Fabien Roussel : "Comment voulez-vous qu'il en soit autrement que la cocotte explose"
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mardi 18 décembre 2018
mardi 11 décembre 2018
Après les mesures annoncées par le président de la République
Mesures d'Emmanuel Macron :
"Ce sont les Français qui vont payer"
la hausse du Smic,
estime Fabien Roussel
Sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, mardi 11 décembre, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) et député du Nord, revient sur les mesures annoncées par le président de la République la veille.
mercredi 5 décembre 2018
Communiqué du PCF (F. Roussel)
"Un moratoire ne va pas changer la vie des français" (Fabien Roussel)
Après plusieurs semaines de mobilisations intenses partout en France, le Premier Ministre vient d'annoncer la suspension des hausse de taxes sur les carburants.
Ces annonces sont clairement insuffisantes face à un peuple qui souffre de ne pas pouvoir boucler ses fins de mois. Les revendications sont pourtant claires : il faut plus de mesures pour le pouvoir d'achat et cela ne peut passer que par une augmentation des salaires et des pensions.
Non seulement un moratoire ne changera pas la vie des français, mais pire elle serait aggravée puisque le Premier ministre menace qu’une telle mesure serait suivie d'une dégradation des services publics. Voilà la preuve que le gouvernement est complètement coupé des réalités du quotidien.
Edouard Philippe n'entend que de l'oreille droite. Il est temps qu'il se mette à écouter des deux oreilles.
Les communistes resteront mobilisés et accentueront leur campagne pour une meilleure répartition des richesses, plus de pouvoir d'achat et de services publics dans les villes comme à la campagne, pour taxer le capital et le rétablissement de l'ISF, et la hausse de 200€ net du SMIC.
mardi 4 décembre 2018
Gilets jaunes :
ils demandent la justice sociale
"Il faut taxer les riches, au lieu de taper tout le temps sur les pauvres !".
Paroles de gilets jaunes sur les Champs-Elysées à Paris, samedi 1er décembre.
lundi 3 décembre 2018
L’urgence sociale
Communiqué
La paix civile et sociale de notre pays est aujourd’hui en jeu. Face à la politique d’injustice sociale et fiscale menée depuis un an et demi, nous avons demandé au Gouvernement de déclarer l’état d’urgence sociale.
L’urgence sociale impose de prendre en compte immédiatement les revendications portées par les « gilets jaunes », que nous avons relayées.
Nous avons ainsi demandé la suspension de l’augmentation des taxes sur l’essence et le diesel, l’augmentation du SMIC, des salaires et des pensions, la restauration des services publics notamment en matière de santé et le rétablissement de l’ISF.
Dès cet après-midi à l’Assemblée Nationale nous nous ferons l’écho de ces demandes légitimes et demanderons la suspension de la discussion budgétaire.
Par ailleurs, nous avons rappelé les propositions que nous portons depuis le début du quinquennat.
Propositions fiscales :
Non cumul en 2019 du CICE et de l’exonération de cotisations sociales patronales (plus de 40 milliards cumulés – Cela permettrait de dégager 20 milliards d’euros de marges de manœuvre).
Propositions sociales :
Revalorisation des prestations sociales (APL, allocations familiales) indexées sur l’inflation.
Annulation de la hausse de CSG, qui doit aller avec le rétablissement des cotisations sociales « assurance chômage » et « maladie ».
Propositions écologiques :
Fléchage intégral des taxes sur le carburant vers la transition écologique.
Élargissement du chèque énergie à 8 millions de personnes et revalorisation du montant du chèque énergie (de 200 euros actuellement à 600 euros) pour les plus modestes (forte hausse prévue des prix de l’électricité et du gaz en 2019).
Propositions institutionnelles :
Retrait du projet de loi constitutionnelle et organisation d’un référendum sur nos institutions
Si le Gouvernement ne décide pas de prendre immédiatement ces mesures, il ne sera pas en mesure de mettre fin à cette révolte pour la dignité.
Malheureusement, nous n’avons pas le sentiment que le Gouvernement prend la mesure de cette urgence sociale et nous n’avons que peu d’espoir d’avoir été entendu sur les mesures que nous lui avons proposées.
Notre motion de censure reste donc d’actualité, dans l’attente des mesures qui seront annoncées mercredi.
Censurer le Gouvernement
pour sortir de la crise
N'attendant rien de la rencontre avec le Premier ministre, nos concitoyens poursuivent, sous des formes diverses, la mobilisation pour témoigner leur mécontentement à l’égard des orientations du Gouvernement et dénoncer les attaques successives contre le pouvoir d’achat.
Ces mobilisations expriment d’abord le refus de l’injustice sociale et fiscale, et portent des revendications de progrès social qui vont bien au-delà du prix du carburant, notamment l’augmentation du SMIC et des salaires.
