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mercredi 31 mai 2017


Le PCF spolié de son temps d'antenne!

Suite au recours déposé par En Marche !, le Conseil constitutionnel s'est réuni pour réexaminer le temps d'expression audiovisuelle des formations politiques  lors de la campagne officielle des législatives. 
La préconisation du Conseil constitutionnel à l'attention du CSA augmente, à juste titre, le temps de parole, initialement prévu à 7 minutes, des formations représentées à l'élection présidentielle mais ne disposant pas de groupe de parlementaire. Ceci pour réduire l'écart avec le temps accordé au PS et à LR, respectivement 2h et 1h44 pour rappel.
En revanche, cette revalorisation n'est pas préconisée pour le PCF qui s'est vu attribué 5 pauvres minutes pour présenter le bilan de ses parlementaires et le programme de ses 524 candidats et candidates. Le prétexte de cette discrimination est que ce temps de parole a été fixé à l'Assemblée nationale dans le cadre d'une représentation proportionnelle entre les groupes parlementaires. Résultat, le PCF est scandaleusement spolié dans cette mascarade démocratique.
Suite à la décision du Conseil constitutionnel, ce temps d'antenne doit être revu.
André Chassaigne président du groupe PCF Front de Gauche à l'Assemblée nationale en appelle publiquement et par courrier officiel à l'intervention de Claude Bartolone, président de l'Assemblée Nationale et Pierre Laurent, secrétaire national de Parti communiste adresse également un courrier au président du CSA, Olivier Schrameck, pour que ce déni de démocratie soit corrigé sans délai.

Parti Communiste français

Paris, le 31 mai 2017


Campagne officielle: 
On a retrouvé Ubu roi, il est au CSA !


Le Conseil constitutionnel suite à un référé d’En Marche doit donner un avis sur le temps d’antenne pour la campagne audiovisuelle officielle

A cette occasion, le PCF dénonce avec force le scandale du partage du temps d’antenne. 
Disposant de deux groupes parlementaires, à l’Assemblée et au Sénat, 
et présentant 524 candidats, 
le PCF se verra « généreusement » attribuer 5 minutes, 

contre 2h au PS et 1h44 à LR. Un parti qui ne dispose pas de groupe parlementaire mais présente plus de 75 candidats aura lui 7 minutes de temps d’antenne.
On a retrouvé Ubu roi, il est au CSA !

Le PCF demande au Conseil constitutionnel de faire cesser cette farce anti démocratique et que les règles promises d’équité soient respectées.



mardi 30 mai 2017

HISTOIRE : RÉVOLUTION RUSSE

8 mars 2017, 
100ème anniversaire du début 
de la Révolution russe

Manifestants dans les rues de Pétrograd (actuel Saint-Pétersbourg) 
derrière une banderole réclamant le droit de vote aux femmes, en février 1917. Photo : AFP

Appel-pétition lancé par Annie Lacroix-Riz, professeure émérite d’histoire contemporaine à Paris VII, par Georges Gastaud, philosophe, et Jean Salem, philosophe, Univ. Paris I Panthéon-Sorbonne.

