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mercredi 29 mars 2017

Actu' du mardi du PCF


 Dernière ligne droite avant le 1ere tour


L’image du candidat, donné quatrième, est en nette progression.
Actuellement estimé à 14 % d’intention de vote par la plupart des instituts de sondage, et donné systématiquement devant Benoît Hamon au premier tour, Jean-Luc Mélenchon bénéficie d’une image de plus en plus appréciée, selon une étude Odoxa. Depuis un débat où il a marqué les esprits, le candidat de la France insoumise soutenu par le PCF a vu sa cote de confiance monter à 40 % , ce qui le place pour la première fois à la deuxième place du classement, derrière Emmanuel Macron. 38 % des sondés s’estiment surpris « en bien » par Mélenchon, qui, non content d’être le candidat de gauche le mieux placé, gagne aussi 12 points chez les sympathisants de droite, 9 points chez ceux du FN et 8 points chez les « sans proximité partisane ». Placé devant Fillon en termes de confiance et de sympathie, Mélenchon ne l’a toutefois pas encore doublé au niveau des intentions de vote. Il est également donné par Odoxa comme étant celui qui réussit la plus belle campagne, juste derrière Emmanuel Macron, toujours favori.

Le « cabinet noir » de François Fillon 
et la caverne de Platon


Les sondages qui tentent de nous guider vers un résultat préétabli dans l’élection présidentielle, le « cabinet noir » de François Fillon et le mécanisme du vote utile ont donné du grain à moudre à Maurice Ulrich, journaliste de l’Humanité. Réalisation : Abrahim Saravak



dimanche 26 mars 2017

Où sont les vraies racines de l’explosion de l’Europe ?

Alors qu’on célèbre le 60ème anniversaire du Traité de Rome, tout le monde s’accorde à dire que l’Union Européenne va mal. Bruno Odent, journaliste à l’Humanité et auteur du livre "Europe, état d’urgence",  analyse les racines de  mal et expose les perspectives. Réalisation : Abrahim Saravaki




vendredi 24 mars 2017

Jolis costards et grandes fortunes


l’autre visage de la campagne présidentielle



L’un des prétendants à la présidence de la République joue l'entremetteur pour l’argent, un autre est activement soutenu  par la presse aux mains de grandes fortunes, une autre encore est applaudie par les patrons... Ceci a donné du grain à moudre à Maurice Ulrich, journaliste à l’Humanité, qui voit la lutte des classes derrière toutes ces opérations. Réalisation :  Abrahim Saravaki.

Comment faire face au FN ? 
Débat en direct avec Patrick Apel-Muller



Jeudi 23 mars, l'Humanité a publié un dossier "Ils font face au FN". À cette occasion, Patrick Apel-Muller, le directeur de la rédaction de l'Humanité a répondu à vos questions en direct sur la page facebook de l'Humanité

Élections législatives 2017

La France en commun


L'humain d'abord !

mercredi 22 mars 2017

Manifestation "Migrants"

MIGRANTS

REPONDRE A L'URGENCE / S'ATTAQUER AUX CAUSES


CONSTRUIRE UN MONDE DE JUSTICE 
ET DE PAIX


Samedi 18 mars, les associations venant en aide aux migrants, rassemblées par le Réseau Solidarité Migrants Chablais, étaient présentes Place des Arts à Thonon



► du respect de la Convention de Genève sur les réfugiés politiques et la création de deux statuts spécifiques pour les réfugiés économiques et les réfugiés climatiques

► de la réorientation des missions de Frontex pour le sauvetage et l'ouverture de voies d'accès légales vers l'Europe, sans condition, pour sécuriser les migrants et lutter contre les trafiquants

►de l'abrogation du « visa Balladur » qui a fait 10 000 morts dans la mer d'Anjouan et d'une refonte complète des politiques de visas en France incluant la régularisation des sans-papiers


►de la mise en place de structures d'accueil adaptées et des dispositifs de soutien médical et scolaire des enfants dans le respect des Droits des Enfants définis par l'ONU.

►d'un plan d'urgence global en faveur des migrants et de leurs familles à Calais et la révision des accords du Touquet de 2003 entre la France et l'Angleterre.

►de l'abrogation des directives de Dublin



Actu' du PCF mardi 21 mars

Industrie : Stop la casse !


