LE COMBAT N'EST PAS TERMINÉ
Débattons-en ensemble !
JEUDI 1er JUIN à 18h30
Amphithéâtre de Tully à Thonon, avec
Pourquoi? Comment? Quoi d'autre? Tout ce que vous voulez savoir!
LE COMBAT N'EST PAS TERMINÉ
Débattons-en ensemble !
JEUDI 1er JUIN à 18h30
Amphithéâtre de Tully à Thonon, avec
Grégoire Blanchon :
Je n'en reviens pas depuis hier, au milieu du flot légitime de félicitations pour sa Palme d'Or et de remerciements à Justine Triet pour les mots de son discours, de lire parmi certains de mes contacts sur ce réseau social, des publications ou commentaires comme:
"Elle crache dans la soupe. C'est indécent. Ce qu'elle dit n'a pas sa place dans un festival international, c'est une question franco-française."
Vous êtes sérieux.se.s?
Je pense qu’une grande partie d’entre vous ont vu la cérémonie de clôture du festival de Cannes hier soir, en direct ou sur les infos. Justine Triet a remportée la palme d’or du Festival. Dans son discours elle a avec force critiqué la réforme des retraites à 64 ans mais aussi la perte de l’exception culturelle Française.
Depuis le gouvernement, la droite et l’extrême droite se sont lancés sur les réseaux sociaux, et dans les grands médias dans une campagne de dénigrement mensongère contre cette importante créatrice et réalisatrice de cinéma. Preuve qu’elle a raison et que la liberté d’expression n’existe plus dans notre pays. C’est aussi une violente attaque contre toute la création et la culture.
Laurent Wauquiez en est un grand spécialiste en supprimant des subventions à tout ce qui bouge dans la culture.
Il faut absolument la soutenir face à ce déferlement de mensonges et de haine.
La Première ministre a commencé à esquisser les premières mesures du projet de loi France Travail.
Parmi elles, la conditionnalité du versement du RSA ou des allocations à une vingtaine d’heures d’activités.
Il s’agit de supprimer tout ou partie des allocations et prestations sociales beaucoup plus facilement, la ministre reprenant un discours réactionnaire qui voudrait que les personnes bénéficiant des minima sociaux sont soit des « fainéants », soit des gens « qui n’ont qu’à traverser la rue pour trouver un emploi ».