JEUNES ET ÉTUDIANT.ES, ACTIFS SALARIE.ERS, RETRAITÉ.ES
DEMAIN, JEUDI 4 SEPTEMBRE 2025 comme chaque année, les communistes du Chablais vous accueilleront sur leur stand à la foire de Crète, avenue des Vallées.
JEUNES ET ÉTUDIANT.ES, ACTIFS SALARIE.ERS, RETRAITÉ.ES
DEMAIN, JEUDI 4 SEPTEMBRE 2025 comme chaque année, les communistes du Chablais vous accueilleront sur leur stand à la foire de Crète, avenue des Vallées.
Plusieurs dizaines de milliers de civils se sont rassemblées à Tel-Aviv, sur la place des Musées, pour clore une journée de solidarité avec les otages à Gaza et demander la fin de la guerre. La conclusion de la « journée de perturbations », débutée par le blocage de routes et l’organisation de manifestations dans une dizaine de localités à travers le pays.
L’objectif de la mobilisation était ainsi de maintenir la pression sur le premier ministre, Benyamin Netanyahou, afin qu’un accord de cessez-le-feu soit mis en place. Le cabinet de sécurité, cénacle ministériel restreint et habilité à prendre des décisions stratégiques, se réunissait justement le même jour.
Dans une vidéo diffusée à l’issue de la réunion, Benyamin Netanyahou n’a fait que confirmer ce qu’il répète depuis plusieurs semaines déjà : « Je dirai une chose : cela a commencé à Gaza, et cela se terminera à Gaza, a-t-il lancé. Nous ne laisserons pas ces monstres là-bas, nous libérerons tous nos otages, et nous veillerons à ce que Gaza ne représente plus jamais une menace pour Israël. » Selon plusieurs médias israéliens, la rencontre s’est achevée sans autre décision que celle de reprendre les débats d’ici à la fin de la semaine.
« Ça suffit ! », a hurlé Silvia Cunio, lors d’une allocution donnée au début du rassemblement à Tel-Aviv. Ses deux fils, Ariel et David, sont retenus depuis 690 jours dans la bande de Gaza. Elle s’exprimait aux côtés des deux compagnes de ses fils, toutes deux ex-otages libérées durant des trêves. « Le plus important en ce moment, c’est que les otages reviennent le plus vite possible parce que chaque minute compte », a déclaré Carmel Madmon, biologiste de 37 ans.
La semaine dernière, le premier ministre israélien a ordonné l’ouverture de négociations pour libérer les derniers captifs, sans donner de détails ni avoir fait référence à une proposition des médiateurs (Égypte, États-Unis, Qatar), acceptée par le Hamas. « La balle est désormais dans le camp israélien », annonçait ainsi, dimanche 17 août, au Caire, Diaa Rashwan, le directeur des services de renseignement égyptiens.
Loin de se préoccuper de la mise en place rapide d’une trêve, Benyamin Netanyahou multiplie plutôt les appels à la poursuite des massacres. L’annexion de Gaza-ville – du moins ce qu’il en reste, alors que l’écrasante majorité du territoire a été rasée – a ainsi été lancée et semble vouée à se poursuivre jusqu’à son terme.
Selon le site Al-Mayadeen, le projet d’accord prévoit un retrait de 1 000 mètres du nord et de l’est de Gaza – à l’exclusion d’Al-Shujaiya et de Beit Lahia -, ainsi qu’un échange de dix Israéliens toujours retenus contre 140 Palestiniens condamnés à la réclusion à perpétuité et soixante autres condamnés à des peines de plus de quinze ans. Enfin, 1 500 personnes détenues depuis le lancement de l’offensive en cours à Gaza devraient être libérées. Le tout avec une trêve qui pourrait s’étendre à soixante jours.
49 Israéliens sont toujours présents dans l’enclave, dont au moins 27 ont été déclarés morts par Israël. Les Palestiniens, eux, continuent de subir un génocide entamé il y a près de 23 mois. Les meurtres de civils au sein de la bande de Gaza continuent de se multiplier. 35 civils ont été assassinés sur la seule journée du mardi 26 août, a par exemple annoncé la Défense civile gazaouie.
Au total, ce sont 62 819 Palestiniens qui ont été tués en toute impunité, selon le ministère de la Santé de Gaza, dont les estimations ont de grandes chances d’être en deçà de la réalité. L’un des derniers exemples de la stratégie meurtrière d’Israël date du lundi 25 août, lorsque cinq journalistes palestiniens ont été assassinés – face caméra, aux côtés de secouristes et de civils – lors du bombardement de l’hôpital Nasser, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
L’armée israélienne s’est justifiée en affirmant… avoir visé une caméra du Hamas destinée à « filmer ses troupes ». Le groupe palestinien a rejeté, mardi soir, les déclarations de Tel-Aviv. Le Hamas estime qu’il s’agit « d’une allégation infondée, dépourvue de toute preuve, et visant uniquement à échapper à la responsabilité juridique et morale d’un massacre ».
Du côté des États-Unis, fidèle allié d’Israël malgré la multiplication des crimes de guerre, l’émissaire spécial Steve Witkoff a annoncé que le président, Donald Trump, mènera, mercredi 27 août, une « grande réunion » à la Maison Blanche. Y sera discuté « un plan très complet sur le jour d’après », selon le proche de l’élu républicain.
Le même président qui avait lancé, en février dernier, l’idée d’une prise de contrôle totale de la bande de Gaza pour y bâtir la « Riviera du Moyen-Orient ». Un projet rendu possible par la déportation des derniers survivants de longs mois de bombardements, d’une famine et d’un génocide.
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