Malgré le soutien grandissant des Françaises et des Français au mouvement des gilets jaunes, l'exécutif persiste dans une attitude méprisante qui attise la colère légitime de nos concitoyens. L’entêtement du Gouvernement qui veut « garder le cap » à tout prix menace la paix civile et fragilise l’activité économique de nos territoires.
Il est temps de tirer les conséquences de la gestion catastrophique de cette crise. C’est pourquoi le dépôt d’une motion de censure pour obtenir la démission du Gouvernement, en vertu de l’article 49 alinéa 2 de la Constitution, s’impose.
Nous allons donc solliciter le groupe des députés de la France Insoumise et le groupe des députés socialistes et apparentés pour réunir les 58 signatures nécessaires et pouvoir, dès la semaine prochaine, engager la responsabilité du Gouvernement.
Sébastien JUMEL, Jean-Paul LECOQ et Hubert WULFRANC (Seine-Maritime)
et
Fabien ROUSSEL, Secrétaire national du PCF (Nord)
André CHASSAIGNE, Président du groupe (Puy-de-Dôme)
Alain BRUNEEL (Nord)
Marie-George BUFFET (Seine-Saint-Denis)
Pierre DHARREVILLE (Bouches-du-Rhône)
Jean-Paul DUFREGNE (Allier)
Elsa FAUCILLON (Hauts-de-Seine)
Stéphane PEU (Seine-Saint-Denis)
https://www.change.org/p/soutien-%C3%A0-la-motion-de-censure-pour-renverser-le-gouvernement?fbclid=IwAR29IQ635pUGgLfPW2HIqdsaTNEOaSTb2pu5DXsHVnCTL6fIfQNQtGBzQjE
École de la Source
Les parents d'élèves, enseignants
et citoyens thononais
ne lâchent rien
photos A.R.
Le 28 novembre, un nouveau rassemblement a eu lieu devant la mairie contre le projet de la municipalité de fermer l'école de la Source dans le quartier de Collonges. Plusieurs dizaines de parents d'élèves, enseignants et citoyens thononais membres du collectif de défense ont crié leur colère face à ce projet mené sans réelle concertation. Les gilets jaunes étaient également venus soutenir ce mouvement pour la défense du dernier service public restant dans ce quartier prioritaire.
La municipalité avance maintenant l'idée de création d'une crèche ... à la place de l'école. Pour le collectif de défense de La Source, la construction d'une crèche, nécessaire dans ce quartier ouest de Thonon, ne peut qu'être complémentaire avec le maintien de l'école maternelle !
Donc, vigilance et pousuite de la mobilisation !
mercredi 28 novembre 2018
38e congrès - Fabien Roussel, Ian Brossat,
Fabien Roussel invité de Jean-Jacques Bourdin (27/11/2018)
Vite une hausse du SMIC de 200 euros, des salaires et des pensions (Fabien Roussel)
38e congrès - Ian Brossat, chef de file du PCF aux Européennes
38e congrès - Fabien Roussel élu secrétaire national du PCF
Fabien Roussel (PCF) : « J’espère que Mélenchon va me respecter et qu’on va travailler ensemble »
mercredi 21 novembre 2018
HOPITAUX DU LEMAN
COMMUNIQUE DE PRESSE CGT
HOPITAUX DU LEMAN
Aujourd’hui mardi 20 novembre les personnels des hôpitaux du Léman, à Thonon, se sont mobilisés pour exprimer leur colère, en parallèle d’un appel national concernant les infirmier-ères. Ces salarié(e)s très qualifié(e)s subissent depuis des années des conditions de travail qui se détériorent, des salaires non réévalués depuis plus de 6 ans, un sous effectif chronique qui n’est pas en voie d’être résorbé. Les heures supplémentaires accumulées, non récupérées et payées au compte-goutte, les plannings aléatoires et le non remplacement de la majorité des absences, générateurs d’une fatigue qui ne se « récupère » plus, sont les principales sources de cette colère. Ces agents participent depuis de nombreuses années aux efforts pour maintenir à flot notre établissement, support essentiel du service public de santé dans notre territoire, et se sentent aujourd’hui oubliés, floués face à ces efforts.
Malgré le froid et l’humidité, une vingtaine d’agents notamment du bloc opératoire ont tenu un piquet de grève pendant une grande partie de la journée, devant l’entrée de l’hôpital, et sont allés à la rencontre des usagers qui ont majoritairement manifesté leur sympathie et leur soutien. Plusieurs médecins ont également témoigné leur soutien.
