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mercredi 17 octobre 2018

Massacre du 17 octobre 1961

 L'heure est à la reconnaissance officielle de ce crime d’État 
indissociable du colonialisme
16/10/2018 - PCF

Le 57e anniversaire du massacre du 17 octobre 1961 intervient à quelques semaines de la reconnaissance officielle par le président Macron de la responsabilité de l’État dans l'enlèvement, la torture et l'assassinat de Maurice Audin, mathématicien, militant communiste engagé aux côtés du peuple algérien dans sa lutte pour l'indépendance.

La mise à mort, ce 17 octobre 1961, par la police française d'au moins 200 manifestant-e-s algérien-ne-s venu-e-s défiler, souvent en famille, protestant pacifiquement contre le couvre-feu imposé par le préfet de police, Maurice Papon, pour la paix et pour l'indépendance de l'Algérie a été couverte et encouragée par les plus hautes autorités de l’État.

Comme si la mort violente de près de 300 morts en 3 mois de répression policière en région parisienne ne suffisait pas, les événements du 17 octobre, les morts et les rafles et 11 000 arrestations de même que ces 3 mois de terreur ont été sciemment occultés pendant des décennies tout comme les massacres de Sétif (8 mai 1945), les massacres de 1947 à Madagascar, et Charonne (février 1962) par un État colonial prêt à utiliser toute la violence possible pour réduire à néant l'aspiration à une Algérie libre, indépendante et souveraine. De même, la connivence de l’État et de l'OAS qui organisa attentat sur attentat à Paris et Alger a été délibérément minorée au cours des années suivantes.

Rendre hommage aux victimes du 17 octobre c'est pour la France reconnaître par la voix de ses plus hautes autorités d'aujourd'hui son entière responsabilité dans la guerre coloniale et les crimes d’État commis contre le peuple algérien.

C'est contribuer à restaurer la dignité des victimes et la dignité de la République, c'est prendre en considération la douleur des victimes brisées, civiles ou militaires, la douleur des familles et répondre à l'exigence de vérité et de justice des Algérien-ne-s et Français-es de 2018.

Le Parti communiste français, avec ses militant-e-s et représentant-e-s élu-e-s, participera comme chaque année aux hommages et commémorations des victimes du massacre du 17 octobre 1961 qui se dérouleront demain mercredi, et appelle la population à se joindre en nombre aux cérémonies organisées en France.

18 OCTOBRE 1961, LA PRESSE CHOISIT SON CAMP


Près de 14 000 manifestants seront arrêtés dont 300 seront jetés à la Seine ou exécutés. Raymond Darolle/Europress/Sygma/Corbis

Au lendemain de la manifestation pacifiste des Algériens, réprimée dans le sang, seuls l’Humanité et Libération dénoncent cette nuit de massacre.

«Ray Charles pourra chanter ce soir. Après le passage du service de désinfection, le Palais des sports a retrouvé son aspect habituel. » C’est une des annonces que fait placidement France-Soir, dans son édition parue trois jours après l’assassinat de près de 300 Algériens, le 17 octobre 1961 à Paris. Avec le parc des expositions et le stade Coubertin, le Palais des sports avait été transformé en lieu de détention où la police avait parqué des Algériens dans des conditions inhumaines.

Les policiers se livrent à une véritable chasse à l’homme

Ce soir du 17 octobre, répondant à l’appel du FLN, 30 000 « Français musulmans d’Algérie » manifestent sous la pluie dans les rues de Paris. Celles-ci leur sont interdites depuis l’infamant couvre-feu décrété par les autorités françaises douze jours plus tôt, avec l’aval du premier ministre, Michel Debré. Le caractère pacifique du rassemblement est garanti par les organisateurs, qui vont jusqu’à fouiller les manifestants. Sur ordre de l’ancien fonctionnaire de Vichy Maurice Papon, devenu depuis préfet de police de Paris, les policiers vont pourtant se livrer à une véritable chasse à l’homme. Papon exige aussi qu’aucun journaliste ne soit présent sur les lieux, contraignant ces derniers à ne disposer que des sources officielles, notamment les informations délivrées par la préfecture. Au total, près de 14 000 manifestants seront arrêtés. Près de 300 d’entre eux seront jetés à la Seine ou exécutés. Le lendemain, dans la presse, la majeure partie des titres vont appuyer ou relayer la version officielle tandis que d’autres journaux, plus rares, dont l’Humanité, refusent de fermer les yeux.

