, c'est une frappe contre la Syrie - qu'est-ce qui l'empêchera ensuite de bombarder l'Iran ou la Corée du Nord ?", a-t-il ajouté. À l'inverse, des élus républicains se sont félicités de la décision d'engager des frappes.
Syrie une nouvelle escalade guerrière sans espoir (PCF)
14/04/2018 - PCF
Après le très probable bombardement chimique particulièrement ignominieux effectué par le régime syrien sur la population de la Ghouta, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France viennent de réaliser une attaque punitive contre plusieurs sites qu' ils ont identifiés comme étant les centres de production d’armes chimiques du régime.
L’engrenage d’actions militaires unilatérales et illégales vient donc de connaître une nouvelle escalade guerrière sans que cela ne puisse ouvrir le moindre espoir de règlement du conflit syrien. L’ONU a été une nouvelle fois mise hors jeu. Les trois pays qui ont frappé cette nuit prétendent envoyer un message de fermeté et de force du « camps occidental " contre la Syrie , et aussi contre son allié, la Russie. Ce faisant, la France joint son action à celle de Donald Trump qui est le premier à bafouer le droit international, comme il vient de le faire dans le conflit israélo-palestinien. La France parle de fermeté quand elle n’en affiche aucune face à l’entrée de l’armée turque sur le territoire d’Afrine, ni face à sa politique de nettoyage ethnique contre la population kurde.
Le message de la France continue ainsi de se brouiller et de perdre toute efficacité politique dans cette région si sensible.
Le Président de la République a annoncé une discussion au Parlement ...après le déclenchement de l’intervention de nos forces armées -une pratique impensable dans d’autres pays qu’on nous cite si souvent en exemple, comme l’Allemagne ! Il est nécessaire que ce débat permette au moins d’exiger un changement de cap pour notre politique internationale au Proche-Orient, afin que la France œuvre enfin pour un règlement politique global de tous les conflits de la région qui mettent en danger la paix dans le monde. L’après Daesh ne doit pas transformer la Syrie en un champ de manœuvre et de partage au service des logiques des grandes puissances. Le PCF soutient l’appel du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres pour la tenue d’une conférence internationale de règlement politique et de paix pour la région sous l’égide de l’ONU.
Parti Communiste Français,
vendredi 13 avril 2018
Le mépris total du mouvement social
La démocratie, c'est moi !
J'irai jusqu'au bout.
Tout sera bradé.
Les premiers de cordée en profiteront,
les autres dégageront,
comme le service public...
Programme Macron 2018/2019
Entretien télévisé. Macron prend les acteurs du mouvement social pour des cancres
Le choix de Jean-Pierre Pernault, champion du populisme antisocial et des sujets anti-grévistes, ne laissait déjà que peu de doutes sur la tonalité de l’entretien et le traitement du mouvement social. Photo : Yoan Valat/Pool via Reuters
Aucune annonce concrète. Sourd au mouvement social, le président de la République, qui comptait reconquérir les classes populaires avec cette communication au ton condescendant, risque d’avoir creusé un peu plus le fossé.
L’exercice devait lui permettre de reprendre la main face à l’ébullition sociale et sa chute de popularité, vertigineuse chez les classes populaires. Emmanuel Macron pensait pouvoir régler la question avec de la «pédagogie», et quelques grosses ficelles de communication. Mais derrière l’étrangeté qu’il y eût à évoquer la guerre en Syrie, avec image d’enfants gazés dans une salle de classe d’école primaire.. l’interview du président de la République sur TF1 ce midi s’est soldé en exercice lisse, où l’hôte de l’Elysée a pu dérouler son message sans contradiction, avec un interlocuteur balayant vite « l’image injuste » de président des riches qui lui colle à la peau.
