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samedi 17 mai 2025

Notre combat est internationaliste : pas de paix sans justice !

Solidarité avec le peuple palestinien.
Le conseil national du PCF a voté a l'unanimité, le 16 mai 2025, cette résolution.

Notre combat est internationaliste : pas de paix sans justice !

Lire la résolution : pcf.fr/resolution_palestine_cn170525

#FreePalestine #Gaza #JusticeForPalestine #PCF #SolidaritéInternationaliste


 

🏳️‍🌈 17 mai – Journée internationale de lutte contre les LGBTQIphobies 🏳️‍🌈

Face à l’internationale fasciste, nos fiertés seront toujours révolutionnaires ✊


De Trump à Meloni, une offensive réactionnaire mondiale s’attaque aux droits des femmes, des personnes LGBTQI+ et de toutes les minorités. La France n’est pas épargnée : les violences, les campagnes transphobes, les femmes bi qui subissent une hypersexualisation ou encore les mutilations subies par les personnes intersexes en sont la preuve.

Le PCF réaffirme plus que jamais son engagement aux côtés des personnes LGBTQI+ en France et dans le monde.

Pour nous, combattre les LGBTQIphobies, c’est lutter contre le capitalisme, le patriarcat et l’extrême droite.

Lire le communiqué (disponible aussi en story) : https://www.pcf.fr/lgbt_face_extreme_droite

#17mai #LGBTQI #PCF #FierEsEtRévolutionnaires #Communisme #Solidarité #SantéPourTous #StopLGBTQIphobies








vendredi 16 mai 2025

Abonnez-vous à la chaine de l'humanité 

Paris Police 1900 : La série censurée par Bolloré ?



Paris Police 1900 prouve que l'audiovisuel français peut produire de grandes séries populaires, historiques et politiques. A tel point qu'elle se serait attirée les foudres de Vincent Bolloré, à la tête du groupe Canal+, producteur et grand argentier du cinéma français. Veut-il réécrire l'Histoire en plus des séries télé qui le dérangent ?



Il fallait voir la tête déconfite de Robert Kennedy Jr, ministre de la Santé de l’administration Trump, lorsqu’en pleine audition parlementaire au Congrès états-unien mercredi, Ben Cohen, 74 ans, cofondateur de la marque de crèmes glacées Ben & Jerry’s, a, en compagnie d’autres militants, interrompu la séance pour décrier le soutien des États-Unis à Israël dans son entreprise génocidaire à Gaza.

« Le Congrès finance des bombes pour tuer des enfants », s’est-il exclamé, avant d’être expulsé brusquement de la salle. Menotté, puis traîné par les policiers dans les couloirs du Capitole de Washington, ce partisan de Bernie Sanders et fervent opposant à la colonisation dans les territoires palestiniens a martelé : « Il faut qu’ils laissent rentrer la nourriture dans Gaza, qu’ils nourrissent les enfants qui crèvent de faim. » Et en finir avec la complicité.

Choose Europe For Science, une recherche pour quoi faire 



Cinq cents millions et cent millions. Ridicule.

Malgré l’ambition affichée, Macron ne donne pas à la recherche française les moyens de répondre à autre chose qu’aux intérêts des investisseurs.

L’enveloppe annoncée par Emmanuel Macron et Ursula Von der Leyen, réunis à la Sorbonne, est bien loin de reboucher le trou de 1,2 milliard d’euros coupé dans le dernier budget de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Avant cela, 4 universités sur 5 finissaient déjà l’année dans le rouge.

Un pansement sur une fracture ouverte ? Même pas.

Derrière les grands discours sur l’excellence et l’innovation, l’État français continue d’abandonner ses chercheurs et ses universités. Dans les dernières coupes budgétaires, 539 millions d’euros étaient coupés au budget de la recherche sur l’énergie, le développement et les mobilités durables. Alors, sur quelles thématiques vont bien pouvoir travailler les chercheurs étrangers qui vont être embauchés en France ?