A l’approche du 100ème anniversaire du 7 novembre 1917, tout se passe comme s’il s’agissait surtout, pour certains milieux politico-médiatiques cautionnés par certains universitaires, d’en présenter une version grossièrement manichéenne, teintée d’acharnement anticommuniste, anti-bolchevik et antisoviétique.
Non seulement Octobre n’aurait été qu’un « putsch » bolchévique interrompant l’aimable cours démocratique initié par la Révolution russe de février, non seulement les bolcheviks n’auraient joué aucun rôle important en février 1917, non seulement l’immense soulèvement prolétarien et paysan qui prépara, ponctua et suivit le 7 novembre 1917 n’aurait pas comporté de caractère authentiquement démocratique, populaire et socialiste, non seulement ses suites se seraient révélées tout uniment catastrophiques pour la Russie et pour l’humanité, mais tout ce processus se serait déroulé – de même que la construction ultérieure de l’URSS – dans un contexte purement russe et chimiquement pur, quasi exempt d’interventions impérialistes furieuses, de défense sanglante et exacerbée de leurs privilèges par les classes dépossédées, d’écrasement brutal de la révolution ouvrière en Allemagne, puis de montée du fascisme, du nazisme, du franquisme et des militarismes, du Japon impérial à l’Europe occidentale (Hongrie, Italie, Espagne…).
Les signataires du présent texte sont atterrés de voir des professionnels du champ historique se fondre dans l’air vicié de notre époque anticommuniste, « postmoderne » et anti-progressiste en abondant, sans scrupules méthodologiques excessifs, le dossier hyperboliquement à charge de l’Octobre russe. Ceux-là même qui évoquent avec commisération la trop « naïve » historiographie d’hier et qui dénoncent les « partis-pris » propres à la conjoncture politique qui suivit Stalingrad, le 8 mai 1945* et l’émergence d’un puissant parti communiste en France, ne s’interrogent pas une seconde sur la configuration politique actuelle dans lequel ils déploient leur réflexion « historique » soi-disant critique : offensive néolibérale mondiale, annexion à l’orbe euro-atlantique des ex-pays socialistes, domination de Berlin sur la « construction européenne », poussée du FN et droitisation de la société française, casse des conquêtes sociales du CNR liées à l’action des ministres communistes de 1945-47, résurgence d’Empires capitalistes rivalisant pour l’hégémonie mondiale, poussée hexagonale, européenne, voire mondiale de diverses variétés d’extrémisme de droite et d’intégrisme religieux, dégradation du rapport des forces planétaire entre le Travail et le Capital,  diabolisation de la Fédération de Russie, que l’OTAN presse sur ses frontières de Vilnius à Kiev, multiplication des guerres néocoloniales travesties en « droit d’ingérence humanitaire » (Afrique, Proche-Orient), criminalisation des activités communistes dans les ex-pays socialistes (Pologne, Tchéquie, Bulgarie…), négationnisme caractérisé des autorités japonaises à propos des génocides commis en Corée ou en Chine, quand ce n’est pas l’adoubement pur et simple de groupes néonazis qui prolifèrent dans le sillage des pouvoirs fascisants appuyés par l’UE et par l’OTAN (Ukraine, Hongrie, ex-Républiques soviétiques de la Baltique)…
Cette tentative pseudo-historique de « kärchériser » Octobre 1917 dans la mémoire collective prend objectivement place dans un paysage historiographique dominé par la réaction :
  • complaisance accrue envers la colonisation française (cf les « aspects positifs de la colonisation » – sic – que les milieux sarkozystes prétendent inscrire dans les programmes scolaires),
  • dénigrement de la Révolution française, notamment de sa phase jacobine et robespierriste,
  • tendances à réhabiliter Vichy et à déprécier la Résistance patriotique (notamment en niant le rôle éminent qu’y jouèrent les communistes),
  • rapport dévoyé à l’histoire nationale qui, tantôt dévalue la construction multiséculaire de l’État-Nation au profit d’une historiographie euro-politiquement correcte, tantôt prétend ressusciter un « roman national » expurgé des affrontements de classes et de l’apport des communistes au Front populaire, à la Résistance, aux réformes progressistes de la Libération, au refus des guerres coloniales, à la défense des libertés, de la paix, de la souveraineté nationale, de l’égalité hommes-femmes et du progrès social,
  • amalgame odieux perpétré par les programmes et les manuels scolaires, sous le nom de « montée des totalitarismes », entre le Troisième Reich et la patrie de Stalingrad*,
Bref tout se passe comme si certains milieux qui accaparent l’édition, les médias et une bonne partie de l’Université, étaient moins soucieux d’éclairer sous un angle dialectique, dynamique et éventuellement contradictoire, les Dix Jours qui ébranlèrent le monde (comment donc un simple « putsch » bolchevik aurait-il pu mobiliser des millions de prolétaires et de paysans, balayer les armées blanches soutenues par dix-huit corps expéditionnaires étrangers, susciter une extraordinaire floraison culturelle, soulever l’enthousiasme du mouvement ouvrier et des peuples dominés, vaincre l’ « invincible » Wehrmacht puis, durant sept décennies, mettre au cœur de la problématique géopolitique mondiale la contradiction socialisme/capitalisme, la décolonisation et l’égalité hommes-femmes ?) que de faire rétrospectivement la leçon aux peuples, et surtout, à la jeunesse, pour les détourner à jamais des luttes ouvrières et révolutionnaires…
En noircissant à plaisir Octobre 1917, ses causes, son déroulement et ses suites, ne cherche-t-on pas aussi à rosir ou à blanchir au maximum le terrible bilan de la restauration mondiale du capitalisme qui, sous le nom de « mondialisation libérale », a résulté de la liquidation de l’expérience multiforme issue de la Révolution bolchévique ? Pourtant, les enquêtes d’opinion attestent que, expérience successivement faite des deux systèmes sociaux antagoniques, les peuples de l’ex-camp socialiste, et plus fortement encore ceux de l’ex-URSS, continuent d’honorer Lénine et tout ce qu’a permis la construction d’une société alternative en fait d’acquis sociaux, de paix civile, de droit au travail, d’accès aux soins et à l’éducation, de respect des minorités, de développement des langues et des cultures nationales, d’essor scientifique, etc. De vrais démocrates ne se doivent-ils pas d’écouter la parole des peuples au lieu de l’écraser sous le vocable méprisant d’ « Ostalgie » ? Est-il donc si gênant que les peuples qui ont successivement testé les deux systèmes sociaux, et qui n’ont pas oublié pour autant les blocages du « socialisme réel » dans les années 70/80, affirment désormais, après avoir tâté de la restauration capitaliste, de l’ « intégration européenne » supranationale et néolibérale, de la déstabilisation sanglante de pays entiers (Yougoslavie, Ukraine…), de la montée des extrémistes de droite, de la pression militaire exercée par l’OTAN aux frontières de la Russie, que le socialisme était sans doute meilleur, défauts compris, que l’explosion des mafias et des inégalités qui lui a succédé sous l’appellation fort discutable de « démocratie libérale » ?
C’est pourquoi, bien que les signataires de ce texte n’aient pas nécessairement tous la même approche de l’histoire russo-soviétique, ils mettent un point d’honneur à dire avec force que la Révolution d’Octobre 1917 doit cesser d’être uniquement lue à travers les lunettes « blanches », « thermidoriennes », contre-révolutionnaires, voire carrément fascisantes de celles et de ceux qui étudient moins le mouvement communiste, les luttes des classes dominées et les révolutions populaires – y compris de plus en plus souvent la Révolution française et la Commune de Paris – qu’ils ne les combattent passionnellement, sans même avoir l’honnêteté intellectuelle d’afficher leur orientation partisane.
Il ne s’agit nullement pour nous d’exiger une hagiographie de la Révolution russe mais de permettre aux jeunes générations d’aborder l’étude du passé dialectiquement, d’en mesurer la complexité à partir des dynamiques de classes et des rapports de forces internationaux réels de l’époque, en prenant en compte tous leurs aspects ; et surtout, il faut mener cette étude sans œillères anticommunistes, sans préjugé antisoviétique et in fine, sans position de principe contre-révolutionnaire.
Contre ceux qui tentent déjà de préempter la prochaine commémoration d’Octobre 1917 sur la base d’un préjugé antibolchevique affiché, rouvrons le débat contradictoire, revenons aux faits et procédons à leur re-contextualisation. En un mot, évitons de faire de ce 100ème anniversaire d’Octobre une forme de revanche posthume pour les « Blancs » et pour tous ceux qui, à notre époque, rêvent d’un monde définitivement acquis au capitalisme, à l’intégration euro-atlantique, à la régression sociale, aux guerres impérialistes et à la fascisation politique.
* En 1966, lors de sa visite d’État à Moscou, le général De Gaulle avait loyalement rappelé le rôle majeur que la « Russie soviétique » a joué dans leur libération de notre pays..

Les premiers signataires de l’appel lancé 
par Annie Lacroix-Riz, Georges Gastaud et Jean Salem :