Un mépris total envers le mouvement social
Les cheminots et agriculteurs en colère avaient été maintenus à distance du village pour ne gâcher la mise en scène. Le choix de Jean-Pierre Pernault, champion du populisme antisocial et des sujets anti-grévistes, ne laissait déjà que peu de doutes sur la tonalité de l’entretien et le traitement du mouvement social. Emmanuel Macron a fait le reste, en se défendant pourtant de tout «mépris» à l’égard des cheminots. «Je ne partage pas ceux qui voudraient opposer les usagers et les cheminots, on ne fait pas avancer le pays en opposant les uns aux autres», a-t-il avancé, alors même que sa majorité a tout faire pour focaliser l’opinion sur le statut des cheminots, que Christophe Castaner avait qualifié de « privilégiés », plutôt que sur l’avenir du service public ferroviaire. Tout en affirmant « respecter les syndicalistes », Le président de la République les accuse de « mensonges ou de fausses peurs ». « J’appelle au calme, a-t-il lancé au sujet des grèves. La bonne réponse n’est pas d’arrêter la réforme mais de la faire ensemble», a-t-il conclu, en affirmant qu’il ne dérogerait pas de sa feuille de route. Sourd aux mouvements sociaux, là où ses prédécesseurs ont toujours craint l’ embrasement de la jeunesse, Emmanuel Macron s’ est montré inflexible et autoritaire sur les mobilisations dans les universités, évacuant les sujets de fond comme la sélection, qui motive pourtant les blocages des universités. «Les professionnels du désordre doivent comprendre qu’on est dans un état d’ordre», a-t-il lancé, dans une version « nouveau monde » de la chienlit.
Nous l'avons fait !
Retour en images sur la chaîne humaine autour de l'hôpital de Douai à travers le reportage "Nous l'avons fait !"
Les dangers de la libéralisation,
l’exemple du fret
Rien ne prédisposait les hommes à développer une ville aux portes de la plaine steppique, aride et hostile, de la Crau. C’est pourtant là que la population de Miramas s’est fixée au rythme de l’extension du réseau ferroviaire. Les premiers baraquements ouvriers du XIXe siècle ont donné naissance à une cité cheminote à l’identité marquée. Ici, on sait que le rail est consubstantiel au développement du territoire et de l’industrie. La casse du fret ferroviaire n’a pas épargné l’immense gare de triage de Miramas. Configurée initialement pour traiter 3 000 wagons par jour, la plateforme n’en trie aujourd’hui plus que 500. Sur tout le territoire, le rail est délaissé au profit de la route, résultat d’une politique du tout-concurrence. La libéralisation du secteur, en 2006, n’a pas permis son développement, loin de là. Ce sont pourtant les mêmes arguments qui sont aujourd’hui employés lorsqu’il s’agit de promouvoir le « nouveau pacte ferroviaire » du gouvernement.
L'Humanité 13-04-2018
jeudi 12 avril 2018
L'objectif d'Emmanuel Macron
Ce que ne nous dira pas
Emmanuel Macron !
Il ne faut pas se raconter d'histoires, ce qu'il se passe maintenant est une bataille d'envergure qui touche la SNCF mais poursuit un objectif bien plus large. Maurice Ulrich, éditorialiste de l'Humanité, attire notre attention avec son analyse des événements de la semaine. L'objectif d'Emmanuel Macron est un objectif libéral, c'est à dire faire passer certains établissements du service public au privé. Cette bataille est la "la mère de toutes les batailles "nous disent-ils, pour faire passer d'autres reformes à venir : retraite, formation professionnelle, chômage.... Réalisation : Abrahim Saravaki
Macron mobilise les médias, mobilisons les citoyens ! (Pierre Laurent)
12/04/2018 - PCF
Mis en difficulté dans l'opinion sur la réforme SNCF et sur l'autoritarisme de ses choix politiques, Emmanuel Macron tente, à partir d'aujourd'hui sur TF1, une nouvelle offensive médiatique pour regagner le terrain perdu.
Mais, sur le fond, il ne change rien. Pour lui, il n'y a rien à négocier avec les syndicats, rien à discuter avec les étudiants, rien à amender au Parlement. Le pays ne supporte plus cette arrogance.