L’important est de savoir où l’on va. Que voulons-nous faire de notre recherche ? Les investissements étrangers dans la recherche française sont la porte ouverte à une recherche uniquement tournée vers le profit. Voulons-nous de cette recherche ? Ou bien voulons-nous une recherche répondant aux besoins humains ?

Nous avons besoin d’une recherche ambitieuse au service des défis sociaux, écologiques et démocratiques. Sans souveraineté, nous n’y parviendrons pas.

Une recherche utile ne s’improvise pas. Une recherche utile, ça se planifie. Elle part de la prévision des besoins humains et va jusqu’à la planification de notre industrie. Elle n’a pas besoin de beaux discours et de promesses en l’air, elle a besoin de moyens concrets.

Camille Mongin
secrétaire nationale de l’UEC





jeudi 15 mai 2025

DEVELOPPER L'ACCÈS AUX SOINS DE PROXIMITÉ 
POUR TOUS
AVEC LES CENTRES PUBLICS DE SANTÉ
RENDEZ-VOUS LE 23 MAI



 

Dernière partie de l'entretien avec Richard Lopez qui explique le besoin d'un projet politique porté par l'Etat en co-construction avec la médecine libérale.




UNE AUTRE APPROCHE QUE LA SEUL RÉPRESSION,


Ce matin sur BFMTV, Denis Öztorun, maire communiste de Bonneuil-sur-Marne, remet les pendules à l'heure.

👉 Drogue, violence, absence de perspectives : pour que la jeunesse puisse se construire un avenir positif, il est temps de redonner des moyens à l'école, aux collectivités, aux services publics.

📢 À partager massivement.

#Jeunesse #Éducation #ServicesPublics #Communisme










mercredi 14 mai 2025

À PROPOS DU DRAME DU 10 MAI À ÉVIAN, COMMUNIQUÉ DU PCF CHABLAIS

SOUTIEN ACTIF AU POMPIERS ET 

AU SERVICE PUBLIC

 Les Communistes du Chablais , scandalisés par le drame qui s'est déroulé le 10 mai dernier à Évian les Bains , expriment leur profonde sympathie à l'égard du pompier volontaire, agressé dans l'exercice de ses fonctions, ainsi que leur empathie à sa famille et leur soutien actif à ses camarades de travail. Ils condamnent avec la plus grande fermeté ces rodéos nuisibles et dangereux pour la sécurité publique, (contraire à l'esprit d'un état de droit devant garantir la liberté de chacun) et les faits d'agression d'un corps d'état pacifique, utile à la sécurité de tout un pays (autant qu'à la famille de l'agresseur lui même). IIs demandent que la police nationale de proximité dispose des moyens nécessaires en hommes et en équipements pour contrôler ces pratiques, que des postes d'éducateurs soient créés et pourvus de moyens suffisants, et que la justice d'état s’exerce avec la rigueur qu’appelle la gravité des faits.

Ces violences à répétions ne peuvent se régler seulement par la répression, mais d'abord par la prévention et l'éducation, la démocratie afin de faire respecter la tranquillité publique et la liberté de tous, conditions indispensables pour donner des perspectives sociales à la jeunesse dés le plus jeune âge.

Affiche pour la manifestation du mardi 13 mai dans toute la France







 À l’Assemblée nationale, Jean-Paul Lecoq a une nouvelle fois porté la voix du peuple palestinien.

💬 « Assez d’intimidation, assez de menaces, assez de morts. »
Le silence tue, l’inaction complice. Il est temps que la France prenne des mesures concrètes et immédiates face au génocide en cours à Gaza.

📣 Reconnaissance de l'État de Palestine, sanctions contre le gouvernement israélien : des actes, pas seulement des mots.

#Palestine #Gaza #JeanPaulLecoq #AssembléeNationale #P

























mardi 13 mai 2025

GUERRE OU PAIX?