Le directeur général est sorti pour les rencontrer, dans une ambiance conviviale. Il s’est engagé auprès d’eux (elles) à réunir l’ensemble des acteurs du bloc opératoire avant un mois, afin de mettre à plat l’organisation en fonction des effectifs disponibles ; car 7 à 10 postes d’infirmier spécialisé (IBODE) sont actuellement vacants, depuis plusieurs mois, et la nouvelle réglementation qui s’applique brutalement sur ce diplôme met les établissements publics encore plus en difficultés. La situation des urgences est aussi critique, avec 10 postes vacants de médecins et 5 postes d’infirmiers.
Le syndicat CGT des Hôpitaux du Léman, à leur demande, a apporté tout son soutien à cette mobilisation et a pris toutes ses responsabilités en tant qu’organisation syndicale. Il restera mobilisé et attentif à la suite du mouvement.
De nombreux usagers ont demandé comment ils pourraient manifester plus leur soutien au mouvement. Nous invitons, comme l’ont fait nos collègues grévistes, tout(e) citoyen(ne) chablaisien(ne) qui en éprouve le besoin à écrire à Monsieur le Directeur des Hôpitaux du Léman pour lui exprimer leur vécu, leur ressenti, leurs attentes auprès de notre service public. Bien conscients que nombre de décisions ne relèvent pas de l’échelon local, mais de décisions politiques sur tout le territoire national, nous restons convaincus que c’est unis que salariés et usagers doivent porter leurs besoins et leurs propositions. C’est tout le sens de notre engagement dans le « Collectif Santé Chablais ».
A Thonon les Bains, mardi 20 novembre 2018.
Syndicat CGT
Hôpitaux du Léman
3 avenue de la dame
74200 Thonon les Bains
0450832392
vendredi 16 novembre 2018
Ian Brossat
"la politique de Macron pourrit la vie quotidienne de millions de gens"
Ian Brossat était sur BFMTV ce matin en direct du Pont de Nogent
ou il présentait aux automobilistes, avec les parlementaires communistes, nos propositions pour une écologie sociale
mercredi 14 novembre 2018
Halte au racket !
Carburants : le vol et le mensonge du gouvernement (Ian Brossat)
Carburants :
les communistes aux côtés
des Français en colère
Parce que ce sont les classes populaires et les classes moyennes, les salariés, les précaires, ceux qui sont obligés de prendre leur voiture pour aller au travail qui vont subir de plein fouet la hausse de l’essence et du gazole, le PCF se mobilise.
La mesure gouvernementale est un nouveau racket. Pendant que les patrons sont câlinés par Macron et son Premier ministre Édouard Philippe, le peuple trinque : depuis cinq ans, faire le plein de sa voiture coûte en moyenne 500€ de plus par an pour les habitants des campagnes, 400€ de plus pour ceux qui habitent en ville.
Il est temps de prendre l’argent là où il est, dans les poches des actionnaires de multinationales pétrolières, chez les plus riches qui ne payent plus d’impôt sur la fortune, et d’investir vraiment dans des transports en commun publics qui permettent à chacun de se rendre à son travail, dans les villes et les campagnes.
Les communistes sont aux côtés du monde du travail en colère !
Mobilisons-nous largement
pour faire reculer le gouvernement !
NON MONSIEUR LE MAIRE !
Collonges n'acceptera pas
la fermeture de "SA SOURCE"
Manifestation du lundi 12 devant la mairie de Thonon. photos A.R.
photos A.R.
photos A.R.
mercredi 17 octobre 2018
Massacre du 17 octobre 1961
L'heure est à la reconnaissance officielle de ce crime d’État
indissociable du colonialisme
16/10/2018 - PCF
La mise à mort, ce 17 octobre 1961, par la police française d'au moins 200 manifestant-e-s algérien-ne-s venu-e-s défiler, souvent en famille, protestant pacifiquement contre le couvre-feu imposé par le préfet de police, Maurice Papon, pour la paix et pour l'indépendance de l'Algérie a été couverte et encouragée par les plus hautes autorités de l’État.
Comme si la mort violente de près de 300 morts en 3 mois de répression policière en région parisienne ne suffisait pas, les événements du 17 octobre, les morts et les rafles et 11 000 arrestations de même que ces 3 mois de terreur ont été sciemment occultés pendant des décennies tout comme les massacres de Sétif (8 mai 1945), les massacres de 1947 à Madagascar, et Charonne (février 1962) par un État colonial prêt à utiliser toute la violence possible pour réduire à néant l'aspiration à une Algérie libre, indépendante et souveraine. De même, la connivence de l’État et de l'OAS qui organisa attentat sur attentat à Paris et Alger a été délibérément minorée au cours des années suivantes.
Rendre hommage aux victimes du 17 octobre c'est pour la France reconnaître par la voix de ses plus hautes autorités d'aujourd'hui son entière responsabilité dans la guerre coloniale et les crimes d’État commis contre le peuple algérien.