La pression populaire doit donc s'accentuer dans les jours et les semaines à venir pour faire reculer le président de la République et son gouvernement. Après les ordonnances et les interventions policières, ils mobilisent les médias. Mobilisons les citoyens !
Cheminots, fonctionnaires, étudiants, retraités, agents des services publics, salariés du secteur privé… les mobilisations sociales s'amplifient parce que le pays prend conscience que Macron, loin d’être « l’homme nouveau » qu’il prétendait être, agit en fait comme le représentant attitré des intérêts de la finance.
J'appelle, au nom du Parti communiste, à dire non dans tout le pays à cette politique injuste, à amplifier le soutien aux cheminots, à étendre l'entrée dans l'action de maximum de salariés sur leurs revendications, à réussir la journée interprofessionnelle d'action syndicale du 19 avril, celle de la fonction publique du 22 mai, et à préparer une grande mobilisation citoyenne le 1er mai.
Le Parti communiste propose, comme il l'a fait devant les barrages du Sautet dans l’Isère et d’Eguzon dans l’Indre, autour de l’Hôpital de Douai dans le Nord, de généraliser les chaînes humaines autour des gares, hôpitaux, Postes, tribunaux... pour mettre symboliquement sous protection citoyenne les services publics autour du slogan :
« Mon service public, j'y tiens » !!!
Nous mettons le badge édité par le Parti communiste sur ce thème à disposition de toutes et tous.
Nous proposons également d'amplifier la tenue, dans tout le pays, de réunions publiques pour discuter des contre-propositions pour une autre logique de développement des services publics, des salaires et de l'emploi. Dette SNCF, fret ferroviaire, avenir des petites lignes, financement des investissements nécessaires dans tous les services publics, avenir des communes… tout doit être sur la table.
Concernant la perspective d'un temps fort national un week-end, nous partageons l'objectif d'additionner l'énergie des secteurs en lutte et celle de tous les citoyens prêts à les soutenir. Une telle initiative n'a de sens que si elle unit les forces syndicales, les forces citoyennes et les forces politiques qui soutiennent les luttes en cours. Le PCF est disponible pour continuer à discuter des conditions à réunir pour une telle initiative.
Nous soumettons à ce débat la proposition d'organiser, sur le mode de la consultation citoyenne contre la privatisation de la Poste il y a quelques années, un immense référendum populaire sur la question de la SNCF 100 % publique. Des millions de nos concitoyens pourraient y participer.
La pression populaire doit donc s'accentuer dans les jours et les semaines à venir pour faire reculer le président de la République et son gouvernement. Après les ordonnances et les interventions policières, ils mobilisent les médias. Mobilisons les citoyens !
Cheminots, fonctionnaires, étudiants, retraités, agents des services publics, salariés du secteur privé… les mobilisations sociales s'amplifient parce que le pays prend conscience que Macron, loin d’être « l’homme nouveau » qu’il prétendait être, agit en fait comme le représentant attitré des intérêts de la finance.
J'appelle, au nom du Parti communiste, à dire non dans tout le pays à cette politique injuste, à amplifier le soutien aux cheminots, à étendre l'entrée dans l'action de maximum de salariés sur leurs revendications, à réussir la journée interprofessionnelle d'action syndicale du 19 avril, celle de la fonction publique du 22 mai, et à préparer une grande mobilisation citoyenne le 1er mai.
Le Parti communiste propose, comme il l'a fait devant les barrages du Sautet dans l’Isère et d’Eguzon dans l’Indre, autour de l’Hôpital de Douai dans le Nord, de généraliser les chaînes humaines autour des gares, hôpitaux, Postes, tribunaux... pour mettre symboliquement sous protection citoyenne les services publics autour du slogan :
« Mon service public, j'y tiens » !!!
Nous mettons le badge édité par le Parti communiste sur ce thème à disposition de toutes et tous.
