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mardi 24 mars 2020

ACTUS, ACTUS, ACTUS


LUCIEN SÈVE DISPARU : 
LA PENSÉE COMMUNISTE EN DEUIL. 
PAR PATRICK LE HYARIC


C’est un choc. Une douleur. Un monument vient de tirer sa révérence. La peine des militants communistes et progressistes est à hauteur du legs que nous laisse Lucien Sève : immense. Il était un authentique ami de L’Humanité, avec la volonté de toujours la porter plus haut pour qu’elle soit toujours plus utile. C’est lui qui inventa lors d’une rencontre alors qu’il en était le rédacteur en chef d’un jour le concept de « Cortex » devenu une rubrique chaque vendredi.




jeudi 19 mars 2020

VOUS ETES EN CONFINEMENT

PROFITEZ EN POUR LIRE SES TEXTES
ET PARTAGER SVP, PARTAGER      

DEPUIS PLUS D'UN AN NOS AMI-ES ET CAMARADES SE BATTENT CONTRE L'ABANDON DE L'HOPITAL DE THONON-LES-BAINS ET DU SYSTHÈME DE SANTÉ CHABLAISIEN
TOUT CE QU'ILS ONT DIS ÉTAIT JUSTE
ONT ILS ÉTÉ ÉCOUTÉS ET COMPRIS

AUJOURD'HUI NOUS DÉCOUVRONS LA PLUS GRANDE CATASTROPHE 
SANITAIRE GÉNÉRÉE PAS LE CAPITALISME ET INCAPABLE D'Y FAIRE FACE.
Mardi, 17 Mars, 2020

BRUNO CANARD, LE CHERCHEUR QUI AVAIT ALERTÉ EN 2015 SUR LE RISQUE DE CORONAVIRUS, DÉNONCE LE DÉSENGAGEMENT EUROPÉEN DANS LA RECHERCHE                                                                                                     nadège dubessay

Depuis 2003, Bruno Canard, chercheur à Aix-Marseille, travaille sur les coronavirus. Il dénonce le désengagement européen et français dans le secteur des sciences.




vendredi 13 mars 2020

L'heure est à la mobilisation nationale



Publié le 12/03/2020 par PCF

Coronavirus/Macron : 

réaction de Fabien Roussel



L'heure est à la mobilisation nationale pour délivrer la réponse la plus efficace face à la crise sanitaire et à la crise économique exceptionnelles que nous affrontons.

Les flottements de ces dernières heures sur les décisions à prendre ne doivent pas fragiliser la capacité d'action de l'État.

Les annonces du Président de la République supposent aussi des engagements précis que les services publics, notamment ceux de la santé, attendent depuis longtemps ! Les annonces de ce soir impliquent donc de remettre en cause les politiques d'austérité.

La fermeture des établissements scolaires et universitaires ou le report des soins non essentiels ne pouvaient plus être différés. Mais aucun engagement précis n'est annoncé en moyens humains et financiers concernant la crise sanitaire contrairement à d'autres pays comme l'Italie ou le Royaume uni qui ont annoncé mobiliser plusieurs dizaines de milliards d'euros. Et aucune mesure structurelle n'est engagée sur le plan économique.

Coordonner et financer la réponse sanitaire

Notre système de santé public, déjà sous tension, a besoin de moyens pour protéger ses personnels et pour élargir ses capacités d'accueil des patients atteints de coronavirus. Le Président de la République annonce qu'il prendra les mesures nécessaires « quoi qu'il en coûte ». Aux actes ! Les personnels de santé sonnent l'alarme depuis des mois ! De même, dans encore beaucoup de territoires, les médecins et les infirmières libéraux, les personnels de secours comme les pompiers, les laboratoires sont en attente du matériel tel que les masques pour se protéger et protéger les patients ou pour réaliser les tests épidémiologiques. La puissance publique doit demander aux hôpitaux privés de se mettre à la disposition de la nation.