C'est contribuer à restaurer la dignité des victimes et la dignité de la République, c'est prendre en considération la douleur des victimes brisées, civiles ou militaires, la douleur des familles et répondre à l'exigence de vérité et de justice des Algérien-ne-s et Français-es de 2018.
Le Parti communiste français, avec ses militant-e-s et représentant-e-s élu-e-s, participera comme chaque année aux hommages et commémorations des victimes du massacre du 17 octobre 1961 qui se dérouleront demain mercredi, et appelle la population à se joindre en nombre aux cérémonies organisées en France.
18 OCTOBRE 1961, LA PRESSE CHOISIT SON CAMP
Près de 14 000 manifestants seront arrêtés dont 300 seront jetés à la Seine ou exécutés. Raymond Darolle/Europress/Sygma/Corbis
Au lendemain de la manifestation pacifiste des Algériens, réprimée dans le sang, seuls l’Humanité et Libération dénoncent cette nuit de massacre.
«Ray Charles pourra chanter ce soir. Après le passage du service de désinfection, le Palais des sports a retrouvé son aspect habituel. » C’est une des annonces que fait placidement France-Soir, dans son édition parue trois jours après l’assassinat de près de 300 Algériens, le 17 octobre 1961 à Paris. Avec le parc des expositions et le stade Coubertin, le Palais des sports avait été transformé en lieu de détention où la police avait parqué des Algériens dans des conditions inhumaines.
Ce soir du 17 octobre, répondant à l’appel du FLN, 30 000 « Français musulmans d’Algérie » manifestent sous la pluie dans les rues de Paris. Celles-ci leur sont interdites depuis l’infamant couvre-feu décrété par les autorités françaises douze jours plus tôt, avec l’aval du premier ministre, Michel Debré. Le caractère pacifique du rassemblement est garanti par les organisateurs, qui vont jusqu’à fouiller les manifestants. Sur ordre de l’ancien fonctionnaire de Vichy Maurice Papon, devenu depuis préfet de police de Paris, les policiers vont pourtant se livrer à une véritable chasse à l’homme. Papon exige aussi qu’aucun journaliste ne soit présent sur les lieux, contraignant ces derniers à ne disposer que des sources officielles, notamment les informations délivrées par la préfecture. Au total, près de 14 000 manifestants seront arrêtés. Près de 300 d’entre eux seront jetés à la Seine ou exécutés. Le lendemain, dans la presse, la majeure partie des titres vont appuyer ou relayer la version officielle tandis que d’autres journaux, plus rares, dont l’Humanité, refusent de fermer les yeux.
Ainsi le Figaro se fend d’un article retraçant le fil de la journée heure par heure et dans lequel on peut lire dès les premières lignes qu’« il y a eu des heurts, mais (que), grâce à la vigilance et à la prompte action de la police, le pire – qui était à craindre – a pu être évité ». Il ne manque pas d’y adjoindre le communiqué officiel de la police après avoir titré en une : « Violentes manifestations de musulmans algériens hier soir à Paris ».
« Sur le trottoir, sept corps étaient allongés »
Dans les kiosques, le quotidien à grand tirage Paris-Jour barre sa une d’un titre alarmiste : « 20 000 Algériens maîtres de la rue à Paris durant trois heures ! », tandis que l’éditorialiste accable les Algériens qui « ont pu défiler en plein cœur de la capitale sans avoir demandé l’autorisation et en narguant ouvertement les pouvoirs publics et la population ». Pour l’historien Alain Ruscio, la majeure partie de la presse de l’époque se faisait nécessairement l’écho de la méfiance « et même du racisme vis-à-vis de la communauté algérienne », entretenu dans la population. « Mais des journaux comme Libération et l’Humanité dénoncent tout de suite les exactions de la police. Le journal France nouvelle, édité par le PCF, parle même de pogrom », souligne l’historien.
L’Humanité, souvent troué de grands carrés blancs depuis le début de la guerre d’Algérie, décrit la situation au début de la manifestation dans son édition du 18 octobre : « Il y avait des femmes qui scandaient des youyous, il y avait des enfants que les travailleurs algériens avaient amenés avec eux. Mais en plusieurs endroits les policiers et les CRS ont chargé et tiré. » Le journal, qui précise ne pas pouvoir tout dire à cause de la censure gaulliste, titre en une : « Plus de 20 000 Algériens ont manifesté dans Paris. Combien de morts ? » En page 7, le journal communiste décrit ce qui se passe peu de temps après, à deux pas de son siège, situé à l’époque rue du Faubourg-Poissonnière, dans le 9e arrondissement, lorsque le cortège d’Algériens se retrouve face à un car d’agents de police. « Il y eut un moment d’hésitation, puis le chauffeur du véhicule descendit sur la chaussée et tira un coup de feu en l’air : ce fut le signal. Aussitôt, les agents descendirent du car et vidèrent les chargeurs sur les manifestants qui tentaient de trouver refuge dans le restaurant et l’immeuble contigu. » Et l’Humanité de poursuivre la description macabre : « Sur le trottoir, devant le restaurant, sept corps étaient allongés », remettant en cause les chiffres fournis par l’AFP. Le Parisien libéré annonce lui aussi sept morts tout en décrivant un Paris envahi par « les meneurs et les tueurs ». Des qualificatifs utilisés à l’époque par la droite populiste qui ne manque pas de pointer la seule responsabilité du FLN. Même dans le Monde, pourtant plus mesuré dans sa description de la sanglante nuit, Jacques Fauvet pointera du doigt le FLN « puisque, ici et là, c’est le terrorisme musulman qui est à l’origine de ces drames ». Et dans le quotidien l’Aurore, pro-Algérie française, les journalistes n’hésitent pas à dénoncer « la lâcheté habituelle » des meneurs qui « mettaient les femmes et les enfants en avant comme à Bizerte ».