Ensemble, construisons une majorité 
de progrès pour la France

PCF Parti communiste français


mardi 21 mars 2017

55 ans les accords d'Evian

Il y a 55 ans 
Le 19 mars 1962, les accords d'Evian



AFP
L'annonce du cessez-le-feu le 19 mars à 12 heures en Algérie fut d'abord, ici, en France, celle d'un immense soulagement. Enfin, cette guerre allait prendre fin. Depuis plusieurs années déjà, le retour de cercueils, l'arrivée de blessés avait mis fin au mythe gouvernemental de simples «opérations de maintien de l'ordre» dans «nos départements français d'Afrique du Nord».

Il n'en avait pas toujours été ainsi. Quand éclata la rébellion algérienne du 1er novembre 1954, combien dans notre pays en étaient encore aux trois départements français enseignés à l'école?
Le premier ministre de l'époque, Pierre Mendès France, son ministre de l'Intérieur, François Mitterrand, affirmaient que l'Algérie était la France et que ces mouvements ne relevaient que de simples opérations de police. Seuls, alors, en tant que parti, les communistes revendiquaient le droit du peuple algérien à disposer de lui-même.
La guerre devait durer près de huit ans. Guerre sans nom mais chaque jour des hommes mouraient: combattants de l'Armée de libération nationale (ALN), soldats français tombés dans une embuscade. La guerre d'Indochine était terminée depuis juillet 1954. L'armée française ne pouvant accepter sa défaite de Diên Biên Phu criait à la trahison sans comprendre que l'ère du colonialisme avait pris fin. Mais la situation en Afrique du Nord était différente. Nous n'étions plus cette fois à des milliers de kilomètres de la métropole mais à une heure d'avion, avec un million de pieds noirs, originaires de France, d'Espagne ou d'Italie. Combien de familles françaises comptaient des leurs de cet autre côté de la Méditerranée?
Il fallut des années pour remonter ce courant colonialiste. Des hommes de progrès, dans la France de 1956, n'avançaient-ils pas l'idée que la France de 1789 était meilleure que l'Islam?
Des batailles ont eu lieu comme en témoigne un film comme celui de Bertrand Tavernier «la Guerre sans nom», rappelés se rassemblant dans une église parisienne pour marquer leur refus, soldats tirant les sonnettes d'alarme des trains pour freiner leur départ, se barricadant dans une caserne de Rouen avec le soutien des communistes de la ville, alors dirigés par Roland Leroy.
Et combien de manifestations, toujours réprimées par la police, se soldant par des heures d'emprisonnement dans les commissariats de Paris et de sa banlieue, notamment.
Manoeuvres sans résultats
Une partie du peuple français crut alors que la venue du général de Gaulle au pouvoir allait achever cette guerre. «Je vous ai compris», avait-il dit aux mutins d'Alger. Mais bientôt, c'est aux combattants algériens qu'il s'adressait en en leur proposant la «paix des braves». Manoeuvres de part et d'autres sans résultats. Le temps des capitulations était passé et le peuple algérien, martyrisé, exigeait l'indépendance.
Il fallut pourtant encore quatre années de guerre, quatre années de luttes. En Algérie d'abord où le peuple, enfermé dans des camps, quadrillé dans les villes, continuait d'affirmer sa confiance dans le FLN. En France où les manifestations se multipliaient.
En 1961, la manifestation pacifique des Algériens de la région parisiennne, violemment réprimée par la police du préfet Papon, marqua le soutien total de ces immigrés envers le FLN de la même façon que les manifestants et manifestantes algérois brandissant le drapeau algérien avaient montré l'échec de la politique colonialiste. Le 17 octobre, des centaines de manifestants pacifiques ont été tués, blessés, jetés dans la Seine, enfermés dans les camps avant d'être envoyés en Algérie d'où beaucoup ont disparu.
Le 8 février 1962, après une nuit terroriste des partisans du colonialisme à Paris où une petite fille fut défigurée par une charge de plastic visant le ministre gaulliste André Malraux, des milliers de Parisiens vinrent manifester à la Bastille, contre les tueurs de l'OAS et pour la paix en Algérie par la reconnaissance du droit à l'indépendance.
La police du ministre Frey et du préfet Papon chargea au métro Charonne un cortège paisible. Sur les neuf morts, huit étaient communistes et tous membres de la CGT.