Nous proposons également d'amplifier la tenue, dans tout le pays, de réunions publiques pour discuter des contre-propositions pour une autre logique de développement des services publics, des salaires et de l'emploi. Dette SNCF, fret ferroviaire, avenir des petites lignes, financement des investissements nécessaires dans tous les services publics, avenir des communes… tout doit être sur la table.
Concernant la perspective d'un temps fort national un week-end, nous partageons l'objectif d'additionner l'énergie des secteurs en lutte et celle de tous les citoyens prêts à les soutenir. Une telle initiative n'a de sens que si elle unit les forces syndicales, les forces citoyennes et les forces politiques qui soutiennent les luttes en cours. Le PCF est disponible pour continuer à discuter des conditions à réunir pour une telle initiative.
Nous soumettons à ce débat la proposition d'organiser, sur le mode de la consultation citoyenne contre la privatisation de la Poste il y a quelques années, un immense référendum populaire sur la question de la SNCF 100 % publique. Des millions de nos concitoyens pourraient y participer.
Pierre Laurent,
secrétaire national du PCF
mercredi 11 avril 2018
CONTRE LES LOIS DESTRUCTIVES
Les communistes sont vent debout
Concessions hydrauliques :
Un barrage citoyen contre la privatisation
Dimanche dernier au barrage du SAUTET
Dimanche, les militants étaient porteurs d’un fort message politique :
« Non à l’entrée du privé dans les concessions hydrauliques publiques ! »
, à l’initiative du PCF, une chaîne humaine s’est formée en Isère, dans la commune de Corps, afin de s’opposer au bradage du patrimoine hydraulique de notre pays.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et Sénateur est venu soutenir
la mobilisation contre la privatisation des barrages
Nos camarades et ami.e.s de la Haute Savoie se réconfortent après
leurs participation à la chaine humaine
Nous sommes tous des cheminots
samedi à Thonon
Les militants communistes sont allés au devant des usager.e.s pour expliquer pourquoi il est nécessaire pour tout le monde de soutenir le mouvement des cheminot.e.s
Prochain rendez-vous vendredi dans les gares du Chablais
À l’Assemblée nationale,
un nouveau front de la bataille du rail
L’examen du projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire a débuté hier et sera voté le 17 avril. La majorité veut passer en force pour décourager les mobilisations syndicales. Les députés de gauche ferraillent dans l’Hémicycle.
Avant le débat dans l’Hémicycle, les députés de l’opposition avaient eu la désagréable surprise de découvrir, le matin, que la majorité LREM avait profité du week-end pour déposer des amendements en catimini, qui remettent en cause le travail effectué en commission. « Le gouvernement a réécrit à lui seul un projet de loi d’une brutalité totale, tant sur la forme que sur le fond. Il procède ainsi à la désorganisation délibérée du travail parlementaire, s’est indigné le groupe parlementaire de la France insoumise. D’une main, il accuse les cheminots, les syndicats et les usagers révoltés de ne pas jouer le jeu du dialogue, de l’autre, il méprise et censure le pouvoir législatif. » À la mi-journée, avant le début des débats, des parlementaires communistes et insoumis s’étaient rendus au rassemblement organisé par les cheminots sur l’esplanade des Invalides, à deux pas du Palais Bourbon. « Le passage en force et les coups bas de la majorité, qui ne respecte décidément rien du travail législatif, démontrent sa fébrilité face à l’ampleur des mobilisations sociales », estime Hubert Wulfranc. « On va se battre ! On va relayer la colère et les revendications légitimes des cheminots, car ce projet de loi est un nouveau cadeau fait au marché, aux entreprises et actionnaires du privé, au détriment de l’intérêt général », dénonce le député PCF de Seine-Maritime, dont le groupe GDR a déposé plus de quarante amendements.