Des dizaines de cadavres d’Algériens repêchés dans la Seine
Le lendemain de la manifestation, Libération, journal issu de la Résistance et dirigé par Emmanuel d’Astier de la Vigerie, tentera d’envoyer un reporter pour pénétrer dans le parc des expositions, où il entendra des cris de douleur et d’effroi. C’est aussi à partir de ce jour que des dizaines de cadavres d’Algériens seront repêchés dans la Seine. Le travestissement de la vérité n’est alors plus possible et un consensus gagne alors la presse, même réactionnaire. Dans le même temps, celle-ci chassera petit à petit le drame de ses colonnes, comme pour faire disparaître les Algériens une seconde fois.
Olivier Morin
mardi 16 octobre 2018
Tout ça pour ça !!
Jupiter aux pieds d'argile et son gouvernement de seconds couteaux
Tout ça pour ça !! Enfin le remaniement trois fois annoncé et repoussé a eu lieu ce mardi. Maurice Ulrich, éditorialiste de l'Humanité, analyse l'arrivée de ce "gouvernement sans relief" avec la prime accordée aux bons élèves du marcionisme.
Réalisation : Abrahim Saravaki
ITALIE : la méthode fasciste
SALVINI, VULGAIRE VIDEUR DES MIGRANTS DE RIACE
Mardi, 16 Octobre, 2018
Le vice-premier ministre italien a publié un décret pour expulser les réfugiés de ce bourg de Calabre. Le maire, à l’origine de leur accueil, a été arrêté le 2 octobre.
À l’entrée de Riace, un petit bourg de Calabre, on peut lire sur ce panneau : « Village d’accueil. » Cette commune est considérée en Italie comme un modèle. Le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, voudrait bien rayer d’un trait cette terre d’humanité. Et pour cause : depuis le début des années 2000, pas moins de 6 000 demandeurs d’asile sont passés par Riace, revitalisant ce bourg de 1 700 âmes.
Tout a commencé en 1998. Le 1er juillet, un navire transportant des Kurdes fait naufrage sur la plage. Un homme, Domenico Lucano, décide d’agir. « J’étais en voiture. Je passais par la route côtière quand j’ai vu toutes ces personnes. J’ai immédiatement pensé que je voulais faire quelque chose, que je voulais me rendre utile », raconte-t-il en 2010 à la revue Libertà civili. Domenico Lucano lance alors l’association Cité future.
Le « modèle Riace », aux antipodes des « centres fermés »
En cette année 1998, le slogan des punks, « No future » (pas d’avenir), allait comme un gant à Riace. Le bourg se meurt. Ses commerces baissent les rideaux. Ses habitants quittent le hameau. La zone est gangrenée par l’organisation criminelle calabraise, la ’Ndrangheta. On ne compte alors plus que 900 résidents dans la commune. L’association Cité future propose alors aux habitants originaires de Riace et partis au nord de l’Italie en quête d’un emploi, de mettre à disposition leurs logements pour y installer des exilés. L’idée séduit. Le territoire...
https://www.humanite.fr/italie-salvini-vulgaire-videur-des-migrants-de-riace-662188
dimanche 14 octobre 2018
[Pétition très très urgente]
Ils risquent 10 ans de prison et 750 000
euros d'amende pour avoir aidé des personnes migrantes
Bonjour,Je vous invite à signer la pétition en soutien à 7 citoyennes et citoyens poursuivi·e·s pour pour «aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière sur le territoire national, en bande organisée». Leur seul tort : avoir participé à une manifestation contre les agissements du groupuscule Génération Identitaire à l'encontre des personnes migrantes.Demandons ensemble la relaxe et la liberté pour les 7 de Briançon
Merci ! pour eux
jeudi 11 octobre 2018
Climat : Il y a urgence
L'humanité n'attend plus !
