Article épinglé
lundi 17 mars 2025
samedi 15 mars 2025
24 MARS, JOURNÉE POUR LES SERVICES PUBLICS
PROGRAMME DE LA JOURNÉE
10H - Table ronde n°1 - Les services publics au service de l’intérêt général
Notre société fait face à de multiples crises sociales, économiques, environnementales… Celles-ci ne pourront être surmontées qu’à condition d’avoir des services publics dégagés des enjeux de la rentabilité immédiate et ne répondant qu’à un seul et même objectif : l’intérêt général.
Avec :
- Emmanuel Maurel, député
- Fabien Gay, sénateur, directeur du journal L’Humanité
- Caroline Chevé, secrétaire générale de la FSU.
14H - Table ronde n°2 - Mobilisations et tensions
Les services publics sont le lieu de tensions politiques très fortes entre d’une part les attaques multiples dont ils sont l’objet et d’autre part les résistances d’usagers et d’agents qui s’y construisent autour d’aspirations partagées. Comprendre ces mobilisations et ces transformations à l’œuvre, c’est créer les conditions de leur protection et de leur développement.
Avec :
- Natacha Pommet, secrétaire générale de la CGT fonction publique
- Frédéric Boccara, responsable de la commission économique du PCF
- Haut fonctionnaire, membre du CESE à confirmer
16H - Table ronde n°3 - À la conquête des biens communs
Régies publiques, place des usagers et des agents publics dans l’élaboration des besoins, revalorisation des métiers de la fonction publique territoriale…, les élections municipales de 2026 sont l’occasion de faire émerger des propositions fortes et rassembleuses d’appropriation collective des services publics de proximité et de l’ensemble de nos biens communs.
Avec :
- Philippe Rio, président de la Coopérative des élu·e·s communistes, républicain·e·s et citoyen·ne·s, maire de Grigny
- Muriel Ternant, responsable de la commission services publics du PCF et conseillère régionale
- Séverine Romme, directrice générale des services de l’établissement public Est-Ensemble.
19H - Face à face - Quels moyens pour les services publics ?

vendredi 14 mars 2025
Sophie Binet : « Pour les travailleurs, rien de pire que l’économie de guerre »
À l’heure où les bouleversements géopolitiques se multiplient depuis l’investiture de Donald Trump, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, dénonce le discours belliciste d’Emmanuel Macron et plaide pour une stratégie industrielle et sociale européenne, qui renouerait avec un multilatéralisme en direction du Sud global.
voir l'humanité de ce vendredi
Nous sommes face à une accélération profonde de l’histoire. Mais la tendance de fond est à l’œuvre depuis des années. La CGT n’a cessé d’alerter sur ce danger. Avec l’élection de Trump se concrétise l’alliance entre l’extrême droite et les milliardaires, incarnés par Elon Musk. Ce dernier n’est pas un cas isolé, il représente une oligarchie. La preuve la plus flagrante est l’alignement de la tech américaine. Aujourd’hui comme hier, pour le capital, l’argent n’a pas d’odeur.
jeudi 13 mars 2025
L'ÉTAT D'URGENCE CULTURELLE ! "VIVE LE CULTURE"
- Vive la Culture est une initiative nationale du PCF qui aura plusieurs rendez-vous dans le pays, de taille et de forme très diverses. A Paris, l'événement aura lieu à la Bellevilloise le 23 mars, de 14h à 16h environ et sera tissé d’interventions d’artistes, de syndicalistes et politiques, dont celle de Pierre Dharréville, délégué national du PCF à la culture. Cette initiative du PCF sera concomitante, le même jour, d’initiatives de la CGT spectacle. Tout cela participe d’un bouillonnement de colères et de prises de positions dont nous souhaitons favoriser l'expression que nous espérons rendre davantage visibles.
mercredi 12 mars 2025
MANIFESTATION SAMEDI 22 MARS CONTRE LE RACISME ET LE FASCISME
MANIFESTATION PARTOUT EN FRANCE, CONTRE LE SACRIFICE DE L'UNIVERSITÉ ET LA RECHERCHE
À Marseille, syndicats et université dénoncent un budget au rabais
Pour protester contre les coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur, syndicats et étudiants ont manifesté mardi 11 mars devant la fac Saint-Charles.
Des nouvelles mobilisations sont annoncées dès aujourd'hui mardi 11 mars dans l’enseignement supérieur et la recherche (ESR). Les enseignement mais aussi le personnel administratif et les étudiants protestent contre les coupes budgétaires qui mettent en péril ce service public. Fait rarissime : c'est une intersyndicale forte d'une quinzaine d'organisations qui appellent à ces mouvements.
« On risque de mettre la clé sous la porte » : face à l’inquiétude des universités, les mobilisations se poursuivent
mardi 11 mars 2025
LE SACRIFICE DE LA RECHERCHE ET DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR PUBLICS
Le 11 mars, jour du CNESER budgétaire, le monde académique se mobilise à l’appel de l’intersyndicale. Les communistes réaffirment avec force la nécessité d’une loi de finances rectificative afin de renforcer l’enseignement supérieur, la recherche publique et, plus largement, l’ensemble des services publics.
Le budget 2025 de l'enseignement supérieur et de la recherche français est catastrophique. La loi de finance adoptée par 49.3 le 6 février dernier a accompli le tour de force d'être pire que le projet du gouvernement Barnier.
La mission interministérielle de l'enseignement supérieur et de la recherche perd plus de 900 millions par rapport à 2024. Aucun programme de cette mission n'est épargné à la maigre exception de celui finançant les universités dont la hausse atteint à peine le niveau de l'inflation, à la suite de la mobilisation institutionnelle de décembre dernier. On note avec stupéfaction la baisse de près de 28% du programme consacré aux recherches sur l'énergie et le développement durable, celle de 2,31% sur le programme vie étudiante et celle de 0,4% sur le programme finançant les organismes de recherche. Le montant des sommes consacrées aux bourses est revu à la baisse tout comme la subvention du CNRS qui baisse de près de 100 millions d'euros avec une conséquence directe sur l'emploi titulaire qui devrait reculer de 150 postes en 2025.
L'ESR public est en crise, on va maintenant assister à la disparition d'une partie des laboratoires et des formations supérieures publiques, pour le plus grand profit de l'ESR privé par essence inégalitaire.
À l'heure où la communauté scientifique internationale se mobilise pour défendre ses collègues américains, victimes des coupes budgétaires drastiques imposées par Musk et Trump, véritables artisans de l'antiscience, et tandis que le ministre français de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste, prétend les soutenir, il est plus que jamais temps que la France se dote des moyens nécessaires pour développer la recherche et garantir son accès à toutes et tous.
D’autant plus que le pays semble en mesure de consacrer 5 % de son PIB à la Défense et à la course aux armements, tandis que l’objectif de 3 % du PIB pour la recherche publique et l’enseignement supérieur reste inatteint.
Un effort budgétaire est urgent et peut se financer par des prélèvements sur les profits capitalistes qui n'ont jamais atteint un tel niveau ainsi que par la fin du crédit impôt recherche et des « plans d’investissement d’avenir » pour réinjecter ces moyens directement dans les établissements.
L’heure est à l’action pour une autre politique, fondée sur la paix, le progrès environnemental, social et scientifique.