Pour le groupe Nouvelle Gauche, Christophe Bouillon a présenté une motion de rejet préalable, dénonçant la méthode choisie par le gouvernement, du recours aux ordonnances au mépris du travail parlementaire. « Découvrir des amendements au dernier moment est très regrettable », juge le député socialiste de Seine-Maritime, qui dénonce également une « transposition ultralibérale » du pacte ferroviaire européen. « Rien dans l’ensemble des textes européens ne demande l’extinction du statut des cheminots, a expliqué le député socialiste. Pas plus qu’ils n’exigent de transformer le statut de la SNCF en société anonyme. » En effet, le gouvernement a prévu par le biais d’un nouvel amendement d’inscrire dans la loi le principe du changement de statut de la SNCF.
Pour le groupe Nouvelle Gauche, Christophe Bouillon a présenté une motion de rejet préalable, dénonçant la méthode choisie par le gouvernement, du recours aux ordonnances au mépris du travail parlementaire. « Découvrir des amendements au dernier moment est très regrettable », juge le député socialiste de Seine-Maritime, qui dénonce également une « transposition ultralibérale » du pacte ferroviaire européen. « Rien dans l’ensemble des textes européens ne demande l’extinction du statut des cheminots, a expliqué le député socialiste. Pas plus qu’ils n’exigent de transformer le statut de la SNCF en société anonyme. » En effet, le gouvernement a prévu par le biais d’un nouvel amendement d’inscrire dans la loi le principe du changement de statut de la SNCF.
« S’il y a des privilégiés à la SNCF, ce n’est pas là où l’on croit ! »
« L’ouverture à la concurrence, vous la préparez depuis trente ans en démantelant méthodiquement l’entreprise publique », a dénoncé Loïc Prud’homme en réponse aux « éléments de langage » répétés en boucle par la majorité LREM sur les « contrevérités » qui seraient véhiculées par les opposants à la réforme. « L’argument de la dette de 46 milliards brandi par chaque porte-flingue du gouvernement sur tous les médias permet de faire avaler à l’opinion publique le passage en société nationale à capitaux publics, un premier pas vers la privatisation ! a lancé le député LFI. L’exemple de GDF en 2004 est là pour nous le rappeler malgré vos démentis. » « S’il y a des privilégiés à la SNCF, ce n’est pas là où l’on croit ! a également lancé Loïc Prud’homme à la ministre des Transports, qui fut directrice de la stratégie de la SNCF entre 2002 et 2007. En 2017, les membres du comité exécutif, MM. Pepy, Jeantet ou encore Mme la ministre Parly se sont partagé une rémunération nette de 2,5 millions d’euros. Des salaires des principaux dirigeants que rien ne justifie, vu leur bilan ! » Le bras de fer parlementaire, légitimé par des mobilisations sociales d’ampleur et une opinion qui leur est de plus en plus favorable, ne fait que commencer.
Chef de la rubrique Politique
de l'Humanité
jeudi 5 avril 2018
Mon train j'y tiens
la bataille du rail
ne fait que commencer !
Déclaration adoptée par le Conseil national du PCF des 30 et 31 mars 2018
Dans tout le pays se lève un vent de contestation contre la politique Macron.
Les patient·e·s, les personnels de l'hôpital public, des EHPAD refusent les logiques comptables et veulent des soins de qualité ; les enseignant·e·s et les parents d'élèves sont vent debout contre les fermetures de classes ; les étudiant·e·s manifestent pour une université de l’égalité et de la réussite, les usager·e·s et les cheminot·e·s tiennent à leur train et refusent la privatisation de la SNCF ; les locataires et leurs associations se mobilisent pour préserver le logement social, les usager·e·s et les personnels se lèvent pour des services publics de qualité et de proximité contre la braderie aux grands groupes du CAC 40 de l’eau, de l’énergie, des aéroports, de la Française des jeux… Les femmes revendiquent des moyens financiers et humains pour conquérir l’égalité sans tous les domaines. Les maires et les élu·e·s s'élèvent contre les politiques d'austérité qui frappent les collectivités locales. Les retraité·e·s se sont mobilisé·e·s le 15 mars pour faire valoir leur droit à une vie décente. La mobilisation du 22 mars, par son ampleur, sa diversité, nous a fait rentrer dans une nouvelle mobilisation sociale dans tout le pays.