Des mesures structurelles fortes pour faire face à la crise économique

Une crise financière historique, elle aussi d'ampleur mondiale, est en cours. La crise sanitaire en est le catalyseur et non la cause. Ce sont les politiques monétaires et néolibérales qui en sont les principaux déclencheurs. Si des mesures de soutien et d'accompagnement des entreprises et des salariés doivent être mises en place rapidement, il faut donc aussi revoir les règles d'intervention de la BCE pour que les sommes débloquées soutiennent l'économie réelle et non la éculation financière. Le « Pacte de stabilité » budgétaire européen doit être abandonné. Les secteurs stratégiques du pays doivent être protégés. Nous demandons enfin le report de la réforme de l'assurance chômage dont l'entrée en application est prévue pour le 1er avril.


mercredi 11 mars 2020

Convaincre, mobiliser, donner de l’espoir

Publié le 11/03/2020 par PCF


Le scrutin municipal des 15 et 22 mars prochains va se dérouler dans un climat de tension inédit. Avec la crise sanitaire qui traverse tout le pays, se profilent des conséquences financières et économiques qui inquiètent nos concitoyens.




Conjuguées à l’impasse démocratique causée par la réponse autoritaire du pouvoir au mouvement social contre la réforme des retraites, ces crises appellent plus que jamais des solutions politiques de haut niveau. Il faut offrir des débouchés aux colères, aux inquiétudes et aux aspirations des Français.es.

Ces solutions doivent s’appuyer, de l’échelon communal jusqu’au niveau international, sur une profonde remise en cause des logiques à l’œuvre en France, en Europe et dans le monde, qui visent à faire prévaloir les intérêts du capital financier sur ceux de l’humain et de la planète.

Partout dans le pays, en votant pour les listes conduites par les candidat.e.s communistes ou celles auxquelles ils, elles participent, les électeurs.trices pourront sanctionner un pouvoir et sa politique au service des riches et des multinationales. Ils pourront faire un geste utile et cohérent, contre le système de retraites à points, qui vise à instaurer progressivement un dispositif par capitalisation exigé par les fonds de pension. Mécanisme dont le dérèglement actuel met en lumière toute la fragilité.

Elles et ils vont également se donner les moyens d’installer ou de reconduire dans de nombreuses communes des majorités de gauche, écologistes et citoyennes. À leur tête ou dans les équipes, les communistes portent des propositions radicales et cohérentes, pour la justice sociale, le développement humain, le renouveau démocratique et la transition écologique. Reconduire tous les maires communistes, conquérir de nouvelles communes afin d’y mener ces politiques est donc un enjeu essentiel pour tous les citoyens et pour tous les territoires.

Partout, dans ce scrutin, nos candidats défendent la commune comme un pilier essentiel de la démocratie, mais aussi comme un levier pour la défense et la promotion des services publics. Ces candidat.e.s sont d’ailleurs ceux qui incarnent le combat constant contre la baisse des dépenses publiques utiles. Celle par exemple qui a tant malmené nos hôpitaux (3,7 milliards de budget en moins depuis 2017) tout comme celle des budgets locaux, décidée au nom de critères de convergence européens imposés en connivence par les gouvernements et les marchés financiers.

Ces candidat.e.s seront aussi partout des élu.e.s utiles aux luttes, comme on l’a vu sur les piquets de grève contre la réforme des retraites, mais aussi pour défendre les services publics de proximité, le logement social ou encore les réseaux de transports publics menacés par les politiques d’austérité.

Ce scrutin doit également permettre de construire un large rassemblement populaire capable de porter au pouvoir une alternative politique, solidement ancrée à gauche, pour s’attaquer aux fondements d’un capitalisme en crise profonde.

Il reste encore quelques jours pour, sur ces bases, convaincre, mobiliser, donner de l’espoir, en particulier à ces millions d’abstentionnistes qui peuvent faire un geste de combat et d’avenir les 15 et 22 mars.