10/10/2018 - PCF
Le rapport spécial du GIEC commandé par l'ONU qui a paru le 8 octobre vient nous le rappeler, si nécessaire. Il est encore possible d'éviter un enchaînement des catastrophes pour les décennies à venir. Toutefois, il y a urgence. Pour cela l'augmentation de la température à la surface du globe doit être limitée à 1,5°C, ce qui déjà ne sera pas sans conséquence. Pas d'autre alternative donc que de réduire de 45% nos émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050.
Le climat est une affaire trop sérieuse pour être laissée entre les mains de dirigeants, même les mieux intentionnés. Au contraire l'écologie, le climat ont besoin, au quotidien et dans tous les domaines (énergie, agriculture, forêts, océans, transports, industries et bâtiments...), de l'intervention solidaire de femmes et d'hommes, de citoyen·ne·s et de salarié·e·s toujours plus actifs et déterminés à mettre en cause le système productif dominant planétaire responsable du réchauffement climatique.
Face aux bons mots de Macron sur la scène internationale, l'heure est à la mobilisation de tous les secteurs de la société. Or c'est pourtant le moment où l'homme désigné « champion de la Terre » ampute le ministère de l'Environnement de plus de 1300 fonctionnaires. C'est inconcevable !
Plus que jamais, la lutte contre le réchauffement climatique ici, en Europe et dans le monde exige la fin des politiques d'austérité.
Contre l'égoïsme d'une minorité, notre place est dans la rue pour exiger une autre politique de progrès social et écologique. L'humanité n'attend plus, elle se mobilise !
mercredi 10 octobre 2018
Retraites : mobilisons-nous !
manifestation à Thonon-les-Bains le 9 octobre 2018
La bataille du PCF contre la réforme des retraites
25/09/2018 - PCF
Plusieurs syndicats étaient présents
pour défendre le pouvoir d’achat des retraités
Que sait-on du projet de réforme du gouvernement ? Elle touchera tout le monde le public comme le privé et tous les régimes existants, y compris les régimes spéciaux et complémentaires. On changera totalement de système : la validation de trimestres par son salaire ou son revenu sera remplacée par le paiement de cotisations pour acheter des points. Et le niveau de votre pension dépendra de la valeur du point au moment où vous prendrez votre retraite. Sous couvert de simplification et d’égalité, le principe « un euro cotisé donne les mêmes droits » va remettre en cause les mécanismes de redistribution et de solidarité.
Trois risques importants de cette réforme :
Vous n’aurez pas de visibilité sur le montant de votre retraite car cela dépendra de la valeur du point que vous ne pouvez pas connaître à l’avance. Avec ce système, les cotisations sont définies et les pensions s’adaptent aux sommes collectées alors que dans le système actuel le niveau des retraites est garanti et les cotisations sont adaptées pour faire face aux dépenses ce qui permet de maintenir le pouvoir d’achat des retraités.
Le calcul des retraites fait sur l’ensemble de votre carrière sera bien moins favorable qu’aujourd’hui car le système actuel garanti la prise en compte des 25 meilleures années pour le privé et les six derniers mois pour le public.
Le calcul des retraites ne prendra pas en compte les inégalités et va donc les creuser, des inégalités telles que la pénibilité, différente entre ouvriers et cadres, ou les carrières discontinues et précaires, qui touchent plus souvent les femmes que les hommes.
Ainsi le plus probable est que la réforme conduise à un allongement de la durée de cotisation et un effondrement généralisé des pensions. 99 % des salarié.es n’auront jamais le nombre de points nécessaires à un niveau de retraite digne et seront donc incités à recourir aux fonds de pensions et à l’épargne privée !
Déterminé à se battre contre ce projet de réforme des retraites
La situation actuelle n’est plus tenable ! Le système actuel est inégal et le niveau des retraites insuffisant.
Le projet gouvernemental remet en cause les principes de la Sécurité sociale en matière de retraite : la répartition, les prestations définies et la solidarité entre générations, entre les actives.ifs et les retraité.e.s, entre les femmes et les hommes, entre les salarié.e.s, entre le public et le privé. C’est un immense recul de société.
Une retraite vraiment humaine offerte à toutes et tous suppose qu’on cesse de voir dans les individus de simples « facteurs de production », jetables dès qu’ils ne sont plus utiles, et qu’on fasse de l’émancipation à tous les âges de la vie le sens même de l’organisation sociale.
A l’opposé du projet gouvernemental, nous proposons de remettre sur le métier la grande œuvre du communiste Ambroise Croizat, en allant au bout de l’ambition de la Sécurité Sociale pour construire une sécurité sociale universelle du XXIe siècle pour sécuriser tous les moments de la vie avec notamment un nouveau progrès du système de retraite.
Des propositions existent pour de meilleures retraites pour toutes et tous !