Les communistes sont avec celles et ceux qui luttent. Elles et ils portent des propositions qui s'attaquent à la finance en proposant notamment une pétition pour que l’argent des banques et de la BCE soit mis à disposition des services publics. Ils travaillent à les rendre publiques, comme ils l'ont fait lors d'une conférence de presse le 20 mars pour la SNCF. Par leurs initiatives, ils cherchent à élargir le mouvement afin d’ouvrir un grand débat national posant l'avenir des services publics comme une réponse moderne aux besoins des habitant·e·s. C'est de notre République qu'il s'agit, de notre capacité collective à permettre l'exercice réel des droits fondamentaux pour toutes et tous les citoyens, quels que soient leur lieu de résidence et leur situation sociale.
Les communistes sont déterminé·e·s à agir avec les habitant·e·s, les organisations syndicales, les salarié·e·s, agents du service public, les forces politiques de gauche et écologistes et tous les élu·e·s attaché·e·s au développement de leur territoire pour s’opposer aux casses programmées, œuvrer au développement des services publics, construire des filières industrielles utiles pour le développement de la France. Notre proximité est une force, nous la mettons au service des luttes.
Les communistes appellent à faire du 19 avril une nouvelle grande journée de lutte et de mobilisation.
SNCF : la bataille du rail ne fait que commencer !
Les communistes soutiennent et seront aux côtés des cheminot·e·s lors des journées programmées, dont la première aura lieu le mardi 3 avril. Ils seront présent·e·s dans les 280 comités locaux de sauvegarde d’une gare, d’une ligne.
La bataille de l’opinion sera décisive. Près de 1 000 gares ont déjà fait l’objet d’au moins une distribution de tracts.
Nous appelons toutes les organisations du Parti à programmer et à poursuivre les distributions de tracts, à organiser des débats autour des propositions qui ont été présentées par notre secrétaire national et les parlementaires communistes, à participer à toutes les initiatives publiques pour la SNCF.
Concernant les collectes de solidarité, nous demandons aux organisations du Parti de se rapprocher systématiquement des responsables syndicaux cheminots de leur secteur pour voir concrètement les modalités à suivre.
Le badge « Mon train, j’y tiens » est devenu un outil à la fois de popularisation de la lutte et de solidarité concrète. Vendons-le massivement.
Appelons les fédérations, en lien avec les conseillères et conseillers régionaux communistes-Front de gauche, les Adecr à interpeller les présidences de Région. Soutenons nos élu·e·s, nos maires pour gagner la bataille de l’opinion publique.
Tour de France des hôpitaux et EHPAD
D’ici juin, les parlementaires communistes auront visité de très nombreux établissements. Le 21 avril, la commission Santé-Protection sociale propose une journée de travail pour élaborer un projet de financement de l’hôpital public. Le 5 juillet, une rencontre se tiendra à l’Assemblée nationale avec les actrices et les acteurs de l’hôpital. Un grand mouvement doit se lever pour marquer, à l'automne, de nouveaux choix budgétaires dans le cadre du PLFFS.
Énergie / Alstom
Le secteur Énergie se met en grève à partir du 3 avril.
Dimanche 8 avril, nous lançons notre campagne contre la privatisation des barrages hydrauliques à Sautet, dans l’Isère et à Éguzon dans l'Indre, et le 28 avril, nous serons dans les Pyrénées. Un cahier d’acteur énergie est en préparation. La tournée des sites d’Alstom par les parlementaires communistes se poursuit.
Les éboueurs / les Ford / les Carrefour / les Air France...
Dans tout le pays, les communistes rencontrent et soutiennent les salarié·e·s et leurs luttes pour défendre l'emploi, donc l'intérêt collectif.
Éducation nationale
►Dans les universités, le mouvement s’amplifie. Les organisations communistes aident l’UEC, le MJCF qui jouent un rôle essentiel dans le mouvement. Les parlementaires communistes sont sollicités dans plusieurs assemblées générales de professeur·e·s, comme d’étudiant·e·s.