 Reproduction d'un article
de la revue "Economie & Politique" du PCF

Guerre OU paix ? - Économie et politique

Evelyne Ternant
économiste, membre du comité exécutif national du PCF

Nous ne sommes plus à l’époque décrite par Léon Tolstoï, où « guerre ET paix » coexistent et paraissent appartenir à la fatalité de l’histoire humaine. À l’heure où le stock d’armes nucléaires, entre les mains de régimes de plus en plus autoritaires, a de quoi faire disparaître plusieurs fois toute vie sur la planète ; à l’heure où le réchauffement climatique incontrôlé est une menace existentielle pour nombre d’espèces du vivant, dont l’humanité, l’option de la guerre est tout simplement irrecevable. C’est pourtant le choix que font les dirigeants du monde capitaliste qui engagent les États dans une course effrénée aux armements, en réponse à des tensions internationales dont ils portent eux-mêmes la responsabilité. Leur soutien à la guerre de nettoyage ethnique génocidaire des dirigeants israéliens contre le peuple palestinien montre jusqu’où ils sont prêts à aller
La confrontation actuelle est en effet de nature inter-impérialiste : derrière la figure d’un Trump ou d’un Poutine, et les représentations commodes qui les accompagnent — de fou capricieux pour l’un ou de monstre froid pour l’autre —, se déploie en fait la rationalité d’un affrontement géopolitique des puissances capitalistes dans un système en crise. Son moteur, le taux de rentabilité, s’affaiblit sous le poids de l’énormité des capitaux accumulés, alors que la source du profit se tarit, du fait des pressions sur l’emploi, la formation et la recherche, qui produisent des gâchis humains et laminent la productivité globale. L’impérialisme américain, touché lui aussi par la crise de suraccumulation financière et bousculé par la concurrence chinoise, joue son va-tout en poussant ses avantages à l’extrême : la guerre commerciale et la domination monétaire pour aspirer les capitaux du monde entier sur son territoire et consolider la puissance de ses multinationales ; la contrainte politique et diplomatique sur ses « alliés » pour qu’ils prennent à leur charge une part croissante des coûts de la domination militaire américaine sur le monde. L’objectif est de concentrer les forces militaires contre la Chine, le « rival systémique », selon l’expression en vogue dans les milieux européens.

Dans le contexte de cette crise systémique de rentabilité du capital, le contrôle des richesses mondiales devient un enjeu croissant. Le conflit autour du contrôle du gaz, du pétrole, des métaux stratégiques ukrainiens et de la mer Noire est le versant caché de la guerre. L’ouverture du sous-sol ukrainien aux multinationales américaines et européennes depuis l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement pro-occidental en 2014 a fait partie du casus belli* pour la Russie. Le commissaire européen Maroš Šefčovič n’a-t-il pas présenté le partenariat UE-Ukraine conclu en 2021 comme « un élément essentiel pour consolider notre approvisionnement en matières premières et notre statut géostratégique » ? Un pari quelque peu compromis par les visées de l’impérialisme américain sur ce même sous-sol, avec la conclusion prochaine de l’accord sur les minerais ! De même, la guerre dans la région africaine des Grands Lacs, à l’origine de millions de morts et de réfugiés, est-elle aussi un terrain d’affrontement entre grandes puissances pour le contrôle économique des richesses minières de la République démocratique du Congo.

En dépit des rodomontades des dirigeants européens sur la conquête d’une autonomie européenne et leur prétendue volonté de sortir de la tutelle de l’oncle Sam, les gestes politiques et le tropisme vont dans le sens de la capitulation et restent dans la tradition de l’atlantisme et de la vassalisation. Les 800 milliards d’euros de dépenses d’armement proposés par l’UE, sortis soudainement des critères de Maastricht, montrent une fois de plus qu’il existe des marges de manœuvre, même dans le cadre des traités actuels. Ce sont les choix politiques des gouvernements européens qui, au lieu de les utiliser pour les services publics et la protection sociale, les destinent systématiquement au soutien au capital, en l’occurrence ici pour le complexe militaro-industriel, dont celui des États-Unis, qui profitera largement des achats européens.