Créer une sécurisation de l’emploi et de la formation pour éradiquer le chômage et la précarité. Cela permettrait une cotisation tout au long de la vie pour garantir de meilleures retraites. 100 000 emplois = 1,5 milliards d’euros pour la sécurité sociale ; 1% d’augmentation générale des salaires = 2 milliards de cotisations supplémentaires
Garantir le droit de partir à 60 ans avec une retraite digne : d’au moins 75 % du revenu d’activité pour une carrière complète (37,5 ans de cotisations).
Aucune pension ne doit être inférieure au SMIC revalorisé à 1800 euros brut.
Créer une « Maison commune des régimes » pour organiser les solidarités internes aux régimes et entre régimes, l’égalité femmes/hommes, la reconnaissance de la pénibilité, la prise en compte des carrières longues, les solidarités financières entre régimes avec le retour à des élections sociales permettant de réintroduire la démocratie dans la gestion du système des retraites.
Les revenus financiers doivent contribuer au financement des retraites : alors que ces revenus ne cessent de progresser au détriment des salaires, nous devons imposer de les faire cotiser au même taux que la cotisation patronale assise sur les salaires. Cela rapporterait 27 milliards d’euros à la sécurité sociale. Nous proposons également de moduler les cotisations en fonction de la politique d’emploi et de salaire de l’entreprise.
mardi 9 octobre 2018
QUOI DE PLUS BEAU !
François Rochex
"107 ans d’engagement !"
François Rochex est né en 1911. Cet ancien résistant et syndicaliste a traversé le siècle, du congrès de Tours à mai 68, en ne cessant de s’engager. Rencontre avec un homme au regard vif et délicat, qui reste marqué par l’expérience du Front populaire de 1936.
dimanche 7 octobre 2018
Les communistes votent pour leurs 38eme congrès
Les 4, 5, 6 octobre, plus de 30 000 communistes choisissent leur base commune de
discussion
Après des mois de préparation, le débat se poursuit au
bureau de vote Chablaisien.
Résutat du vote du Chablais
Inscrits 59, pouvant voter 51
Votants 32 (62,7% )dernier congrès 25 votants
Texte 1« Le communisme est la question du XXIe siècle » 15,68%
Texte 2« Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps du communisme » 25,49%
Texte 3« Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » 19,60%
Texte 4« PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes » 1,96%
17 octobre 2018, réservez cette date dès maintenant !
Après le vote des communistes qui s’est achevé hier , il
nous semble nécessaire
de nous réunir afin de préparer le congrès départemental
( = conférence fédérale des 10 et 11 novembre )
Nous souhaitons tenir une assemblée générale des communistes
du Chablais
le 17 octobre ; nous vous communiquerons les indications ( lieu et
heure ) dès que possible
fraternellement
Résutat du vote de la Haute Savoie
CONGRÈS PCF. LE « MANIFESTE » ARRIVE EN TÊTE DU VOTE
Samedi, 6 Octobre, 2018
Les adhérents du PCF étaient invités jusqu’à ce samedi à
choisir parmi quatre textes leur base commune de discussion, en vue de leur
congrès de novembre. Pour la première fois, ils se sont prononcés pour un texte
dit « alternatif » à celui proposé par leur Conseil national. 30 833 militants
ont participé au vote, soit 62,65 % des inscrits. Selon la commission en charge
du suivi du scrutin qui s’est clos ce samedi, les résultats sont les suivants :
- Texte 1 (La proposition de base commune
adoptée par le Conseil national), « Le
communisme est la question du XXIe siècle », a obtenu 11 461
suffrages,
soit 37,99 % des exprimés.
- Texte 2 « Se
réinventer ou disparaître ! Pour un printemps
du communisme » a réuni 3 607 suffrages, soit 11,95 % des
exprimés.
- Texte 3 « Pour un
manifeste du Parti communiste du XXIe
siècle » totalise 12 719 suffrages, soit 42,15 % des
exprimés.
- Texte 4 « PCF :
Reconstruire le parti de classe, priorité au
rassemblement dans les luttes » a, quant à lui, atteint 2
385 suffrages,
soit 7,90 % des exprimés.
En application de nos statuts, le texte « Pour un manifeste
du Parti communiste du XXIe siècle » devient donc la base commune de discussion
dont tou·te·s les communistes doivent désormais se saisir pour la travailler,
l’enrichir de tous les débats et contributions jusqu’au terme du congrès, avec
l’impératif d’une construction collective.
Après la grande consultation des communistes, l’assemblée
nationale des animatrices et animateurs de section, les états généraux du
progrès social, de la révolution numérique, les rencontres Niemeyer, les
assises communistes de l’écologie, la convention pour l’art, la culture et
l’éducation populaire, une nouvelle étape dans la tenue de notre congrès
extraordinaire est franchie.