Les pourparlers de paix, engagés alors à Evian, entre représentants du gouvernement français et des combattants algériens s'accélèrent. Le 18 mars, un accord était signé, le cessez-le-feu proclamé pour le 19 mars à midi. Ce jour est désormais celui de la fin de cette guerre, celui de la fin d'un cauchemar de près de huit années.


vendredi 17 mars 2017

Se loger à Paris


Ian Brossat en débat interactif

Habiter Paris.... Un droit, une chance, une galère ? Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris, en charge du logement et de l'hébergement d'urgence était l'invité de la page Facebook de l'Humanité pour un débat interactif en direct avec les internautes, mardi 14 mars 2017. 
www.facebook.com/humanite.fr/


Poursuivis pour avoir occupé 
un immeuble abandonné...



En 2009, huit étudiants sans logement se sont installés dans cet immeuble vide du 69 rue de Sèvres à Paris. Refusant toute négociation, la riche propriétaire des lieux les a fait expulser et condamner en justice à lui verser plus de 80 000 euros.
Neuf ans plus tard, le bâtiment est toujours inoccupé, le jugement a été cassé et l’affaire est de nouveau portée en justice.
Devant la cour d’appel de Paris, ce sont cette fois 250 000 euros qui sont réclamés aux anciens squatteurs.


jeudi 16 mars 2017

MIGRANTS

MIGRANTS
REPONDRE A L'URGENCE / S'ATTAQUER AUX CAUSES
CONSTRUIRE UN MONDE DE JUSTICE 
ET DE PAIX

Samedi 18 mars, les associations venant en aide aux migrants, rassemblées par le Réseau Solidarité Migrants Chablais, seront présentes Place des Arts à Thonon de 10h à 18h

En cette journée de solidarité avec les migrants, la section du Chablais du Parti communiste français réaffirme son engagement pour que la France et l'Union européenne accueillent dignement des femmes et des hommes fuyant au péril de leur vie la guerre, la misère et auxquels nous devons hospitalité.


Face aux drames vécus ces derniers mois par des centaines de milliers de migrants venant chercher protection et sécurité en Europe, l'Union européenne a décidé de conduire une politique de refoulement et de dissuasion de tout espoir d'être accueillis sur notre continent.

Après avoir modestement ouvert ses portes pour accueillir quelques dizaines de milliers de réfugiés pour les deux ans à venir, l'Union européenne et les Etats membres ont décidé de mettre en place une série de dispositifs visant à maintenir les familles en détresse, le plus loin possible des frontières européennes et de renvoyer dans leur pays d'origine ceux déjà arrivés sur le territoire. Cette politique risque de bloquer des dizaines de milliers de familles aux portes de l'Europe, dans des conditions inhumaines, aux approches de l'hiver. A ce jour, seules quelques centaines de familles ont pu trouver un accueil dans le cadre des mesures de « relocalisation » de l'Union européenne. Comme Donald Tusk président du Conseil européen, le déclarait il y a quelques jours « notre première obligation est de protéger les communautés européennes ».

Ainsi, les mesures de contrôle, de surveillance des frontières sont renforcées, les centres de rétention multipliés, un tri indécent entre « bons et mauvais » migrants est mis en place, les pays frontaliers comme la Grèce et l'Italie sont pressés de bloquer les entrées sur leur territoire et la Turquie « subventionnée » pour garder les 2 millions de réfugiés syriens sur son sol. Les bidonvilles de Calais, où s'entassent 6 000 migrants, hommes, femmes et enfants, voulant rejoindre l'Angleterre, sont pour notre pays une véritable honte nationale, dont le gouvernement français est responsable et qui leur vaut les condamnations de l'ONU, du Conseil d’État et d'organismes de défense des libertés.

Au sommet de La Valette, l'Union européenne s'est efforcée, en vain, d'associer les pays africains à cette politique de rétention, en faisant jouer à ces Etats le rôle de simples sous-traitants au service d'une Europe forteresse. L'Union européenne se laissant le droit, quant à elle, de choisir les « personnes qualifiées » pouvant être accueillies sur son territoire au bénéfice de ses intérêts.