Conseils aux victimes, solidarités concrètes, mobilisations, les organisations du Parti ne céderont rien face aux attaques de groupuscules d’extrême droite.
Une pétition est en préparation pour la liberté d’expression, la liberté d’opinion face à l’interdiction de nombreux débats dans les facultés.
►Dans ce moment de lutte dans l’Éducation nationale, le réseau École organise le samedi 26 mai une journée de travail pour enrichir nos propositions et nourrir les débats.
►Face à la ségrégation dans les universités, nous appelons les organisations du Parti, en lien avec l’UEC et le MJCF, les Adecr, à agir pour la préparation des inscriptions post-bac avec des syndicalistes étudiant·es. Nous n’acceptons pas que des milliers de bachelier·e·s se retrouvent sans affectation, ou dans une filière qu'ils n’ont pas choisie.
Culture
L'appel de Montreuil à la tenue de nouveaux États généraux de la culture suscite une adhésion forte. Les communistes sont partie prenante des combats contre la casse du service public de la culture et la précarisation des artistes et acteurs culturels.
Fonction publique
Personnels de maisons d'arrêt, fonctionnaires territoriaux, fonctionnaires de justice… Nous sommes de tous les rassemblements pour porter leurs revendications.
Démocratie – Changement de Constitution
Les organisations du Parti, en lien avec nos groupes parlementaires, l'Anecr, prolongent localement les propositions du colloque du 5 mars organisé au Sénat. Tout changement constitutionnel ne peut se faire sans débat, sans information aux citoyen·nes.
Egalité femmes/hommes
Nous sommes de tous les mouvements et actions en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes. Les mouvements qui se lèvent en France et dans le monde contre toutes les violences faites aux femmes sont au cœur de nos combats quotidiens pour l'émancipation. Notre engagement et nos propositions nourrissent ce mouvement pour débarrasser notre société de la domination sexiste.
Les territoires oubliés : pour l’égalité et la dignité
Nous soutenons les élu·e·s locaux/ales qui s’investissent dans l’appel de Grigny. Le samedi 9 juin, les fédérations des Hauts-de-France, leurs élu·e·s appellent à marcher sur l’Élysée pour qu’aucun territoire ne soit oublié de la République. Toutes les organisations du Parti travaillent à créer les conditions de la participation la plus large possible à cette marche.
Retraite des agriculteurs
La proposition de loi du groupe GDR à l’initiative d’André Chassaigne et d'Huguette Bello pour revaloriser les retraites agricoles, votée à l’Assemblée nationale, a été présentée au Sénat le 7 mars par le groupe CRCE. Le gouvernement a organisé un vote bloqué empêchant le vote au Sénat le 7 mars.
Faisons signer largement la pétition qui circule dans les fédérations rurales, sous format papier et sur le site change.org. Nous devons porter un maximum de signatures à Matignon avant le 16 mai, date à laquelle le groupe CRCE présentera à nouveau la proposition de loi au Sénat.
Logement social : un droit pour tous
Les actions se multiplient contre la loi Élan. Les maires communistes ont pris de nouveaux arrêtés anti expulsions.
Libertés syndicales
Le Syndicat des avocats de France a recensé des centaines de syndicalistes menacés de licenciement pour faits syndicaux. Les communistes sont activement solidaires.
Loi asile – Immigration
De nombreux militant·e·s communistes sont des actrices, acteurs de solidarité envers les migrant·e·s. De nombreuses déclarations montrent la colère vis-à-vis de la loi asile-immigration.
En collaboration avec des associations et des militants solidaires, le Parti communiste a travaillé à l'écriture d'un manifeste pour une France hospitalière et fraternelle. Il sera présenté le 19 avril à Paris et permettra d'ouvrir le débat public sur la loi asile-immigration.
Le 1er mai, bien sûr, nous serons aussi dans la rue et nous appelons les cellules, les sections, les fédérations à organiser le maximum de points de vente du muguet.