Marie-Claude Berge, professeur d’histoire ; Gwenaël Bidault, syndicaliste CGT (Sécurité sociale, 22) ; Jean-Pierre Bilski, professeur d’histoire (34) ; Pierre Boismenu, psychanalyste et philosophe : Danièle Bleitrach, sociologue (13) ;  Christiane Combe, professeur de SVT retraité (19) ; Jean-Pierre Combe, ingénieur polytechnicien (19) ; René Coucke, psychanalyste (59) ; Jean-François Dejours, professeur de philosophie, syndicaliste (59) ; Jean-Marc del Percio, docteur en sciences politiques, ancien chargé d’enseignement à l’IEP de Lyon ; Aurélien Djament, mathématicien au CNRS, syndicaliste (44) ; Bruno  Drweski, maître de Conférences HDR, Membre de l’ARAC ; Henriette Dubois, « Nelly » dans la Résistance, ancien agent de liaison des FTP de la zone Sud, chevalier de la Légion d’honneur ; Marianne Dunlop, professeur agrégé de russe ; Jean-Michel Faure, professeur émérite de sociologie, titulaire d’un doctorat 3ème cycle à l’EHSS sur l’Agriculture Russe ; Vincent Flament, militant de la solidarité internationale, 59 ;  Joëlle Fontaine, professeur d’histoire retraitée ; Benoît Foucambert, professeur d’histoire, syndicaliste (81) ; Marc-Olivier Gavois, professeur d’histoire ; Jean-Christophe Grellety, professeur de philosophie (33) ;  Jean-Pierre Guelfucci, militant syndical, fils de Résistant ; Gilda Guibert, professeur agrégé d’histoire (78) ; Jean-Pierre Hemmen, directeur de la revue théorique Etincelles, fils de Jean Hemmen, Fusillé de la Résistance, ancien militant de l’Internationale communiste et des Brigades internationales d’Espagne (80) ; Gisèle Jamet, professeur d’histoire ; Edmond Janssen, éditeur (75) ; Jean-Pierre Kahane, mathématicien ; François Kaldor, avocat honoraire ; Fadi Kassem, diplômé de Sciences po. Paris, professeur agrégé d’histoire (78) ;  Jacques Kmieciak, journaliste (62) ;  Léon Landini, ancien officier FTP-MOI, grand Mutilé de Guerre, Officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance, décoré par l’Union soviétique (92) ; Guy Laval, psychiatre (75) ; Ivan Lavallée, universitaire et chercheur en informatique ; Yves Letourneur, poète, philosophe ; Thérèse Lévené, enseignante-chercheure en sciences de l’éducation, université de Lille 1, vice-présidente du CNU 70, syndiquée au Snesup ; Olivier Long, universitaire et peintre ; Antoine Manessis, fils de Résistants, historien ; Annette Mateu-Casado, anc. documentaliste, fille de combattants antifascistes espagnols ; Aymeric Monville, éditeur de livres de philosophie et d’histoire (92) ; Dominique Mutel, agrégé d’anglais (62) ; Jean-Michel Pascal, ingénieur d’études (75) ; Anna Persichini, syndicaliste CGT (Métallurgie – 06) ; Guy Poussy, conseiller honoraire du Val-de-Marne ; Pierre Pranchère, ancien maquisard FTPF de Corrèze (dite la « Petite Russie »), ancien député ; Christophe Pouzat, neurobiologiste (94),  Benoît Quennedey, historien (75) ; Marie-Noël Rio, écrivain (Allemagne) ; Hervé Sczépaniak, professeur de lettres ; Jean-Pierre Sienkiewicz, agrégé de physique, syndicaliste (24) ; Stéphane Sirot, historien du syndicalisme (59) ;  Romain Telliez, historien. Université de Paris-Sorbonne ; André Tosel, professeur émérite de philosophie à l’Université de Nice ; Yves Vargas, philosophe, fils de Résistant ; Maxime Vivas, écrivain et journaliste.
S’associent  à l’international : Barbara Flamand, écrivain, Bruxelles ; Domenico Losurdo, philosophe et historien, prof. émérite, Université d’Urbino (It.) ; Anita Prestes, prof. à l’Université de Rio de Janeiro ; Miguel Urbano Rodrigues, a. député portugais au Conseil de l’Europe, militant antifasciste et anticolonialiste, historien du mouvement communiste
Nouvelle liste ouverte le 8 mars 2017 : Roger Silvain, ancien responsable CGT à Renault-Billancourt en Mai 68. Denis Lemercier, maître de conférences en psychologie, retraité. Bernard Gerbier, professeur émérite des Universités ; Michalis Mavropoulos, journaliste (1980 à 1991) à L'Humanité; Ekin Tek, militant communiste : Léone Mayero, syndicaliste CGT ; Micaela Mayero, enseignant-chercheur en informatique ; Jean Louis Perrot, ouvrier métallo retraité , militant communiste (38) ; Anouk Breton, conseillère municipale de Grenay, syndicaliste, assistante sociale ; Christian de Montlibert, professeur émérite de sociologie, université de Strasbourg ; Hervé Fuyet, philosophe, journaliste, traducteur-interprète ; Nicole-Édith Thévenin, philosophe et psychanalyste ; Sylvie Guduk, militante communiste, syndicaliste (59); Jean-Pierre Djukic, directeur de Recherches du CNRS, Institut de Chimie de Strasbourg. Anne Vicens, dirigeante de société de conseil – 75 ; Rose-Marie Serrano, fille de combattant républicain espagnol, traductrice de russe ; Edgard De Bortoli, Fils de Carlo, Résistant italien fusillé à Paris en 1942 ; Casiano Cortes, professeur d’espagnol (62) ; Jany Sanfelieu, militante communiste, retraitée de l'E.N., fille de combattant républicain espagnol ; Danielle Macia, militante communiste (47) ; Victor Nollet-Flament (92) ; Joseph Siquier (15) instituteur retraité, écrivain et historien, François Veychart, instituteur.

dimanche 28 mai 2017

524 candidatures soutenues par le PCF-Front de gauche

Pierre Laurent/ Elections législatives – 22 mai 2017

524 candidatures seront donc présentées ou soutenues par le PCF-Front de gauche en métropole, comprenant 452 candidatures à parité présentées par notre formation et 72 soutiens.

524 candidatures présentées pour porter la voix des électrices et des électeurs de gauche qui ne veulent pas laisser les mains libres à Emmanuel Macron, à son premier ministre Edouard Philippe, et à la droite, qui veulent pousser plus loin les logiques libérales des deux quinquennats précédents. 524 candidatures pour porter la voix des femmes et des hommes qui ont voté Jean-Luc Mélenchon, qui ont voté Benoît Hamon, qui ont voté Philippe Poutou ou Nathalie Arthaud, et qui veulent demain des députés communistes, Front de gauche, qui défendront le monde du travail, qui travailleront sans relâche à unir les forces populaires face aux forces coalisées du libéralisme, qui seront des remparts intraitables face au Front national.
Comme vous le savez, et malgré nos appels à l'unité de candidatures dans le maximum de circonscriptions, la direction nationale de France insoumise nous a opposé un refus de principe. Et cela, malgré le désir partagé dans de nombreuses circonscriptions par des membres des groupes d'appui locaux de FI et par les communistes d'aller ensemble à la bataille. Je le regrette profondément. C'est une faute au regard de l'objectif immédiat qui est le nôtre de constituer à l'Assemblée nationale la plus grande force possible face aux candidats du libéralisme, mais aussi au regard de l'avenir d'une gauche nouvelle qu'il convient désormais de réinventer en continuant à rassembler toutes les forces disponibles dans le respect de leur diversité. Nous continuerons de travailler sans relâche à la convergence d'action et de projet de ces forces

38 % de nos candidats sont des employés, ouvriers ou techniciens, 14 % des cadres, 20 % des fonctionnaires, 25 % des retraités, d'autres encore sont artisans ou étudiants. Ce sont des candidatures à l'image de la France, pas celle des cabinets ministériels et des conseils d'administration. 40 % des nos candidats ont des responsabilités syndicales dans le cadre de leur activité professionnelle et connaissent parfaitement les conditions de vie des salariés de notre pays.

Ces candidats vont d'ailleurs sans attendre se mettre au service du combat qui s'annonce contre le recours aux ordonnances pour casser encore plus le Code du travail et finir le sale boulot de la loi El Khomri

Enfin, permettez moi un dernier mot devant vous, mesdames et messieurs les journalistes, en vous remerciant de votre présence.
Je veux alerter contre le déni démocratique qui se met en place et qui vise à priver d'accès aux média nos candidats, en reproduisant les temps de parole présidentiels sans tenir compte de la réalité et de la diversité des candidatures pour ces élections législatives. C'est l'extension sans limite du présidentialisme médiatique au mépris de toute règle démocratique pour ces nouvelles élections.

Ainsi, notre parti, qui dispose d'un groupe parlementaire et présente des candidats sur tout le territoire s'apprête à être quasiment interdit d'antenne. J'ai écrit au CSA pour alerter sur ce scandale et je vous demande, mesdames et messieurs les journalistes, de ne pas répondre aux injonctions qui vous demandent en haut lieu d'appliquer des règles de temps de parole contraires à tout respect de la pluralité démocratique. Les électeurs n'ont pas voté pour les élections législatives. Ils ont droit à une information pluraliste jusqu’à la clôture du scrutin, construite à partir de la réalité des forces en présence sur le terrain et non des pronostics sondagiers nationaux qui ne reflètent pas la réalité des circonscriptions. 
Je suis certain que vous serez sensibles avec moi au respect dû aux électrices et aux électeurs.


Des centres de santé publics dans le Chablais ?

Des centres de santé publics dans le Chablais ?