Il reviendra au Conseil national des 13 et 14 octobre, ainsi
qu’aux conseils départementaux, d’analyser et de tirer les enseignements
politiques des choix effectués les 4, 5 et 6 octobre par les
communistes.
La gravité de la situation politique et sociale en France,
en Europe et dans le monde met en devoir tou·te·s les communistes de réussir le
congrès afin que notre peuple dispose d’un Parti communiste français à la
hauteur des enjeux cruciaux de ce début de XXIe siècle.
Parti communiste français
Paris, le 6 octobre 2018
Congrès du PCF : déclaration de Pierre Laurent
Le vote des communistes n'a pas placé la proposition de base
commune du Conseil national en tête. J'en prends acte. Je respecte les choix
des communistes. Je note que les résultats sont très partagés. Nous avons une
nouvelle base commune pour discuter et pas de majorité à ce stade pour avancer.
Nous avons donc devant nous un immense débat à poursuivre sur nos choix et un
immense défi à relever pour la construction commune, l'unité et le
rassemblement des communistes jusqu'au congrès. Les semaines qui viennent nous
appellent toutes et tous au travail commun. J'y mettrai toute mon énergie.
samedi 6 octobre 2018
NON à la violence politique de l’ultra-droite
Attaque du siège de SOS Méditerranée : Ian Brossat
demande au Premier Ministre la dissolution de « Génération identitaire »
05/10/2018 - PCF
Ce vendredi, vers 14 heures, une vingtaine de militants de Génération Identitaire se sont introduits illégalement au siège de SOS Méditerranée à Marseille, afin d’expulser de force les salariés de l’ONG qui affrète l’« Aquarius ».
Face à cette nouvelle phase de violence politique menée par l’ultra-droite, il est désormais temps de faire respecter l’État de droit dans notre pays et de mettre fin au trouble manifeste à l’ordre public.
Compte tenu de ce contexte nouveau, Ian Brossat interpelle le Premier Ministre, Édouard Philippe, qui exerce les fonctions de Ministre de l’Intérieur par intérim, afin de procéder à la dissolution dans les plus brefs délais du groupuscule d’extrême-droite Génération identitaire. Une inaction du gouvernement vis-à-vis de ce groupuscule, qui n’en est pas à sa première opération, serait un laxisme coupable.
Le chef de file du Parti communiste français aux élections européennes appelle l’ensemble des forces citoyennes, associatives et syndicales à se mobiliser, ce samedi, à l’occasion des rassemblements de soutien à SOS Méditerranée et faire barrage à l’extrême-droite.
Face à cette nouvelle phase de violence politique menée par l’ultra-droite, il est désormais temps de faire respecter l’État de droit dans notre pays et de mettre fin au trouble manifeste à l’ordre public.
Compte tenu de ce contexte nouveau, Ian Brossat interpelle le Premier Ministre, Édouard Philippe, qui exerce les fonctions de Ministre de l’Intérieur par intérim, afin de procéder à la dissolution dans les plus brefs délais du groupuscule d’extrême-droite Génération identitaire. Une inaction du gouvernement vis-à-vis de ce groupuscule, qui n’en est pas à sa première opération, serait un laxisme coupable.
Le chef de file du Parti communiste français aux élections européennes appelle l’ensemble des forces citoyennes, associatives et syndicales à se mobiliser, ce samedi, à l’occasion des rassemblements de soutien à SOS Méditerranée et faire barrage à l’extrême-droite.
Aquarius : La France doit lui proposer un pavillon sur notre territoire
05/10/2018 - PCF
Cette mobilisation citoyenne prend une grande ampleur et montre bien que les européens aspirent à la fraternité, à l’humanité et à l’accueil digne de ces personnes risquant la mort dans leur périple, pendant que le gouvernement français ferme les yeux et les laisse aux mains des passeurs.
Le Parti communiste français est mobilisé dans ce soutien à l’Aquarius, nous estimons qu’il mérite le prix Nobel de la paix pour ses actes de résistance et surtout pour avoir sauver tant de vie en Méditerranée.
La France, quant à elle, doit au plus vite proposer un pavillon sur notre territoire et ouvrir ses ports en Méditerranée à l’Aquarius pour permettre à SOS Méditerranée de reprendre sa mission de sauvetage.
Notre pays doit organiser l’accueil digne des personnes arrivant sur nos côtes en respectant le droit international et le droit d’asile.
Comment comprendre des comportements aussi divergents du Président Macron, qui vante les mérites de l’immigration et la capacité d’accueil de la France, en rendant hommage à Charles Aznavour, mais qui fait preuve d’une froideur inhumaine envers des personnes qui fuient leur pays pour choisir de vivre.
Les époques sont-elles si différentes ? Il est clair que non! Nous pouvons permettre la liberté de circulation et l’installation de chacun et de chacune.
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