Fabien Roussel

lundi 9 mars 2020

La bataille du référendum, plus que jamais centrale


Publié le 04/03/2020 par PCF

 les voies de la riposte à Macron, 

par Olivier Dartigolles


Le Premier ministre a annoncé samedi en fin de d’après-midi le recours au 49.3 pour le projet de loi sur les retraites, privant ainsi la représentation nationale d’un vote sur un texte présenté par Emmanuel Macron et le gouvernement comme la « reine des réformes du quinquennat ». L’opération a été préparée en loucedé lors d’un Conseil des ministres extraordinaire consacré, le matin même, au Coronavirus.

Pour faire oublier la fièvre parlementaire sur la réforme des retraites et passer à autre chose, le pouvoir a manœuvré avec cynisme en profitant de l’inquiétude des Français vis-à-vis d’un risque d’épidémie (voir plus bas). Le pouvoir mise sur un basculement de l’opinion publique du dossier des retraites à celui du Coronavirus.



À quinze jours des élections municipales, il ne voulait pas faire durer le supplice. Comme cela avait déjà été le cas lors de l’examen du projet de loi en commission spéciale, le débat dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale au cours des 12 derniers jours a de nouveau fait la démonstration de l’incapacité du gouvernement et de sa majorité parlementaire à apporter des réponses précises à des questions portant sur l’avenir des retraites. Certains sujets ont même tourné à un véritable fiasco pour le pouvoir. Un exemple parmi tant d’autres : comment va évoluer la valeur du point ? Réponse : par une indexation sur un index… qui n’existe pas, qui reste à créer de l’aveu même du ministre ! On pourrait multiplier les exemples : sur la pénibilité (bravo aux députés communistes pour avoir si bien parlé des métiers où les salariés n’ont vraiment pas envie d’avoir le « loisir de se tuer à la tâche », sur le financement de la période de transition, sur la situation faite aux femmes, sur les inégalités entre générations, sur l’espérance de vie en bonne santé et l’âge pivot... Le seul élément gravé dans le marbre est la règle d’or de « l’équilibre financier », avec une baisse du financement et de la part de la richesse nationale consacrée aux retraites. Malgré des mois et des mois de « concertation », de pédagogie, le pouvoir n’a pas réussi à convaincre de la nécessité, et encore moins des bienfaits ou de la justice de sa réforme du système de retraites. En s’attaquant au cœur du pacte social, Emmanuel Macron et le gouvernement ont en fait ouvert un débat de fond portant sur le choix de société (quel travail, quelle vie après le travail, la solidarité entre les générations, le financement de notre protection sociale, les inégalités).



Aujourd’hui, malgré les départs successifs de députés macronistes (un sénateur des Bouches-du- Rhône vient d’annoncer son départ du groupe au Sénat et des députés sont à la manœuvre pour constituer un nouveau groupe au Palais Bourbon), le pouvoir dispose toujours d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Le 49.3 est donc utilisé contre les oppositions et la démocratie parlementaire, pour mettre fin au débat sur le fond, comme cela avait été le cas pour les travaux de la commission spéciale, et pour mettre un terme à ce spectacle catastrophique pour le pouvoir d’une majorité dos au mur, incapable de défendre sa réforme, confrontée à une opinion publique majoritairement hostile au projet de loi et favorable au recours au référendum comme ultime solution. Après le choix d’une procédure accélérée (pour une réforme qui ne rentrerait en vigueur qu’en 2037, où est l’urgence ?), l’utilisation du 49.3 est donc un nouveau seuil franchi dans la crise politique et démocratique.