Mais surtout, cette logique de surarmement, initiée d’ailleurs avant l’élection de Trump, qui vient en appui d’une guerre économique sans merci sur les ressources et les débouchés, sous pression d’une masse de capitaux à l’affût de rentabilité, conduit inévitablement à la brutalisation des rapports internationaux. Dans l’après-guerre, le fameux « équilibre de la terreur » a maintenu le monde dans un état de guerre « froide » sans basculer dans un affrontement militaire mondial parce que, entre autres causes, dans les conditions du capitalisme monopoliste d’État social (CMES) de la période 1945-1975, l’amélioration générale des conditions de vie était compatible avec la valorisation du capital à taux de profit élevé. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. La crise systémique du capitalisme actuel et les concurrences exacerbées qu’elle génère rendent plus que probable la tentation d’utiliser ici ou là, voire à une échelle large, l’énorme stock d’armes qui s’accumule.

Les peuples ne peuvent pas, ne doivent pas laisser faire. La bataille pour la paix ne vise pas seulement l’absence de guerre. Elle se gagnera en faisant valoir les exigences sociales et écologiques et en construisant une alternative progressiste.

En premier lieu, en France, il s’agit de contrer la politique budgétaire du gouvernement qui, avec son projet de 40 milliards de réduction des dépenses publiques en 2026, couplé à l’intention d’augmenter le budget militaire de 50 milliards d’ici 2030, ne peut que provoquer de grandes souffrances sociales et affaiblir le potentiel de développement de notre pays, à un moment où les besoins d’emplois et de formation explosent dans nombre de secteurs d’activité. Avec ce budget procyclique, non seulement le gouvernement Bayrou va aggraver la récession en France, mais il se situe à contre-courant de ce que d’autres gouvernements européens sont en train de comprendre tardivement. L’Allemagne, par exemple, prévoit 500 milliards d’euros de dépenses publiques nouvelles, pas seulement militaires, pour faire face aux besoins d’infrastructures et aux mutations des systèmes productifs. C’est bien l’avenir de notre pays qui se joue dans cette vision budgétaire rétrograde, où l’on prétend mettre fin aux déficits par la baisse des dépenses publiques, en oubliant que les bonnes dépenses, celles qui génèrent de l’efficacité sociale, font les recettes futures. Il n’est pas question, en revanche, de remettre en cause les dépenses de soutien au capital, qu’il s’agisse des aides publiques aux entreprises sans critères sociaux et écologiques, ou des intérêts de la dette, désormais premier poste budgétaire, captés par la finance mondiale, depuis que les gouvernements libéraux ont choisi de soumettre le financement des États aux marchés financiers.

Nous ne pourrons résister à ces vents mauvais qu’avec la perspective crédible d’une alternative à construire avec toutes les forces progressistes politiques, syndicales, associatives : il faut débattre sans tabou avec les citoyens du diagnostic sur la situation actuelle, et des mesures de transformation nécessaires pour approfondir et actualiser le programme du Nouveau Front populaire. C’est le sens de l’initiative organisée par la revue *Économie et Politique* du 28 mars dernier, dont ce numéro se fait largement l’écho. Une journée de rencontre « Contre l’austérité, pour une alternative » s’est déroulée à la Bourse du travail à Paris, avec le soutien du Parti de la gauche européenne, en réponse à l’appel lancé par quatre économistes issus des différents courants de la gauche : Frédéric Boccara, Liêm Hoang Ngoc, Dany Lang et Nicolas Dufrêne. Par-delà leur diversité théorique et politique, leur texte d’appel, qui s’intitule « Se renouveler pour sortir de l’austérité et conjurer la catastrophe à venir », rappelle « la nécessité — non seulement sociale, mais aussi économique — d’une augmentation vigoureuse des dépenses publiques et sociales » et propose une « triple novation d’approche : un rôle de plus en plus décisif des capacités humaines (emploi, formation et services publics), l’urgence d’une refonte écologique des productions et des consommations, l’exigence d’une approche internationale, coordonnée ».