Ainsi le Figaro se fend d’un article retraçant le fil de la journée heure par heure et dans lequel on peut lire dès les premières lignes qu’« il y a eu des heurts, mais (que), grâce à la vigilance et à la prompte action de la police, le pire – qui était à craindre – a pu être évité ». Il ne manque pas d’y adjoindre le communiqué officiel de la police après avoir titré en une : « Violentes manifestations de musulmans algériens hier soir à Paris ».

« Sur le trottoir, sept corps étaient allongés »

Dans les kiosques, le quotidien à grand tirage Paris-Jour barre sa une d’un titre alarmiste : « 20 000 Algériens maîtres de la rue à Paris durant trois heures ! », tandis que l’éditorialiste accable les Algériens qui « ont pu défiler en plein cœur de la capitale sans avoir demandé l’autorisation et en narguant ouvertement les pouvoirs publics et la population ». Pour l’historien Alain Ruscio, la majeure partie de la presse de l’époque se faisait nécessairement l’écho de la méfiance « et même du racisme vis-à-vis de la communauté algérienne », entretenu dans la population. « Mais des journaux comme Libération et l’Humanité dénoncent tout de suite les exactions de la police. Le journal France nouvelle, édité par le PCF, parle même de pogrom », souligne l’historien.

L’Humanité, souvent troué de grands carrés blancs depuis le début de la guerre d’Algérie, décrit la situation au début de la manifestation dans son édition du 18 octobre : « Il y avait des femmes qui scandaient des youyous, il y avait des enfants que les travailleurs algériens avaient amenés avec eux. Mais en plusieurs endroits les policiers et les CRS ont chargé et tiré. » Le journal, qui précise ne pas pouvoir tout dire à cause de la censure gaulliste, titre en une : « Plus de 20 000 Algériens ont manifesté dans Paris. Combien de morts ? » En page 7, le journal communiste décrit ce qui se passe peu de temps après, à deux pas de son siège, situé à l’époque rue du Faubourg-Poissonnière, dans le 9e arrondissement, lorsque le cortège d’Algériens se retrouve face à un car d’agents de police. « Il y eut un moment d’hésitation, puis le chauffeur du véhicule descendit sur la chaussée et tira un coup de feu en l’air : ce fut le signal. Aussitôt, les agents descendirent du car et vidèrent les chargeurs sur les manifestants qui tentaient de trouver refuge dans le restaurant et l’immeuble contigu. » Et l’Humanité de poursuivre la description macabre : « Sur le trottoir, devant le restaurant, sept corps étaient allongés », remettant en cause les chiffres fournis par l’AFP. Le Parisien libéré annonce lui aussi sept morts tout en décrivant un Paris envahi par « les meneurs et les tueurs ». Des qualificatifs utilisés à l’époque par la droite populiste qui ne manque pas de pointer la seule responsabilité du FLN. Même dans le Monde, pourtant plus mesuré dans sa description de la sanglante nuit, Jacques Fauvet pointera du doigt le FLN « puisque, ici et là, c’est le terrorisme musulman qui est à l’origine de ces drames ». Et dans le quotidien l’Aurore, pro-Algérie française, les journalistes n’hésitent pas à dénoncer « la lâcheté habituelle » des meneurs qui « mettaient les femmes et les enfants en avant comme à Bizerte ».

Des dizaines de cadavres d’Algériens repêchés dans la Seine


Le lendemain de la manifestation, Libération, journal issu de la Résistance et dirigé par Emmanuel d’Astier de la Vigerie, tentera d’envoyer un reporter pour pénétrer dans le parc des expositions, où il entendra des cris de douleur et d’effroi. C’est aussi à partir de ce jour que des dizaines de cadavres d’Algériens seront repêchés dans la Seine. Le travestissement de la vérité n’est alors plus possible et un consensus gagne alors la presse, même réactionnaire. Dans le même temps, celle-ci chassera petit à petit le drame de ses colonnes, comme pour faire disparaître les Algériens une seconde fois.
Olivier Morin


mardi 16 octobre 2018

Tout ça pour ça !!