Après le mouvement des Gilets jaunes, qui n’a obtenu aucune réponse pérenne sur les deux moteurs de la mobilisation populaire, la démocratie et la justice sociale (via la justice fiscale), puis avec le mouvement sur les retraites, avec des formes de lutte et de mobilisation inédites (encore ce dimanche avec des acteurs de la Comédie française et une pluie qui s’est arrêtée pour les laisser jouer), le macronisme poursuit sa course vers un autoritarisme qui fracture notre société et nourrit la violence. La question de l’avenir politique de notre pays doit être examinée avec gravité. Le pire est possible. Une alternative progressiste est plus que jamais urgente et nécessaire. Engageant sa responsabilité sur ce texte (il ne pourra donc pas le faire sur le volet organique de la réforme), le gouvernement fait tout au contraire preuve d’une très grande irresponsabilité en s’entêtant sur un texte mal préparé, incomplet, flou, à trous avec 29 ordonnances pour 65 articles, non financé, ne garantissant pas l’avenir des retraites et ayant comme seul « imaginaire » celui de travaille plus longtemps pour des pensions réduites. On peut y voir, comme cela est régulièrement rappelé, de l’amateurisme ; c’est aussi la marque d’un pouvoir voulant faire taire les partenaires sociaux, le Parlement, les citoyens, les mobilisations. Un pouvoir pour qui la construction d’un compromis n’est plus un objectif pour travailler à l’intérêt général.

Un nouveau seuil dans la crise politique

Face aux réactions dénonçant un passage en force et un aveu de faiblesse, le Premier ministre évoque un dispositif prévu par la Constitution, déplore la stratégie « d’obstruction parlementaire » de l’opposition, et promet un « nouveau texte, enrichi de tous les acquis de la négociation avec les partenaires sociaux et d’un grand nombre d’amendements venus de la majorité parlementaire ». Édouard Philippe a adressé un courrier aux partenaires sociaux sur la « poursuite des travaux de la conférence de financement », en précisant qu’à défaut d’accord entre les organisations syndicales et patronales, « le gouvernement prendra ses responsabilités, aussi bien en matière de retour à l’équilibre qu’en matière de pénibilité ». Cette tentative d’apaisement et de diversion est vouée à l’échec. Le gouvernement a voulu profiter de l’inquiétude des Français sur le coronavirus et le risque d’une crise sanitaire pour, en plein week-end, faire passer le 49.3. Cela a eu l’effet inverse avec des rassemblements spontanés, à Paris devant l’Assemblée nationale et dans de très nombreuses villes. D’autres mobilisations sont programmées pour aujourd’hui et demain.

Du côté des syndicats, la CFDT, dans un communiqué, déplore « que les débats n’aient pas pu se tenir jusqu’au bout », renvoyant dos à dos « la multiplication stérile d’amendements sans aucun intérêt et le recours au 49.3 » et donnant rendez-vous lors du passage du texte au Sénat. La CFDT attend des bougés sur la pénibilité afin « de conjuguer régime universel et justice sociale ». Pour la CGT, Philippe Martinez a annoncé une nouvelle mobilisation dès cette semaine. L’intersyndicale se réunit lundi matin pour fixer ce calendrier.



Quelles suites ? Deux motions de censure ont été déposées. L’une par les groupes de gauche (PCF, LFI, PS), l’autre par LR. Le débat aura lieu mardi. La création d’une commission d’enquête sur la sincérité, l’exhaustivité et l’exactitude de l’étude d’impact sera discutée mercredi. Dans son avis au vitriol, le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative, avait jugé la réforme incomplète, concluant à l’impossibilité de « garantir la sécurité juridique » du projet de loi. Le Conseil constitutionnel sera saisi. De nouvelles journées nationales de mobilisation feront entendre l’opposition à cette réforme des retraites et au coup de force démocratique. Dans un tel contexte, la bataille pour un référendum est plus que jamais centrale. Dans un récent sondage, 67 % des personnes interrogées ont demandé l’organisation d’un tel référendum sur l’avenir des retraites.


mercredi 4 mars 2020

la pandémie de Coronavirus

Publié le 04/03/2020 par PCF
Ce que nous apprend déjà 
la pandémie de Coronavirus


À l’heure où nous écrivons ces quelques lignes nous ne savons pas encore quelle sera l’évolution de cette pandémie virale (sa durée, son extension, le nombre de victimes, l’impact en Franc, etc.). Pour autant, nous pouvons déjà faire plusieurs observations.