Débat public

MARDI 30 MAI à 20h30 Espace Tully à THONON

avec la participation de Michel KATCHADOURIAN
ex-directeur de centre de santé
membre de la commission nationale santé du PCF
  
  
Le Dauphiné Libéré a sollicité chaque candidat aux législatives pour connaitre les 3 lois que ceux-ci voteraient en priorité.

Gil THOMAS et Odile ROUFFIGNAC 
candidats soutenus par le Front de Gauche du Chablais et le PCF 
ont placé en priorité 
UNE NOUVELLE LOI SANTE :

"Abrogeant les lois Bachelot & Touraine qui désorganisent les soins, éloignent les pouvoirs de décision sous la tutelle des Agences Régionales de Santé, la loi supprimera le système de tarification à l'activité qui étouffe les budgets et engendre des suppressions d'emplois, de lits et de services. Un financement mixte avec enveloppe pérenne par activité médicale et part modulable assise sur le nombre d'actes effectués sera instauré. La taxe sur les salaires, payée par l'hôpital à l'état sera supprimée, comblant ainsi les déficits. Cette loi instaurera un réseau national de centres de santé publics, créés en lien avec chaque hôpital, pour favoriser un accès aux soins de proximité et pallier aux déserts médicaux".


Venez nombreux-ses débattre de ces propositions !

N'hésitez pas à faire circuler cette invitation...

mercredi 24 mai 2017

Les 3 lois que voteraient en priorité

Gil THOMAS et Odile ROUFFIGNAC

Le Dauphiné Libéré a sollicité chaque candidat aux législatives pour connaitre les 3 lois que ceux-ci voteraient en priorité (parution prochainement). Gil THOMAS et Odile ROUFFIGNAC candidats soutenus par le Front de Gauche du Chablais et le PCF ont placé en priorité 

THOMAS et Odile ROUFFIGNAC 
candidats soutenus par le Front de Gauche du Chablais et le PCF ont placé en priorité 

UNE LOI CONVOQUANT UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE :
"Loi convoquant une assemblée constituante pour une 6ème République, elle renforcera la notion de service public, la démocratie de proximité, le renouvellement de nos institutions et l'instauration de la proportionnelle aux élections".

UNE NOUVELLE LOI TRAVAIL :
"Abrogeant la loi El Khomri, la loi mettra en débat un code du travail rétablissant la priorité des accords de branche sur les accords d'entreprise. Elle insistera sur la réduction du temps de travail pour embaucher plus, sur la rémunération des heures supplémentaires à 25% puis 50%. Elle limitera la flexibilité afin de permettre un équilibre entre vie professionnelle, vie familiale. Elle instaurera de nouveaux droits d'intervention des salariés dans l'entreprise et confortera le rôle des instances de représentation du personnel. Le CDI sera la procédure d'embauche légale".

UNE NOUVELLE LOI SANTE :
"Abrogeant les lois Bachelot & Touraine qui désorganisent les soins, éloignent les pouvoirs de décision sous la tutelle des Agences Régionales de Santé, la loi supprimera le système de tarification à l'activité qui étouffe les budgets et engendre des suppressions d'emplois, de lits et de services. Un financement mixte avec enveloppe pérenne par activité médicale et part modulable assise sur le nombre d'actes effectués sera instauré. La taxe sur les salaires, payée par l'hôpital à l'état sera supprimée, comblant ainsi les déficits. Cette loi instaurera un réseau national de centres de santé publics, créés en lien avec chaque hôpital, pour favoriser un accès aux soins de proximité et pallier aux déserts médicaux"





« RER Sud-Léman » Ré-ouvrir la voie du Tonkin

Ré-ouvrir la voie du Tonkin 
« Evian - Saint-Gingolph » :
Une urgence vitale pour le Chablais !

COMPTE-RENDU du « CAFE MOBILITE »
SAINT-GINGOLPH le 20 mai 2017



Rencontre débat proposée par l’association « RER Sud-Léman », entre tous les candidats aux législatives.

Pour rappel :
La ligne du Tonkin existe depuis la fin du 19ème siècle, elle a beaucoup servi tant aux personnes qu’aux échanges marchands jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Elle relie Saint-Maurice à Genève par Evian et Thonon les Bains. La cessation définitive du trafic marchand a été actée en 1988. Une ligne voyageurs essentiellement dédiée au tourisme a subsisté jusqu’en 1998. Les politiques d’alors ont à priori beaucoup œuvré pour son démantèlement, mais le déferrement a été rendu impossible par les lois internationales et par le coût engendré.
Plusieurs projets ont vu le jour : voie verte, voie de circulation douce … Aucun n’ayant reçu de soutien suffisant pour être engagé.
 La réouverture de la ligne est une option sérieuse depuis 2002. Les suisses y semblent très moteurs et ont notamment piloté et co-financé une étude à cette époque pour le fret marchand qui présentait trois scenarii :
  1. Une réouverture en fret local, avec deux à trois trains par jour, sur une voie sans électrification ; coût : 40 M€
  2. Une réouverture en fret international, sur une seule voie, sans électrification ; coût : 40 M€
  3. Une réouverture en fret international avec électrification, doublement de la voie et mise au gabarit des lignes Evian-Longeray et Bouveret-Brig ; coût : 150 M€ pour Evian-St Gingolph, 230 M€ pour Evian-Longeray et 110 M€ pour Bouveret-St Maurice, soit au total 610 M€
C’est ce projet qui était le plus retenu par nos voisins, mais il présentait un risque pour deux raisons :
 D’abord la liaison côté nord du Léman a un cadencement déjà saturé, il aurait donc engagé plusieurs dizaines de millions d’€ de travaux supplémentaires pour un aménagement de cette voie en renfort ;
 L’accueil des marchandises suisses côté français est très tiède, pour rester soft, depuis longtemps. Les relations demandent semble-t-il à être réchauffées par un vrai débat pour aboutir à un consensus.
 Enfin, plus localement, la section Evian- Saint-Gingolph mesure 17,8 km. L’étude préliminaire à la réouverture a coûté officiellement 115 000€. Les derniers investissements réalisés sont :

Côté suisse 24 M€ pour la rénovation de Saint Maurice – Saint Gingolph ;
Côté français, la pose de signalisation automatique sur toute la section Annemasse-Evian ;
Et le seul nettoyage des voies et abords par le Conseil Régional coûte 50 000€ tous les 5 ans.

Les candidat(e)s présent(e)s ou représenté(e)s :

Daniel Magnin, maire de Maxilly
JB Baud, PS.
La candidate UPR, présidente de l’association des potagers collectifs d’Yvoire
Astrid Baud-Roche ; divers droite et centre
Marin Doriat, FI 
Marion Lenne, « En Marche »
Odile Rouffignac pour Gil Thomas et le Front de Gauche Chablais et PCF.