Avec ce dispositif, l'UE met en cause la Convention de Genève sur le droit d'asile, privant ces migrants du droit à déposer leur demande, ainsi que l'article 13 de libre déplacement de la Convention internationale des droits de l'homme. Cette politique est un encouragement à tous les gouvernements à s'engager dans cette voie de fermeture et la France, au-delà des discours, est particulièrement active dans ce domaine.

Pourtant, les migrants ont des droits reconnus au plan international mais les choix actuels conduisent au rejet, à l'abandon de ces populations en détresse.

D'autant que l'Union européenne et les États membres devraient s'interroger sur leurs propres responsabilités dans ce qui a conduit ces hommes et ces femmes à fuir leur pays devant la violence et la pauvreté. Il en est ainsi des conflits qui ensanglantent l'Afghanistan, l'Irak, la Libye où l'OTAN, les USA et plusieurs états européens comme la France sont directement impliqués.

La Syrie où, depuis des années, les freins mis à la recherche d'une solution politique, ont conduit à la fuite de centaines de milliers de Syriens qui s'ajoutent aux millions déjà déplacés ou réfugiés dans les pays voisins.

Mais il y a aussi les conséquences des accords de libre-échange entre l'UE et des pays africains qui ont imposé des politiques libérales prédatrices, déstructurant des économies déjà fragiles et poussant à l'exode de populations, notamment jeune et féminine, vers une Europe porteuse d'espoirs.

L'Union européenne doit faire le constat de son échec de ces politiques de puissance libérales, qui ne font qu'alimenter la montée de l'extrême droite, le rejet du faible et de l'étranger, la montée du racisme et de la xénophobie.

En France et en Europe, il existe des forces citoyennes, associatives, syndicales, politiques qui oeuvrent à ouvrir un chemin vers d'autres choix. D'abord en faveur de l'accueil de ces réfugiés dans le respect de leur dignité humaine mais aussi pour un monde de paix, de développement et du respect des droits humains, seule voie susceptible d'avancer vers des sociétés solidaires et de partage.

Ainsi, le choix de partir pour construire une vie meilleure ne sera plus dicté par le besoin de fuir la guerre et la pauvreté, mais par un choix librement décidé et respecté. Tel est le combat des communistes français, de leurs élus, notamment en faveur :

du respect de la Convention de Genève sur les réfugiés politiques et la création de deux statuts spécifiques pour les réfugiés économiques et les réfugiés climatiques

de la réorientation des missions de Frontex pour le sauvetage et l'ouverture de voies d'accès légales vers l'Europe, sans condition, pour sécuriser les migrants et lutter contre les trafiquants

de l'abrogation du « visa Balladur » qui a fait 10 000 morts dans la mer d'Anjouan et d'une refonte complète des politiques de visas en France incluant la régularisation des sans-papiers


de la mise en place de structures d'accueil adaptées et des dispositifs de soutien médical et scolaire des enfants dans le respect des Droits des Enfants définis par l'ONU.

d'un plan d'urgence global en faveur des migrants et de leurs familles à Calais et la révision des accords du Touquet de 2003 entre la France et l'Angleterre.

de l'abrogation des directives de Dublin

Telles sont les raisons pour lesquelles le Parti communiste français et ses militants demeurent engagés dans la solidarité avec les migrants.


lundi 13 mars 2017

La santé dans le Chablais


Le débat sur le projet alternatif d'organisation de l'accès aux soins dans le Chablais se poursuit.



Les Giboulées de Marx donnent aujourd'hui la parole à Michel Vuillaume, infirmier retraité des Hôpitaux du Léman, syndicaliste de la santé, et Jean-Philippe Robert, technicien territorial à la ville d'Evian, militant syndical et mutualiste, secrétaire de la section du PCF Chablais.

Maisons médicales libérales ou Centre de soins publics, quelles différences et quels objectifs ?

vendredi 10 mars 2017

Gauche-phobia

 et Macron-mania 
parmi certains anciens...



Après celui de François Bayrou, le soutien de quelques personnalités de gauche apporté dernièrement à Emmanuel Macron a donné du grain à moudre à Maurice Ulrich, journaliste à l’Humanité. « On prenait les loups pour des chiens. Tout changeait de pôle et d’épaule » dans « ce temps déraisonnable» disait Louis Aragon, nous rappelle Maurice Ulrich, en se demandant comment peut-on lutter contre l'extrême-droite en en rajoutant à droite ?! 