Le point de départ est en Chine en décembre et, après quelques moments de flottement durant les deux premières semaines, des mesures rigoureuses et impressionnantes de prévention ont été prises par les autorités chinoises : confinement strict et visiblement respecté de plusieurs dizaines de millions de personnes, construction en urgence de milliers de lits hospitaliers pour faire face à l’afflux de malades, mobilisation de forces médicales de réserve, organisation de la distribution de nourriture, etc. Cette façon de faire a impressionné le monde. La population chinoise, dans sa majorité, a adhéré et respecté les directives. On n’est pas sûr que l’Occident aurait obtenu de tels résultats et aurait été capable d’agir avec une telle ampleur. Wuhan, c’est aussi grand que l’Île-de-France… Les progrès de la biotechnologie ont permis aux Chinois d’établir en un temps record le génome du virus et des outils de diagnostic biomoléculaire ont été créés. La coopération mondiale a été exemplaire de ce point de vue.

En France, des mesures sérieuses ont conduit à limiter la contagion, mais l’incertitude sur l’évolution reste incontestable. Le ministère de la Santé a bien géré le premier épisode, mais voici que l’infection s’étend ; l’Italie est sérieusement touchée ainsi que d’autres pays. Le gouvernement français touche maintenant aux limites de ce qu’il peut faire du fait des politiques qu’il a suivies antérieurement. Tant de lits hospitaliers ont été fermés et la crise hospitalière est tellement importante qu’on ne voit pas comment on pourrait faire face à une arrivée massive de patient·e·s sans mettre en péril les autres hospitalisé·e·s. Selon une étude du ministère de la Santé publiée en octobre 2019, 4 200 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2018 par Mme Buzyn. Les services d’urgence sont saturés en permanence. Aurait-on la capacité de créer des lits supplémentaires comme l’ont fait les Chinois ? Le doute est permis. L’État n’a aucune réserve de masques et des réunions tenues au ministère cette semaine ainsi qu’à l’ARS Île-de-France ont montré qu’il y avait une incapacité à offrir ces fournitures : on a conseillé aux professionnels de santé d’utiliser les restes de stocks de l’épidémie de 2009, or ils ont été détruits car périmés… Il n’y a plus aucun masque disponible. Si la crise s’aggrave en France, la sérénité gouvernementale sera probablement très vite mise à mal. Qui plus est, nous n’avons plus les capacités industrielles de produire ces masques. Quant aux prix, ils flambent. Multipliés par plus de 10 en quelques jours. L’économie de marché est incapable de faire des choix acceptables en termes d’éthique sanitaire. Et la politique d’austérité néolibérale appliquée au système de santé en fermant des lits, en mettant dans la crise permanente les hôpitaux, en réduisant le nombre de médecins, en économisant sur les stocks nécessaires pour la sécurité d’approvisionnement en matériel et en délocalisant l’industrie met le pays en grande difficulté.

La pandémie est aussi en train de provoquer une crise économique, à moins qu’elle n’en soit que le révélateur. C’est peut-être la raison pour laquelle les Bourses « dévissent » dans une proportion qui peut sembler irrationnelle eu égard au caractère nécessairement transitoire de l’épidémie. La spéculation trouve ici encore des motifs d’exercer ses talents. Le coronavirus nous apprend la fragilité d’une économie non planifiée, spéculative, ne tenant aucun compte des besoins fondamentaux humains, en particulier ceux de la sécurité des approvisionnements sanitaires et de la santé en général.

Maryse Montangon, membre du CEN, responsable du collectif Santé, Protection sociale.