Hôpitaux, services publics
A l'appel de syndicats et associations du secteur de la santé, plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé ce mardi 7 mars à Paris. Infirmiers, aides-soignants, assistantes sociales, éducateurs spécialisés avaient été rejoints par d'autres représentants des services publics pour dénoncer ensemble la dégradation de leurs conditions de travail
L’hôpital malade des cadences infernales
Les personnels dénoncent la dégradation des conditions de travail à l'hôpital européen Georges-Pompidou à Paris devenu un « hôpital-usine ». Une marche forcée à la rentabilité du secteur à l’origine de la mobilisation nationale du jour.
Cela a pris feu comme une traînée de poudre. En quelques semaines, l’appel à la journée de grèves et de manifestations prévue ce 7 mars dans la santé et l’action sociale, initialement lancé par les syndicats CGT, FO et SUD, a été relayé par des appels locaux, départementaux, de professionnels (internes des hôpitaux, infirmiers, anesthésistes, psychiatres, étudiants, travailleurs sociaux) et a débordé largement ces secteurs, avec l’appel des fonctionnaires à se joindre à l’action.