Pour l’humanité et la planète, il n’y a pas d’autre option que celle de la paix.

« Nous devons désarmer les mots, pour désarmer les esprits et désarmer la Terre », avait écrit le pape François. En effet, la bataille des idées et des mots doit être menée pour déconstruire les discours qui brandissent les menaces et répandent les peurs pour mieux faire accepter aux peuples les sacrifices de l’économie de guerre. Mais il faut aussi, pour gagner la paix, que des mobilisations populaires puissantes et rassembleuses agissent pour le développement des biens communs et œuvrent consciemment à la construction d’un nouvel ordre économique, monétaire et financier, climatique et démocratique mondial.

lundi 12 mai 2025

CONFÉRENCE PALESTINE DE PIERRE STAMBUL, Margencel le 9 Mai 2025

 COMPTE-RENDU

CONFÉRENCE PALESTINE
DE PIERRE STAMBUL

Auditorium du Collège de Margencel Vendredi 9 Mai 2025


Cette initiative de l’AFPS (Association France Palestine Solidarité) du Chablais a été soutenue et popularisée par le comité local du NFP Chablais. .

Pour savoir qui est Pierre Stambul :

https://ujfp.org/pierre-stambul-les-grandes-lignes-de-mon-temoignage-au-proces-intente-contre-olivia-zemor-lyon-16-mars-2021/

Pour savoir ce qu’est l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix): https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_juive_française_pour_la_paix

Voici un entretien récent de Pierre Stambul sur France Culture qui correspond bien à une grande partie de son intervention lors de cette conférence :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/divers-aspects-de-la-pensee-contemporaine/la-libre-pensee-une-voix-juive-pour-la-paix-7634850

L’intervention de Pierre Stambul et les questions-réponses qui l’ont suivie  ont été enregistrées: cet enregistrement est à notre disposition (2H15).

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Ce qu'on a retenu de ce long discours sans note et sans support de Pierre Stambul :

  1. l’identité juive va au-delà de la religion juive puisque des athées, des agnostiques se réclament comme juifs,

  2. les juifs religieux sont historiquement des convertis, et suivant leur parole sainte ils ne peuvent pas retourner en terre sainte tant que le messie n’y est pas revenu,

  3. la Palestine n’est pas un territoire historique des Juifs : rien ne prouve cette supercherie utilisée par les sionistes bien avant la création de l’état d’Israël,

  1. le sionisme est essentiellement un colonialisme, qui plus est de la pire espèce puisqu’il ne tolère pas la présence d’autochtones dans les territoires colonisés. Et Israël un avant-poste du monde occidental au Moyen-Orient.

  2. le sionisme se veut donc une construction territoriale pour les seuls juifs, en récupérant la religion juive,

  3. la gauche israélienne et le syndicat de travailleurs « La Histadrout », toujours membre de la CSI (Confédération Syndicale Internationale) aux côtés de la CGT, ont été des piliers de la construction du sionisme,

  4. dès avant la seconde guerre mondiale, les sionistes se sont tournés vers les dirigeants « antisémites » du monde entier en leur proposant de rassembler les juifs dans un territoire donné,

  5. la notion de sémite n’a pas de sens,

  6. la situation de Gaza et de la Cisjordanie ne pouvait être qu’une bombe prête à exploser un jour ou l’autre, ce qui là a correspondu à l’entrée en Israël du 7 Octobre 2023 faisant 1200 morts dont 400 militaires israéliens, avec des débordements sur les civils qui initialement n’étaient pas envisagés,

  7. la population palestinienne et notamment gazaouie a une histoire très forte de solidarité sociale et un très haut niveau d’éducation (seulement 1 % d’illettrés) mais cela risque de ne pas être suffisant face à l’acharnement d’Israël,

  8. il n’y a pas de solution ni celle à 2 états, ni celle à un état avec les 2 communautés : seul un retour à avant la création d’Israël correspondrait le mieux à l’Histoire de la Palestine (où, comme dans tout le reste du monde, il y avait des juifs mais très minoritaires).