Jupiter aux pieds d'argile et son gouvernement de seconds couteaux


Tout ça pour ça !! Enfin le remaniement trois fois annoncé et repoussé a eu lieu ce mardi. Maurice Ulrich, éditorialiste de l'Humanité, analyse l'arrivée de ce "gouvernement sans relief" avec la prime accordée aux bons élèves du marcionisme.
Réalisation : Abrahim Saravaki

ITALIE : la méthode fasciste


 SALVINI, VULGAIRE VIDEUR DES MIGRANTS DE RIACE
Mardi, 16 Octobre, 2018



Le vice-premier ministre italien a publié un décret pour expulser les réfugiés de ce bourg de Calabre. Le maire, à l’origine de leur accueil, a été arrêté le 2 octobre.


À l’entrée de Riace, un petit bourg de Calabre, on peut lire sur ce panneau : « Village d’accueil. » Cette commune est considérée en Italie comme un modèle. Le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, voudrait bien rayer d’un trait cette terre d’humanité. Et pour cause : depuis le début des années 2000, pas moins de 6 000 demandeurs d’asile sont passés par Riace, revitalisant ce bourg de 1 700 âmes.

Tout a commencé en 1998. Le 1er juillet, un navire transportant des Kurdes fait naufrage sur la plage. Un homme, Domenico Lucano, décide d’agir. « J’étais en voiture. Je passais par la route côtière quand j’ai vu toutes ces personnes. J’ai immédiatement pensé que je voulais faire quelque chose, que je voulais me rendre utile », raconte-t-il en 2010 à la revue Libertà civili. Domenico Lucano lance alors l’association Cité future.
Le « modèle Riace », aux antipodes des « centres fermés »

En cette année 1998, le slogan des punks, « No future » (pas d’avenir), allait comme un gant à Riace. Le bourg se meurt. Ses commerces baissent les rideaux. Ses habitants quittent le hameau. La zone est gangrenée par l’organisation criminelle calabraise, la ’Ndrangheta. On ne compte alors plus que 900 résidents dans la commune. L’association Cité future propose alors aux habitants originaires de Riace et partis au nord de l’Italie en quête d’un emploi, de mettre à disposition leurs logements pour y installer des exilés. L’idée séduit. Le territoire...


https://www.humanite.fr/italie-salvini-vulgaire-videur-des-migrants-de-riace-662188


dimanche 14 octobre 2018

[Pétition très très urgente]

    
Ils risquent 10 ans de prison et 750 000 euros d'amende pour avoir aidé des personnes migrantes

Bonjour,Je vous invite à signer la pétition en soutien à 7 citoyennes et citoyens poursuivi·e·s pour pour «aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière sur le territoire national, en bande organisée». Leur seul tort : avoir participé à une manifestation contre les agissements du groupuscule Génération Identitaire à l'encontre des personnes migrantes.Demandons ensemble la relaxe et la liberté pour les 7 de Briançon
Merci ! pour eux

jeudi 11 octobre 2018

« Il n’y a plus de sens à notre boulot »


Gaël Quirante, postier et syndicaliste à SUD, revient sur le combat des agents de La Poste des Hauts-de-Seine, en grève depuis 6 mois et souligne l’urgence d’une convergence des luttes.


Climat : Il y a urgence


L'humanité n'attend plus !
10/10/2018 - PCF

Le Parti communiste français appelle à participer à la nouvelle marche pour le climat organisée, le 13 octobre prochain, partout en France. Car le nombre et l'ampleur des événements climatiques se multiplient comme ces derniers temps encore en Indonésie, frappant très durement les populations pauvres et démunies.

Le rapport spécial du GIEC commandé par l'ONU qui a paru le 8 octobre vient nous le rappeler, si nécessaire. Il est encore possible d'éviter un enchaînement des catastrophes pour les décennies à venir. Toutefois, il y a urgence. Pour cela l'augmentation de la température à la surface du globe doit être limitée à 1,5°C, ce qui déjà ne sera pas sans conséquence. Pas d'autre alternative donc que de réduire de 45% nos émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050.