Réalisation Abrahim Saravaki



Regard sur l'actualité de l'Humanité
avec Patrick Le Hyaric


Lors de ce rendez-vous hebdomadaire nous soumettons plusieurs sujets marquants de la semaine au directeur de l’Humanité, Patrick Le Hyaric, afin de recueillir ses réactions et analyses. Au sommaire de l'édition du vendredi 10 mars : la famine dans la corne de l'Afrique, le droit au logement, la journée de mobilisation pour la défense du service public de la santé, les ATSEM en lutte pour leur statut, les femmes dans la révolution russe et solidarité pour Jamal Abu-Leil.



mercredi 8 mars 2017

L'actu du mardi 7 et 8 mars 2017

7 mars :


8 mars : 

« Nous prenons la rue pour revendiquer l'égalité, la liberté, le respect »

À l'heure où la justice française classe l'affaire Baupin sans suite pour prescription, comme s'il suffisait de quelques années pour effacer les violences subies par ses victimes, la mobilisation féministe est, plus que jamais, une exigence brûlante.
Ce mercredi 8 mars, à l'occasion de la journée internationale de luttes pour les droits des femmes, nous prenons la rue pour revendiquer l'égalité, la liberté et le respect. Nous sommes nombreuses et nombreux à résister aux mesures réactionnaires des gouvernements américain, polonais, espagnol ou russe ; nous sommes nombreuses et nombreux à exiger, pour 2017, l’égalité professionnelle, la constitutionnalisation du droit à l’avortement, de réels moyens humains et financiers pour lutter contre les violences faites aux femmes ou encore l’égal accès à tous les pouvoirs et toutes les responsabilités.
Les programmes de François Fillon, Marine le Pen ou Emmanuel Macron sont aux antipodes de telles exigences, ce que nous avons fortement dénoncé samedi 4 mars, lors de notre convention pour une République féministe.
Autant de raisons pour faire de ce 8 mars un moment fort de nos mobilisations, en participant massivement à cette journée d’action et de grève pour les Droits des femmes.
Avec Pierre Laurent, leur secrétaire national, les militant-es communistes seront donc aux côtés des associations féministes et des forces syndicales, dès 15h40, Place de la République, avant de défiler jusqu’à Opéra*.

Hélène Bidard et Laurence Cohen, Co-responsables de la commission Droits des femmes et féminisme du PCF

8 mars, les droits des femmes c’est tous les jours
JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES
DANIEL ROUCOUS
MERCREDI, 8 MARS, 2017

Cette année, le thème du 8 mars Journée internationale de la Femme retenu par l’ONU est « Planète 50-50 d’ici 2030 : Les femmes dans un monde du travail en évolution », autrement dit l'égalité Hommes/Femmes (Femmes/Hommes).
Cette égalité se heurte à des inégalités persistantes en matière de droits (égalité professionnelle et salariale, précarité et flexibilité, parité des fonctions professionnelles et électives, retraite, violence, autorité parentale etc.) ou à des remises en cause (avortement, harcèlement, planning-familial) et si théoriquement le droit du travail s’étoffe un peu, en pratique c'est une autre histoire. Aperçu chiffré des inégalités entre les femmes et les hommes et avis du Défenseur-des-droits sur l'égalité-femmes-hommes

Tour d’horizon des droits propres aux femmes étant entendu qu’elles bénéficient aussi des droits des hommes et des citoyens.

http://www.humanite.fr/8-mars-les-droits-des-femmes-cest-tous-les-jours-601317


mardi 7 mars 2017

"Marre de faire toujours plus avec moins"

Hôpitaux, services publics


A l'appel de syndicats et associations du secteur de la santé, plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé ce mardi 7 mars à Paris. Infirmiers, aides-soignants, assistantes sociales, éducateurs spécialisés avaient été rejoints par d'autres représentants des services publics pour dénoncer ensemble la dégradation de leurs conditions de travail

L’hôpital malade des cadences infernales

Les personnels dénoncent la dégradation des conditions de travail à l'hôpital européen Georges-Pompidou à Paris devenu  un « hôpital-usine ». Une marche forcée à la rentabilité du secteur à l’origine de la mobilisation nationale du jour. 