M. Grandcollot, président, a introduit très brièvement la séquence en rappelant que Saint-Gingolph voit passer chaque matin 1600 frontaliers qui partent travailler dans le Valais. Il y a donc un enjeu humain autant qu’écologique à ce RER Sud Léman, en termes d’emploi, d’économie, de solidarité et de santé.
 Il a ensuite passé la parole à Géraldine Pflieger, maire de St Gingolph, puis Patrice Béréziat, vice-président transports pour Thonon-Agglo. Ils ont précisé leur besoin de soutien, à la fois sur la mobilité urbaine et sur l’intermodalité qui est incontournable à leurs yeux. Ce qu’ils attendent du ou de la futur(e) élu(e), c’est une clarification nette des compétences, des lois lisibles et compréhensibles et un engagement de l’état sur les investissements en infrastructures lourdes (engagement financier physique, pas virtuel)

 QUESTION 1 : présenter son appréciation politique sur la problématique des transports, et donner son positionnement sur le RER SL.

Didier Magnin : candidat ni droite ni gauche qui se présente uniquement sur ce dossier. Il fera tout pour accélérer le dossier et le faire partager.
 Odile Rouffignac (FDG - PCF) : Lit le courrier de Gil Thomas (voir ci-joint) et rappelle que leur priorité est de situer le problème des transports dans un service public, garant de l’égalité d’accès, y compris sur le multimodal compte-tenu notamment du prix des navettes lacustres pour les salarié(e)s.
 JB Baud (PS) : situe le désenclavement sur 4 modes : le routier avec la 2X2 voies qu’il faut à tout prix faire aboutir, le ferroviaire (pas de précision), le lacustre (pas de précision), et le numérique qu’il faut développer en urgence pour faciliter ….. le télétravail ! Il parait que c’est la solution d’avenir pour diminuer le coût du travail et augmenter la compétitivité des entreprises !!
 UPR : pour la libération démocratique (..), les transports collectifs. Elle veut permettre aux citoyens de prendre leurs décisions, propose de nationaliser les fournisseurs d’énergie, les autoroutes, …
 A.Baud-Roche : il y a urgence à élire un député d’expérience, qui connaît les dossiers, les instances décisionnelles, il faut de l’efficacité politique ! Exit les novices de la société civile, trop jeunes ou qui n’y connaissent rien ! Mais elle représente une candidature du Chablais réunifié … Elle rappelle le constat que les déplacements ont augmenté de 20% en 10 ans, et que seulement 6 % du total se font par les transports en commun. Pour elle, il faut, bien sûr, boucler le lac par le réseau ferroviaire ; il faut aussi définir la gouvernance quant au transport lacustre, qui est à saturation ; elle annonce que la région vient de s’engager officiellement à donner les moyens de doubler la flotte d’ici 5 ans et donc le nombre de voyageurs possibles, ainsi que sur la gestion. Elle est aussi pour le désenclavement numérique et surtout routier.
 Marin Dauriat (FI) : il faut répondre à l’urgence sociale et écologique. Nous habitons dans une région très riche, cela ne nous autorise pas à oublier ceux qui vivent avec de très faibles revenus. Il se prononce contre la 2X2 voies, mais pour développer le rail et les transports en commun.
 Marion Lenne (EM) : le train est fondamental en termes de marketing de territoire (sic !).

Question 2 : est-ce qu’on n’a pas, au fond, trop misé sur la route ?

 M.Lenne : non, le transport s’est développé avec les citoyens !
 Marin Dauriat (FI) : oui, il s’oppose à la 2X2 voies
 A.Baud-Roche : Non ce n’est pas vrai, il faut impérativement la route !
 UPR : il est nécessaire de poser la question des finances, elle s’engage à organiser un référendum populaire sur ces questions. Elle pense qu’on donne beaucoup d’argent à l’Europe alors que les retours sont de plus en plus faibles.
 JB.Baud : bien sûr qu’il faut la route puisque ce sont des véhicules électriques qui vont rouler dessus !
 Odile Rouffignac : Il est difficile dans l’urgence de déplacement actuelle de se prononcer contre la 2X2 voies, en l’absence d’autre solution. Elle rappelle que nous avons été les seuls à interroger le préfet sur la garantie de 100 M€ du Conseil Départemental, et rappelle le projet élaboré par les cheminots français et suisses qui a été mis sous le tapis. 
Quant à JB Baud, elle lui rapelle que détenir un véhicule électrique requiert un niveau de salaire inatteignable pour la majorité des salariés, et que les véhicules électriques ne sont pas à la veille de rouler dans le Chablais.

Question 3 : à l’ouest du Chablais, il y a beaucoup de projets ; à l’est c’est le RER Sud Léman avec une perspective en 2023 pour la plus optimiste. Quelle action forte pourriez-vous présenter pour favoriser ce projet si vous êtes élu ?

D. Magnin : il faut fédérer les élus suisses et français, se mettre autour de la table pour trouver les financements.
Odile Rouffignac : un député ne travaille pas seul mais dans un groupe. Le seul engagement que les candidats du FDG sont en mesure de prendre est d’œuvrer fermement pour obliger l’état à prendre ses responsabilités dans le service public, en particulier dans la SNCF dont il est actionnaire principal.
JB.Baud : il faut être capable de taper aux bonnes portes dans les ministères, ce que lui permet son expérience récente et le réseau qu’il possède.
UPR : nous sommes dépendants de l’argent des frontaliers, or des deux côtés de la frontière on perd des emplois, il y a donc baisse des dotations. (Pas de proposition) et les taxes d’habitation seront supprimées.
A.Baud-Roche : s’engage à réunir une grande conférence sur les transports, en invitant tous les élus du SIAC et les contacts suisses Vaud/Valais. Elle veut construire un front d’opposition et de pression sur le gouvernement. Elle est également inquiète sur la suppression de la taxe d’habitation.
Marin Dauriat: s’engage à soutenir et voter toutes les lois de renforcement du service public. Souhaite également rassembler localement y compris les citoyens.
Marion Lenne : la taxe d’habitation sera compensée par le gouvernement. Elle s’engage à participer à la commission aménagement du territoire de l’Assemblée Nationale suite à une consultation des chablaisiens. Elle pense que c’est là que se situe la meilleure chance de porter ce dossier.

En conclusion, M. Grandcollot présente plusieurs élus locaux qui ont été présents depuis le début et leur propose de poser leurs questions (1 chacun) :