Pierre Stambul n’a pas évoqué de lui-même tous les éléments qui actuellement montrent que les choses bougent en faveur des Palestiniens : pense-t-il qu’il est trop tard pour les palestiniens de Gaza et de Cisjordanie? Et même la salle en est resté à parler de prises de position de personnalités en oubliant le positionnement par exemple du gouvernement espagnol au sein de l’UE.

Même s’il déclare avoir des différences avec ce mouvement dont il a rencontré des dirigeants, il ne considère pas le Hamas comme une organisation terroriste, n’abordant pas non plus la façon dont cette organisation a été aidée par les israéliens et les occidentaux : le 7 octobre est un acte de résistance armée qui a dégénéré avec des individus qui n’étaient pas initialement prévus pour cette incursion dans le territoire israélien.

Libérer tous les otages ne résoudra rien et devrait même selon lui accélérer l’annexion définitive de Gaza et de la Cisjordanie par Israël qui continue aussi à bombarder le sud Liban, le sud de la Syrie et des camps iraniens.

Pierre Stambul n’a pas parlé des révélations du New York Times sur le fait que les services israéliens et occidentaux étaient au courant, soit disant sans y croire vraiment, de la préparation de cette incursion du Hamas : je devine qu’il considère que l’annexion était déjà en cours depuis longtemps et qu’elle n’avait donc pas besoin de ce prétexte pour se poursuivre et s’amplifier.


Confrontations d'idées à gauche

Guerre ou paix ? L'éditorial d'Évelyne Ternant inscrit ce numéro dans un contexte international qui suscite les pires inquiétudes. Les efforts de Trump pour réaffirmer l'hégémonie contestée de l'impérialisme américain viennent aggraver les périls écologiques, économiques, politiques, et poussent les logiques de guerre qui travaillent le monde à des degrés qui peuvent s'avérer incontrôlables.

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Nous ne pourrons résister à ces vents mauvais qu’avec la perspective crédible d’une alternative à construire avec toutes les forces progressistes politiques, syndicales, associatives, conclut-elle.

 

C'est pour y contribuer que notre revue a pris l'initiative de la rencontre qui s'est déroulée le 29 mars dernier à la Bourse du Travail de Paris sur le thème :« se renouveler à gauche contre l'austérité, pour une alternative », avec le soutien et la participation du Parti de la Gauche européenne. La plus grande partie de ce numéro est consacrée à rendre compte de ces échanges.




Au cours de la journée, économistes se réclamant de différents courants de la pensée économique, actrices et acteurs du mouvement social, responsables politiques ont convergé sur l'urgence d'agir en commun, en France et en Europe, contre l'austérité et ses conséquences délétères, non seulement pour les services publics mais pour toute la société. Des points de vue différents se sont exprimés sur les causes profondes de ces fléaux, ou sur la meilleure façon de dégager les moyens financiers d'une alternative. C'est précisément la confrontation de ces points de vue qui peut faire renaître la perspective d'une issue de progrès à la crise de civilisation.

C'est dans cet esprit que notre rubrique Théorie, formation poursuit depuis plusieurs numéros la revue des grandes figures de la pensée économique hétérodoxe. Les bouleversements qui agitent le monde contemporain à un rythme accéléré interpellent nos acquis théoriques et appellent à relancer recherches et confrontations.

Ce sera l'objet de la rencontre à laquelle la Fondation Gabriel Péri, avec la participation de notre revue, invite samedi 24 mai prochain. Ce sera la conclusion d'un séminaire consacré à l'analyse des évolutions d'un capitalisme à la recherche d'un « nouveau paradigme », et l'ouverture de nouveaux travaux associant économistes, historiens, philosophes, sociologues et acteurs du mouvement social. La matinée sera axée sur l'actualité et sur ce que fait Trump à la mondialisation capitaliste. La séance de l'après-midi commencera à faire le point de ce que l'on peut dire des transformations systémiques sous-jacentes aux événements que nous vivons.



achat possible : pcfchablais@gmail.com