Cela a pris feu comme une traînée de poudre. En quelques semaines, l’appel à la journée de grèves et de manifestations prévue ce 7 mars dans la santé et l’action sociale, initialement lancé par les syndicats CGT, FO et SUD, a été relayé par des appels locaux, départementaux, de professionnels (internes des hôpitaux, infirmiers, anesthésistes, psychiatres, étudiants, travailleurs sociaux) et a débordé largement ces secteurs, avec l’appel des fonctionnaires à se joindre à l’action.



samedi 4 mars 2017

En direct de Mediapart:

 La gauche est-elle 
condamnée à la division ?


Avec Denis Sieffert, Marie-Christine Vergiat, Ana Gomes et Frédéric Sawicki.




Philippe Rio, maire PCF de Grigny, l'une des communes les plus pauvres de France, dans l'Essonne, en appelle au rassemblement des représentants d'une gauche, digne et responsable.
  •      Philippe Rio, maire PCF de Grigny : «Lettre à Benoît et Jean-Luc»


«Cher Benoît, cher Jean-Luc, à Grigny comme ailleurs, vos carrières, vos querelles, on n’en a rien à faire»

Je suis maire d’une ville où plus d’un enfant sur deux vit sous le seuil de pauvreté. Dans cette ville, la santé est devenue un luxe. Dans cette ville, le plafond de verre contraint une partie de la jeunesse à renoncer à ses rêves. Dans cette ville, des gens ne mangent pas toujours à leur faim…
Cette ville, ma ville, est une ville populaire. Il y manque des médecins, des enseignants, des policiers, des assistants sociaux. Cette ville, c’est Grigny. Mais cela pourrait être n’importe quelle autre ville populaire. Nous sommes victimes de la ségrégation sociale et territoriale, de la discrimination à l’adresse, de ce système qui fabrique de l’exclusion, de la résignation et de la violence.
Les Grignois, comme l’ensemble de nos concitoyens modestes, ne peuvent plus attendre pour l’égalité. Ils ont besoin d’une hausse immédiate des salaires. Il faut redonner des moyens à l’école de la République et renouer avec la police de proximité. Nos concitoyens veulent des logements dignes, des transports de qualité, une énergie propre et moins chère, un environnement respirable. Ils doivent pouvoir se soigner et continuer à être fiers d’un système de sécurité sociale qui émancipe de la loi du plus fort.
Cher Benoît, cher Jean-Luc, à Grigny comme ailleurs, vos carrières, vos querelles, on n’en a rien à faire. L’urgence dans ce pays est sociale. Elle est celle de l’égalité réelle, des droits sociaux, du climat. Ensemble faisons le constat que ce quinquennat est un rendez-vous – encore – manqué pour les classes populaires. Construisons des propositions d’urgence pour les habitants de nos quartiers. Nous voulons la mise en œuvre de droits réels. Nous n’accepterons plus le saupoudrage de la politique de la ville, des politiques dites prioritaires, toutes ces expressions de solidarité, voire de charité.
Je vous invite à Grigny pour que vous vous rendiez compte de l’état de nos vies, de ces peurs face au quotidien, de ces résistances autant que des espoirs immenses. Je vous invite à venir dire aux Grignois, les yeux dans les yeux, qu’ils peuvent attendre cinq ans supplémentaires pour une vraie politique de gauche, que la victoire de la droite populiste, ou de l’extrême droite fasciste, ce n’est pas grave. Que la cure libérale de Macron, ça ne leur fera pas de mal.
Messieurs, la vraie raison de l’engagement à gauche est ici. Elle est dans ces vies qui se brisent face à la précarité, à l’exclusion et à la misère. Au lieu de cela, vous hésitez, vous posez des principes, vous discutez. Et, dans l’entre soi d’une salle de restaurant, vous décrétez que le rassemblement est impossible. L’excuse ? L’Europe. Trop facile ! 
Tout cela, ce n’est que de la petite politique. Où est le sens du commun ? Où est l’intérêt général dans cette guéguerre ? L’Europe que nous refusons, nous la combattions ensemble dès 2005. Nous pourrions rouvrir le même front en 2017. Mais par votre obstination à chercher le plus petit diviseur commun, vous vous apprêtez à faire perdurer trente années d’inégalités.
Vos divisions tuent l’espoir d’une politique ambitieuse qui pourrait mettre fin à l’insupportable. L’union est un combat quotidien. Dans nos quartiers, nous le mettons en œuvre tous les jours pour survivre. Alors pourquoi pas vous ?
Pire, vous vous apprêtez à dégoûter encore un peu plus de la politique ceux qui ne peuvent plus attendre. Messieurs devant l’Histoire, soyez dignes ! Pour le petit peuple que nous sommes, prenez vos responsabilités, rassemblez-vous !