Le Maire de Lugrin : ne pose pas de question, mais exprime un peu d’agacement face au discours souvent politicien et vide comme « fédérer ». Il dit vouloir des actes vrais et forts. Il rappelle que Lugrin est un « nœud »névralgique à la fois routier, ferroviaire, lacustre et numérique. Tout se situerait à environ 100 m de la future gare SNCF. C’est aussi la commune qui a le plus de longueur de voie ferrée, le plus grand nombre « d’ouvrages d’art » ferrés, de passages à niveaux, …
Pierre Zopelletto, maire de Port-Valais : sa commune a investi dans l’étude de réouverture, il est très attaché au RER car Bouveret voit passer 17 000 véhicules/jour et c’est plus d’une heure trente chaque soir pour faire 9 km. Quels engagements envers le multimodal ?
Bernard Grange, président de Saint-Gingolph Suisse : il y a impérativement besoin du multimodal. C’est aussi un problème économique si les salariés frontaliers arrivent en retard, ce sera un frein à l’embauche pour les employeurs. Est-ce qu’il ne serait pas judicieux de déplacer la douane, notamment la douane marchandise ?
Géraldine Pflieger, maire de Saint-Gingolph France : outre l’embolie de Saint-Gingolph, il y a un autre bouchon, celui du franchissement de la Dranse à Thonon qu’il va falloir solutionner très vite. C’est une nouvelle frontière qu’il va falloir lever.
Marion Lenne : sur la douane, c’est l’affaire des suisses. Sur le reste elle redit son engagement dans la commission.
Marin Dauriat : avoue ne pas pouvoir répondre sur la douane, prendra le temps d’étudier cette question avant d’y répondre. Sur le reste rappelle son soutien aux services publics et aux transports en commun.
A.Baud-Roche : Sur la douane, renvoie au rapport d'Etienne Blanc sur la politique transfrontalière, elle dénonce l’immobilisme politique en la matière. Sur le reste, elle appuie à fond sur la route et le RER.
UPR : les douanes sont un service public, et on voit bien avec le terrorisme que le travail est insuffisant. Maintient son référendum.
JB.Baud : redit qu’il faut fédérer pour avancer, dénonce Astrid Baud-Roche et ses mandats passés où elle aurait pu mettre en œuvre ce qu’elle propose, et dit qu’il est le meilleur candidat.
Odile Rouffignac : Rappelle qu’avant de convoquer une conférence, il y a des gens, des élu(e)s qui travaillent ces sujets et font des propositions notamment au SIAC, et qu’il nous appartient de respecter ce travail et de le soutenir, comme Gil Thomas le fait déjà.
Ensuite, sur la douane, elle a rappelé que pour qu’un service public fonctionne, car c’en est un, il faut des fonctionnaires qui l’assurent. Or le démantèlement de ce service conduit à une unique équipe pour toute la Haute-Savoie, aujourd’hui basée à Saint-Julien en Genevois. Sans travailleur, pas de travail.

 Elle a redit aussi que les transports sont un problème de service public, quel que soit le mode. Enfin, elle a précisé qu’un député ne se contente pas de voter des lois, mais qu'il peut aussi en proposer avec son groupe.

Elle prend l’engagement d’ouvrir un chantier avec tous les chablaisiens sur la problématique transports, en rappelant que le Chablais c’est aussi Châtel et Morzine et que là-haut aussi les élus locaux ont exprimé leur souffrance d’absence de transports publics au travers du projet santé.

Avec Gil Thomas, elle propose d’écrire avec eux un projet de loi qui prenne en compte l’égalité d’accès à la mobilité pour tous.

Saint-Gingolph le 20 mai 2017





vendredi 19 mai 2017

Unité de la Gauche

Contributions et débats


Hôpitaux du Léman : M. Francina refait l'histoire

Ma réaction à l'interview de Marc Francina aujourd'hui dans le Dauphiné lorsqu'il aborde le dossier des Hôpitaux du Léman


Défense des Hôpitaux du Léman : 
Marc Francina refait l'histoire...

Dans son interview d'aujourd'hui au Dauphiné Libéré, Marc Francina député (LR) sortant et candidat suppléant de Patricia Mahut affirme, avec son aplomb habituel, avoir lutté sans relâche durant ses mandats pour la défense des Hôpitaux du Léman, et en particulier d'avoir sauvegardé un établissement de soins sur Evian avec la MGEN.
Marc Francina arrange l'histoire à sa façon.
Pour rafraîchir la mémoire du député et des divers candidats de droite, il convient de refaire l'historique de cette fusion hospitalière imposée dès 1995 par le plan Juppé et mis en musique par le tout nouveau directeur de l'Agence Régionale de l'Hospitalisation (ARH) avec l'appui des deux maires nouvellement élus ; Jean Denais à Thonon et Marc Francina à Evian, nommés respectivement vice-président et président du Conseil d'Administration commun.
« L'accord équilibré » de 1996, résultat du chantage au financement d'un nouveau plateau technique sur Thonon, prévoyait un pôle médical sur Evian et un pôle chirurgical à Thonon ainsi que l'obstétrique. Celui-ci imposait une fermeture rapide de la maternité d'Evian, bientôt suivie de celle du bloc opératoire, puis des urgences.
Dans le même temps, les suppressions de lits et de postes étaient mis dans la balance par l'ARH pour accorder les financements des travaux thononais. Marc Francina, comme Jean Denais, ayant appuyé ces mesures en Conseil d'Administration au nom de la sauvegarde des Hôpitaux du Léman, discours qu'ils tiendront pendant 20 ans en accompagnant la casse programmée...

Aujourd'hui Marc Francina se vante d'avoir réussi à garder un établissement de soins sur Evian. Si celui-ci existe, ce n'est certainement pas grâce à son action puisqu'il proposait à l'époque avec Jean Denais que le bâtiment de l'hôpital d'Evian soit vendu à un groupe de fonds de pension américain envisageant d'y créer un « centre d'étude sur le vieillissement ». Autrement-dit, un établissement pour personnes âgées friquées. Ce qui provoqua un tollé du corps médical des HDL qui voyait ainsi fondre toute possibilité d'obtenir des lits « d'aval » dits « de soins de suite et de rééducation » indispensables pour éviter l'étouffement de l'hôpital par manque de lits.

Dans la même période, la MGEN (Etablissement mutualiste d'hospitalisation privée non lucrative participant au service public)se trouvait en grande difficulté sur Saint-Jean d'Aulps, avec un bâtiment voué à disparaître. Ceci pouvant compromettre son existence ainsi que la centaine d'emplois y afférants. Dans ce contexte, l'urgence était de proposer à la MGEN de reprendre le bâtiment d'Evian, permettant ainsi un transfert des activités de soins de suite et de rééducation à proximité des HDL, une convention avec l'hôpital plus importante, et la sauvegarde des emplois du Centre Alexis Léaud.
Immédiatement, en accord avec la direction des HDL de l'époque et le président de la Commission Médicale d'Etablissement, les élus CGT des HDL contactaient leurs homologues de la MGEN nationale, ceux-ci appuyant le dossier de rachat du site d'Evian à leur comité central d'entreprise.
Ce contre-projet, mis au vote du Conseil d'Administration des HDL, l'emporta de justesse face au projet porté par Marc Francina et Jean Denais. Ainsi, l'implantation d'un groupe de santé privée, très lucratif, ne répondant en rien aux intérêts des usagers du service public hospitalier du Chablais était écartée. Les faits sont précis et facilement vérifiables.

Enfin, comment passer sous silence la responsabilité politique du député sortant qui a voté à Paris toutes les lois Juppé, Bachelot, et les lois de finance de la Sécurité Sociale imposant à Thonon les politiques d'austérité à l'hôpital, les restructurations à marche forcée, les suppressions d'emplois...
Triste jeu d'équilibriste...
De même, comment aujourd'hui le Parti Socialiste pourrait-il être dédouané de ses responsabilités d'avoir poursuivi cette politique depuis 2012, en l'aggravant même avec la loi Touraine qui créé les Groupements Hospitaliers de Territoires et accélère l'éloignement des lieux de soins des populations, tel que le prévoit, par exemple, le transfert des lits de psychiatrie thononais vers La Roche sur Foron ?
Rappelons que seuls les députés communistes et Front de Gauche ont combattu le maintien de la tarification à l'activité et voté contre les lois Hôpital-Patients-Santé-Territoire (Bachelot) et Touraine, tout en apportant des propositions concrètes de financement alternatif (voir nos articles précédents sur le blog http://lesgibouleesdemarx.blogspot.com).

Ces propositions, les candidats du Front de Gauche soutenus par le PCF aux élections législatives Gil THOMAS et Odile ROUFFIGNAC les porteront le 11 juin, avec un projet de nouvelle organisation sanitaire co-construit par les usagers et les professionnels de santé du Chablais autour de centres de santé publics dans chaque territoire fonctionnant en lien avec un hôpital pivot du dispositif.
Le 11 juin le choix est clair, pour nous c'est L'Humain d'abord !



Michel Vuillaume

mardi 16 mai 2017

Chablais: un dernier appel 
pour l’union de la gauche aux législatives




Déclaration de la fédération de Haute-Savoie du PCF

Faisons gagner le progrès social
Depuis des mois, les communistes s'engagent pour rassembler les forces disponibles à gauche. C'est pour cela qu'ils ont choisi de soutenir jean-Luc Mélenchon, à l'élection présidentielle, et cherché à élargir le rassemblement pour disputer le second tour.
Depuis quinze jours, ils s'activent pour que la formidable dynamique qui s'est exprimée à la présidentielle se concrétise aux élections législatives.
Nous ne voulons pas laisser les mains libres à Emmanuel Macron pour mener sa politique de casse sociale, qui débuterait par le démantèlement du code du travail par ordonnances.
Nous ne voulons pas laisser le Front national s'ériger en opposition.
Nous voulons incarner l'alternative, l'espoir du peuple dans un véritable changement. Nous voulons être utiles, être à la hauteur des attentes populaires, et de la formidable promesse du 1er tour.
Nous refusons le gâchis de la division, nous ne nous y résignons pas. Le résultat de l'élection présidentielle nous confère d'importantes responsabilités.

Face à l'extrême droite notamment mais aussi pour créer les meilleures conditions de victoire pour contrer Macron et combattre droite et extrême droite, il y a urgence.
Dans la Haute-Savoie, le Parti communiste prend ses responsabilités comme partout dans le pays. Malgré l'absence d'accord national, que nous continuons de proposer, en particulier à la France insoumise, nous avons décidé de retirer sans attendre deux de nos candidat-e-s pour faire la preuve que notre volonté ne se paye pas de mots.
Nous le faisons dans les 3e (La Roche – Bonneville) et 6e (Mont Blanc) circonscriptions.
Nous le faisons pour que la gauche qui entend combattre la politique libérale de Macron puisse être qualifiée au second tour. Partout où nous nous présenterons, ce sera pour incarner le meilleur rassemblement possible à gauche.
Nous appelons chaque force à prendre ses responsabilités à gauche pour permettre une bonne représentation des idées de progrès social, démocratique et écologique. Nos programmes ne sont pas si éloignés, pour justifier une telle dispersion dans une situation aussi grave.
Partout les communistes sont mobilisés pour mettre fin aux politiques d'austérité et aux politiques libérales, pour rendre la politique utile à nos vies. Faisons-nous entendre aux législatives. Faisons entrer le peuple à l'Assemblée nationale !

Meythet le 12 mai 2017


Rassemblons nous C'est possible!
 le mardi 16 mai 2017 place cadenat, belle de mai, Marseille


 "Macron lance 
une véritable OPA sur la droite"


Patrick Apel-Muller :

mercredi 10 mai 2017

rupture des discussions entre le PCF et FI

Pierre Laurent "Je regrette profondément le refus des dirigeants nationaux de France insoumise"
MERCREDI, 10 MAI, 2017

Déclaration de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.  Dans un communiqué publié hier soir, le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, annonce la rupture unilatérale par la France insoumise des discussions entre nos deux formations politiques. Cette rupture, ni moi, ni la direction du PCF, ne l’avons ni décidé, ni souhaité. Ceux qui affirment le contraire mentent et cherchent à se dédouaner de leurs responsabilités.


Hier encore, devant le risque que je sentais grandir, j’ai lancé un nouvel appel, le troisième en quinze jours, pour que nos discussions aboutissent sans délai à un accord large et national permettant d’aller ensemble à la bataille des élections législatives avec une candidature commune dans le maximum de circonscriptions. Je sentais grandir le risque puisque nos interlocuteurs écartaient depuis déjà dix jours toute possibilité d’un accord national qui n’aurait pas lieu sous la tutelle unique de la France insoumise, poussant ainsi à la multiplicité des candidatures issues des diverses forces ayant soutenu Jean-Luc Mélenchon, et à la division des électeurs réunis par son bulletin de vote le 23 avril. Depuis, nous en étions réduits à des discussions rabougries comme peau de chagrin, concernant une poignée de circonscriptions, 26 exactement sur 577 lors de la dernière discussion de lundi. Nous les poursuivions tout de même, avec la volonté d’aboutir à un accord pourtant insuffisant mais dont nous espérions qu’il envoie un signal unitaire positif. Le communiqué de France insoumise rompt cette dernière discussion. C’est irresponsable.
Les élections législatives s’annoncent en effet cruciales. Si Emmanuel Macron a été élu, la majorité parlementaire n’est acquise pour personne. Nous pouvons donc la disputer aux forces du libéralisme et de l’extrême-droite, fort des sept millions et demi de voix recueillies par Jean-Luc Mélenchon le 23 avril. Nous pouvons ensemble empêcher Emmanuel Macron d’avoir les mains libres pour casser le Code du travail, nous pouvons battre ses candidats et ceux la droite dans de très nombreuses circonscriptions, barrer la route à l’entrée massive de députés Front national au Parlement après avoir barré la route de l’Elysée à Marine Le Pen. La meilleure chance de victoire que nous pouvons nous donner, c’est l’union maximale des forces qui ont permis le résultat du 23 avril, en conjugant leurs forces, tout en respectant leurs différences. C’est cette méthode que nous n’avons cessé de proposer pour les élections législatives, en rassemblant tous nos candidats sous une bannière commune respectueuse de tous, membres ou non de la France insoumise. Pourquoi refuser cette proposition de bon sens ?
Je regrette profondément le refus des dirigeants nationaux de France insoumise, qui privilégient manifestement sans le dire un intérêt de recomposition partisane à la possibilité d’une ample victoire les 11 et 18 juin prochains. Ce choix est périlleux pour la défense des intérêts populaires. Mais rien ne nous détournera du cap choisi. Je renouvelle mon appel, car l’union des forces capables de reconstruire une gauche nouvelle, profondément réinventée comme nous avons commencé à le faire avec le Front de gauche puis dans cette année 2017, n’est pas un choix de circonstance électorale, c’est un choix de fond et durable. Et je demande aux candidats que nous avons investi d’entrer en campagne partout, en maintenant la main tendue et ouverte à tout accord qui permettra localement ou nationalement de dépasser cette situation.

Notre ligne de conduite reste la même. Nous avons voté Jean-Luc Mélenchon pour ouvrir la voie à un nouvel espoir. Après avoir battu Marine Le Pen, conscient des combats qui nous attendent face à Emmanuel Macron, nous voulons aujourd’hui concrétiser cet espoir et cette force dans les élections législatives en rassemblant le maximum de voix et de forces à gauche , et en faisant élire le maximum de députés qui les porteront dans les combats à venir. Nos candidates et candidats, issus dans toute la France du monde du travail, travailleront à faire entrer cette force populaire à l’Assemblée nationale.

C’est sur ces bases que je lancerai demain à 19 h au gymnase Japy à Paris la campagne nationale de nos candidats pour les élections législatives.

