Fabien Roussel : "Comment voulez-vous qu'il en soit autrement que la cocotte explose"
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mardi 18 décembre 2018
mardi 11 décembre 2018
Après les mesures annoncées par le président de la République
Mesures d'Emmanuel Macron :
"Ce sont les Français qui vont payer"
la hausse du Smic,
estime Fabien Roussel
Sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, mardi 11 décembre, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) et député du Nord, revient sur les mesures annoncées par le président de la République la veille.
mercredi 5 décembre 2018
Communiqué du PCF (F. Roussel)
"Un moratoire ne va pas changer la vie des français" (Fabien Roussel)
Après plusieurs semaines de mobilisations intenses partout en France, le Premier Ministre vient d'annoncer la suspension des hausse de taxes sur les carburants.
Ces annonces sont clairement insuffisantes face à un peuple qui souffre de ne pas pouvoir boucler ses fins de mois. Les revendications sont pourtant claires : il faut plus de mesures pour le pouvoir d'achat et cela ne peut passer que par une augmentation des salaires et des pensions.
Non seulement un moratoire ne changera pas la vie des français, mais pire elle serait aggravée puisque le Premier ministre menace qu’une telle mesure serait suivie d'une dégradation des services publics. Voilà la preuve que le gouvernement est complètement coupé des réalités du quotidien.
Edouard Philippe n'entend que de l'oreille droite. Il est temps qu'il se mette à écouter des deux oreilles.
Les communistes resteront mobilisés et accentueront leur campagne pour une meilleure répartition des richesses, plus de pouvoir d'achat et de services publics dans les villes comme à la campagne, pour taxer le capital et le rétablissement de l'ISF, et la hausse de 200€ net du SMIC.
mardi 4 décembre 2018
Gilets jaunes :
ils demandent la justice sociale
"Il faut taxer les riches, au lieu de taper tout le temps sur les pauvres !".
Paroles de gilets jaunes sur les Champs-Elysées à Paris, samedi 1er décembre.
lundi 3 décembre 2018
L’urgence sociale
Communiqué
La paix civile et sociale de notre pays est aujourd’hui en jeu. Face à la politique d’injustice sociale et fiscale menée depuis un an et demi, nous avons demandé au Gouvernement de déclarer l’état d’urgence sociale.
L’urgence sociale impose de prendre en compte immédiatement les revendications portées par les « gilets jaunes », que nous avons relayées.
Nous avons ainsi demandé la suspension de l’augmentation des taxes sur l’essence et le diesel, l’augmentation du SMIC, des salaires et des pensions, la restauration des services publics notamment en matière de santé et le rétablissement de l’ISF.
Dès cet après-midi à l’Assemblée Nationale nous nous ferons l’écho de ces demandes légitimes et demanderons la suspension de la discussion budgétaire.
Par ailleurs, nous avons rappelé les propositions que nous portons depuis le début du quinquennat.
Propositions fiscales :
Non cumul en 2019 du CICE et de l’exonération de cotisations sociales patronales (plus de 40 milliards cumulés – Cela permettrait de dégager 20 milliards d’euros de marges de manœuvre).
Propositions sociales :
Revalorisation des prestations sociales (APL, allocations familiales) indexées sur l’inflation.
Annulation de la hausse de CSG, qui doit aller avec le rétablissement des cotisations sociales « assurance chômage » et « maladie ».
Propositions écologiques :
Fléchage intégral des taxes sur le carburant vers la transition écologique.
Élargissement du chèque énergie à 8 millions de personnes et revalorisation du montant du chèque énergie (de 200 euros actuellement à 600 euros) pour les plus modestes (forte hausse prévue des prix de l’électricité et du gaz en 2019).
Propositions institutionnelles :
Retrait du projet de loi constitutionnelle et organisation d’un référendum sur nos institutions
Si le Gouvernement ne décide pas de prendre immédiatement ces mesures, il ne sera pas en mesure de mettre fin à cette révolte pour la dignité.
Malheureusement, nous n’avons pas le sentiment que le Gouvernement prend la mesure de cette urgence sociale et nous n’avons que peu d’espoir d’avoir été entendu sur les mesures que nous lui avons proposées.
Notre motion de censure reste donc d’actualité, dans l’attente des mesures qui seront annoncées mercredi.
Censurer le Gouvernement
pour sortir de la crise
N'attendant rien de la rencontre avec le Premier ministre, nos concitoyens poursuivent, sous des formes diverses, la mobilisation pour témoigner leur mécontentement à l’égard des orientations du Gouvernement et dénoncer les attaques successives contre le pouvoir d’achat.
Ces mobilisations expriment d’abord le refus de l’injustice sociale et fiscale, et portent des revendications de progrès social qui vont bien au-delà du prix du carburant, notamment l’augmentation du SMIC et des salaires.
Malgré le soutien grandissant des Françaises et des Français au mouvement des gilets jaunes, l'exécutif persiste dans une attitude méprisante qui attise la colère légitime de nos concitoyens. L’entêtement du Gouvernement qui veut « garder le cap » à tout prix menace la paix civile et fragilise l’activité économique de nos territoires.
Il est temps de tirer les conséquences de la gestion catastrophique de cette crise. C’est pourquoi le dépôt d’une motion de censure pour obtenir la démission du Gouvernement, en vertu de l’article 49 alinéa 2 de la Constitution, s’impose.
Nous allons donc solliciter le groupe des députés de la France Insoumise et le groupe des députés socialistes et apparentés pour réunir les 58 signatures nécessaires et pouvoir, dès la semaine prochaine, engager la responsabilité du Gouvernement.
Sébastien JUMEL, Jean-Paul LECOQ et Hubert WULFRANC (Seine-Maritime)
et
Fabien ROUSSEL, Secrétaire national du PCF (Nord)
André CHASSAIGNE, Président du groupe (Puy-de-Dôme)
Alain BRUNEEL (Nord)
Marie-George BUFFET (Seine-Saint-Denis)
Pierre DHARREVILLE (Bouches-du-Rhône)
Jean-Paul DUFREGNE (Allier)
Elsa FAUCILLON (Hauts-de-Seine)
Stéphane PEU (Seine-Saint-Denis)
https://www.change.org/p/soutien-%C3%A0-la-motion-de-censure-pour-renverser-le-gouvernement?fbclid=IwAR29IQ635pUGgLfPW2HIqdsaTNEOaSTb2pu5DXsHVnCTL6fIfQNQtGBzQjE
École de la Source
Les parents d'élèves, enseignants
et citoyens thononais
ne lâchent rien
photos A.R.
Le 28 novembre, un nouveau rassemblement a eu lieu devant la mairie contre le projet de la municipalité de fermer l'école de la Source dans le quartier de Collonges. Plusieurs dizaines de parents d'élèves, enseignants et citoyens thononais membres du collectif de défense ont crié leur colère face à ce projet mené sans réelle concertation. Les gilets jaunes étaient également venus soutenir ce mouvement pour la défense du dernier service public restant dans ce quartier prioritaire.
La municipalité avance maintenant l'idée de création d'une crèche ... à la place de l'école. Pour le collectif de défense de La Source, la construction d'une crèche, nécessaire dans ce quartier ouest de Thonon, ne peut qu'être complémentaire avec le maintien de l'école maternelle !
Donc, vigilance et pousuite de la mobilisation !
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