Philippe Rio est maire PCF de Grigny (Essonne), ville de 30 000 habitants au sud de Paris dont 90% du territoire est classé en politique de la ville. Cette commune la plus pauvre de l’Essonne et parmi les plus pauvres de France a fait l’objet, en juillet, d’un rapport interministériel qui a mis en lumière les difficultés quotidiennes que rencontrent ses habitants dans l’accès aux soins, à l’éducation, à la justice et à la sécurité.


Regard sur l'actualité 6


L'Humanité
vendredi 3 mars 2017


Lors de ce rendez-vous hebdomadaire nous soumettons plusieurs sujets marquants de la semaine au directeur de l’Humanité, Patrick Le Hyaric, afin de recueillir ses réactions et analyses. Au sommaire de l'édition du vendredi 3 mars : le coût du capital, l'agriculture au cœur de nos vies, la justice dénigrée, la dette grecque et Maradona

vendredi 3 mars 2017

Tournant dans l’élection,

 la Gauche devant 
une responsabilité historique


La convocation de François Fillon ce matin par les juges d'instruction aux fins de mise en examen et l'ouverture de la voie vers une éventuelle levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, demandée dans le cadre d'une enquête judiciaire, ont donné du grain à moudre à Maurice Ulrich, journaliste à l’Humanité. La question est qu’attendent tous les électeurs de Gauche qui soutiennent J.L. Mélenchon et B. Hamon ? C’est clair, Ils attendent une réponse de gauche à cette responsabilité historique face à la droite et l’extrême droite. 

Réalisation : Abrahim Saravaki

jeudi 2 mars 2017

Macron et Fillon :

les frères jumeaux du néolibéralisme 


Maintien de l'austérité budgétaire et de politiques néolibérales à l'échelle européenne, poursuite des exonérations de cotisations sociales patronales, baisse de l’imposition des hauts revenus et des revenus du capital à travers sa réforme de l'ISF, de l'impôt sur les sociétés et la flat tax à 30 %, baisse de 60 milliards d’euros des dépenses publiques, suppression de 120.000 fonctionnaires, casse des droits des chômeurs, suppression des régimes spéciaux de retraite… le programme d'Emmanuel Macron, entièrement soumis aux exigences du MEDEF, est une déclaration de guerre aux travailleurs du pays.
Loin d'apporter des réponses nouvelles, il fait la part belle à de vielles recettes inefficaces pour l'emploi et conduirait à la dégradation de services publics essentiels à la réponse aux besoins sociaux. Sa réforme de l'unedic fragiliserait considérablement l’indemnisation du chômage et la négociation collective dans son ensemble. La suppression des régimes spéciaux dégraderait le droit à la retraite pour des millions de français. Le droit à l'éducation serait quant à lui mis à mal par un projet qui casse le cadre national et créerait une École à plusieurs vitesses et le droit logement par l'absence totale de propositions en faveur du logement social.


Maron       Fillon

Quant aux mesures soi-disant favorables aux catégories populaires et moyennes comme la suppression des cotisations salariales, la revalorisation d'allocations ou encore la suppression de la taxe d'habitation, force est de constater que l'augmentation du pouvoir d'achat promise serait annulée par la casse de la protection sociale et le recul des services publics, en particulier dans les communes, qui seraient pénalisées tant par la baisse de leurs ressources que par la réduction du nombre d'agents territoriaux.
François Fillon découvre aujourd'hui qu'il a un frère jumeau dont le programme partage exactement le même logiciel néolibéral.

 Avec Macron, le capital peut dormir tranquille


Macron    Bayrou

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF