Article épinglé

AGENDA DU PREMIER SEMESTRE 2024

Samedi 27 avril 2024 : Ciné-débat gratuit, "Diarios de Motocicleta" MJCF château de Sonnaz Tonon-lesBains 15h Mercredi 1 mai 2024 ...

mercredi 12 avril 2017

Possible

PAR MAURICE ULRICH
MERCREDI, 12 AVRIL, 2017
L'HUMANITÉ

Qui aurait imaginé, il y a même seulement quinze jours, que ce qui semblait impossible apparaîtrait désormais à portée de main à portée de vote et d’engagement, de débat, de conviction. La percée de Jean-Luc Mélenchon a été saluée par nombre de commentateurs qui voyaient en lui un tribun exalté comme le succès d’un homme prenant de la hauteur, maniant les références culturelles et historiques… C’est vrai sans doute, mais ce que nombre d’observateurs avaient oublié, dans leur empressement à en célébrer les obsèques pour cause d’archaïsme, c’est qu’il y avait en France une gauche. Une gauche pas seulement faite de symboles et d’oripeaux du XIXe siècle, mais représentant la force de millions d’hommes et de femmes qui, malgré leur déception, n’avaient pas fondu dans ce quinquennat de promesses liquéfiées et de soupe servie à la Finance.
Les dizaines de milliers de personnes qui étaient à Marseille, qui assistent aux meetings de Jean-Luc Mélenchon, jeunes, hommes et femmes sans parti, syndicalistes, bénévoles d’associations solidaires et humanitaires, socialistes, communistes, écologistes, voire même venant d’autres horizons ne sont pas une masse indistincte suivant un « gourou » comme on a pu l’entendre, ridiculement, sur une de nos chaînes. Chacune, chacun est une force, un parcours, une intelligence ouverte et tournée vers l’avenir. La modernité sociale, politique et intellectuelle dans la France d’aujourd’hui n’est pas chez Marine Le Pen, elle n’est pas dans la France moisie de François Fillon, elle n’est pas dans le libéralisme à l’habillage high tech d’Emmanuel Macron. C’est le vieux monde, fût-ce avec un costard très cher ou bien coupé.
Alors, politiques et commentateurs ont trouvé un nouvel angle d’attaque. Mélenchon, d’accord, mais ce serait l’écrasement des classes moyennes, la folle dépense publique. Le refrain des Échos de lundi était repris hier par Marine Le Pen, Pierre Gattaz, et le directeur de Libération. Ce pilonnage contre son programme va s’intensifier. Voyons-y la preuve de sa pertinence, portée par la force du peuple.

Clash droite : 
Trop de fonctionnaires en France ?


Les collectifs anti-Linky 
interpellent 
les candidats à la Présidentielle