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF

Paris, le 10 mai 2017.

lundi 8 mai 2017

Maurice Ulrich : "A l'Assemblée nationale, la seule force d'opposition réelle sera la gauche"


Maurice Ulrich, éditorialiste à l'Humanité, analyse la victoire d' Emmanuel Macron à l'élection présidentielle.

Déclaration de Pierre Laurent suite au deuxième tour :

Ce soir, la candidate du Front national n'est pas élue. C'est un soulagement ! Une large majorité d’électrices et d’électeurs n’a pas voulu porter à la tête de l’Etat ses idées de haine et de division, son projet raciste et xénophobe, sa politique violemment discriminatoire, libérale et guerrière.
Nous, communistes, sommes fiers d'avoir oeuvré avec clarté à cette défaite, car nous savons qu'elle continue à menacer la République et son unité.
Nous n'en voulons à aucun prix, ni aujourd'hui, ni demain.

Mais ce soir, notre coeur n'est pas à la fête. Notre pays vit des heures graves. Ce second tour est, à nouveau, une très sérieuse alerte pour toutes celles et ceux qui sont attachés à la démocratie et à l'égalité. Marine Le Pen, avec 35 % , obtient 14% de plus qu'au premier tour. C’est le résultat de la banalisation des idées d’extrême droite que nous sommes plus que jamais décidés à combattre. C'est aussi le résultat de décennies d’alternances politiques défavorables aux intérêts populaires, de trahisons et de renoncements des gouvernements successifs.

Nous partageons ce soir la profonde colère des millions de personnes qui se sont senties piégées par ce second tour. Piège orchestré par les mécanismes de la Ve République usée et perverse. A l'avenir, nous ne voulons plus être obligés de voter par défaut pour battre l'extrême droite. Nous ne voulons plus la voir aussi haut. Pour cela, il faut construire la victoire d'un vrai changement de politique qui libère la France de la tutelle des marchés financiers, qui proclame « l'humain d'abord » et s'attaque à la domination de la finance en conquérant de nouveaux pouvoirs à tous les niveaux, qui ouvre le chemin d'une nouvelle société de bonheur, de solidarité, de justice, d'écologie, de paix et d’égalité.

Ces choix politiques de progrès, ce n'est pas Emmanuel Macron, candidat des milieux financiers, élu ce soir Président de la République qui les fera. Il veut tout marchandiser dans la société. Son élection est fragile. Les millions d’électeurs qui ont voté Macron ont d'abord voulu barrer la route de l’Elysée à Marine Le Pen.
Déjà au premier tour, ils et elles étaient nombreux à voter pour lui par défaut pour éviter un duel entre Fillon et Le Pen. Son projet, très néo-libéral et porteur de graves régressions sociales et démocratiques, est minoritaire dans le pays.



Ce qui reste à l'ordre du jour, c'est la construction d'une alternative de transformation sociale, écologique et démocratique à sa politique, et celle d'une nouvelle majorité de gauche pour la porter. Dès demain, et tout au long du quinquennat, les communistes seront mobilisés pour avancer dans cette voie avec toutes celles et ceux qui seront disponibles.

A la casse du Code du Travail qui affaiblirait les droits des travailleurs, nous opposerons une sécurité de l'emploi et de la formation pour éradiquer le chômage et la précarité, en créant de nouveaux pouvoirs dans les entreprises et sur les banques face aux marchés financiers. Au recul du droit à la retraite et à la privatisation de la Sécurité sociale facilitée par la suppression annoncée de cotisations sociales, nous opposerons un plan de défense et de développement de la Sécurité sociale. A la baisse de 60 milliards d’euros des dépenses publiques et à la suppression de 120 000 fonctionnaires, nous opposerons un plan de relance des services publics de proximité dans tous les domaines. Au recours aux ordonnances pour gouverner autoritairement, nous opposerons le respect de la démocratie.

Nous serons de tous les combats contre les projets anti-sociaux de Macron, contre les projets ultra-réactionnaires de la droite et de l'extrême-droite.

C'est dans cet esprit que nous voulons conduire les élections législatives des 11 et 18 juin. Le PCF y engage dès ce soir toutes ses forces. Aucune majorité parlementaire n'est acquise pour personne. Notre peuple a une nouvelle chance pour décider de son présent et de son avenir.

Fort du vote de millions de citoyens pour Jean-Luc Mélenchon le 23 avril, avec toutes les forces qui ont soutenu sa candidature et toutes celles qui peuvent se joindre à nous, nous pouvons aller très haut ensemble pour élire à l'Assemblée nationale une forte représentation nationale.
Unis, nous pouvons gagner dans de très nombreuses circonscriptions. Désunis, les gains seront limités et cela laisserait la place à des députés « En Marche ! », de droite ou d'extrême droite. Nous avons une grande responsabilité commune devant tous les électeurs de gauche et écologistes. Ils et elles nous demandent de nous unir.

Pour cela, un accord national large, équitable et représentatif, sous une bannière commune qui nous rassemble tous, France insoumise, Parti communiste, Ensemble !, citoyens du Front de gauche est nécessaire. Cela correspond à l'attente et à l'espoir de la majorité des électeurs qui ont porté leurs suffrages le 23 avril sur Jean-Luc Mélenchon. Le Parti communiste est prêt à un tel accord.

Dans tous les cas, ensemble nous pouvons agir pour barrer la route au Front national dans de nombreuses circonscriptions où il peut s'ancrer durablement. Nous pouvons choisir dans chaque circonscription le candidat qui nous donnera les chances maximales de gagner.
  
Nous lançons à nouveau ce soir un appel solennel aux dirigeants politiques de la France insoumise : il n'est pas trop tard pour aboutir à un tel accord national. Et nous restons prêts, si cette ambition n'est pas partagée, à un accord même plus limité. Nous en appelons au dialogue sur tout le territoire dans les heures qui viennent.

Notre parti est engagé dans ces élections avec une ambition : « Faire entrer le peuple à l’Assemblée ». Les candidat-e-s communistes - Front de gauche que nous soutenons dessinent le visage de la France du monde du travail, du privé comme du public, travaillant dans tous les métiers, syndicalistes, citoyen-ne-s engagé-e-s dans leurs territoires, aux diverses origines, jeunes candidatures porteuses d’un renouveau politique ainsi que des femmes et des hommes d’expérience, forts de leur responsabilité d'élu-e local-e.
Avec eux, ce jeudi 11 mai à 19h, Pierre Laurent lancera notre campagne nationale lors d’un grand meeting au gymnase Japy, à Paris.

Soyons forts et unis dès demain pour poursuivre le combat contre l'extrême droite et faire reculer les idées de repli, pour engager dès maintenant la résistance et les projets alternatifs à la politique de casse sociale et d'aggravation de la crise et des inégalités que le nouveau Président compte mettre en œuvre.

Concrétisons ainsi la promesse d'une gauche nouvelle, née dans les urnes le 23 avril.


Pierre Laurent, 
secrétaire national du Parti communiste français


Patrick Apel-Muller : « Les electeurs ont d'abord voté pour battre Marine Le Pen »


Patrick Apel-Muller, directeur de la rédaction de l’Humanité, livre ses premiers commentaires suite à la victoire d’ Emmanuel Macron à l’élection présidentielle