C'est vrai pour la France où l'on constate depuis 2015 la relance d'une augmentation de nos émissions due à une forte utilisation des énergies carbonées. L'accumulation de ces retards sont très préjudiciables à la qualité de la vie de toutes et tous.
Le climat est une affaire trop sérieuse pour être laissée entre les mains de dirigeants, même les mieux intentionnés. Au contraire l'écologie, le climat ont besoin, au quotidien et dans tous les domaines (énergie, agriculture, forêts, océans, transports, industries et bâtiments...), de l'intervention solidaire de femmes et d'hommes, de citoyen·ne·s et de salarié·e·s toujours plus actifs et déterminés à mettre en cause le système productif dominant planétaire responsable du réchauffement climatique.
Face aux bons mots de Macron sur la scène internationale, l'heure est à la mobilisation de tous les secteurs de la société. Or c'est pourtant le moment où l'homme désigné « champion de la Terre » ampute le ministère de l'Environnement de plus de 1300 fonctionnaires. C'est inconcevable !

Plus que jamais, la lutte contre le réchauffement climatique ici, en Europe et dans le monde exige la fin des politiques d'austérité.
Contre l'égoïsme d'une minorité, notre place est dans la rue pour exiger une autre politique de progrès social et écologique. L'humanité n'attend plus, elle se mobilise !


mercredi 10 octobre 2018

Retraites : mobilisons-nous !


manifestation à Thonon-les-Bains le 9 octobre 2018

La bataille du PCF contre la réforme des retraites
25/09/2018 - PCF


Le gouvernement a annoncé qu’il présenterait un projet de réforme des retraites début 2019. Après son acharnement contre le pouvoir d’achat des retraités par la hausse de la CSG et le quasi gel des pensions, les premières mesures envisagées dans le cadre de cette réforme font craindre le pire sur le niveau des futures retraites. Pourtant force est de constater que la situation actuelle n’est plus tenable ! Le système actuel est inégal et le niveau des retraites insuffisant. Quelle réforme de justice sociale des retraites pour vivre dignement ? Les communistes ont des propositions qu’ils porteront dans les mois qui viennent.


Plusieurs syndicats étaient présents
pour défendre le pouvoir d’achat des retraités

Le projet gouvernemental : vers un effondrement généralisé des pensions ?

Que sait-on du projet de réforme du gouvernement ? Elle touchera tout le monde le public comme le privé et tous les régimes existants, y compris les régimes spéciaux et complémentaires. On changera totalement de système : la validation de trimestres par son salaire ou son revenu sera remplacée par le paiement de cotisations pour acheter des points. Et le niveau de votre pension dépendra de la valeur du point au moment où vous prendrez votre retraite. Sous couvert de simplification et d’égalité, le principe « un euro cotisé donne les mêmes droits » va remettre en cause les mécanismes de redistribution et de solidarité.

Trois risques importants de cette réforme :

Vous n’aurez pas de visibilité sur le montant de votre retraite car cela dépendra de la valeur du point que vous ne pouvez pas connaître à l’avance. Avec ce système, les cotisations sont définies et les pensions s’adaptent aux sommes collectées alors que dans le système actuel le niveau des retraites est garanti et les cotisations sont adaptées pour faire face aux dépenses ce qui permet de maintenir le pouvoir d’achat des retraités.

Le calcul des retraites fait sur l’ensemble de votre carrière sera bien moins favorable qu’aujourd’hui car le système actuel garanti la prise en compte des 25 meilleures années pour le privé et les six derniers mois pour le public.

Le calcul des retraites ne prendra pas en compte les inégalités et va donc les creuser, des inégalités telles que la pénibilité, différente entre ouvriers et cadres, ou les carrières discontinues et précaires, qui touchent plus souvent les femmes que les hommes.

Ainsi le plus probable est que la réforme conduise à un allongement de la durée de cotisation et un effondrement généralisé des pensions. 99 % des salarié.es n’auront jamais le nombre de points nécessaires à un niveau de retraite digne et seront donc incités à recourir aux fonds de pensions et à l’épargne privée !


Déterminé à se battre contre ce projet de réforme des retraites
La situation actuelle n’est plus tenable ! Le système actuel est inégal et le niveau des retraites insuffisant.

Contre cet immense recul de société, mobilisons-nous !

Le projet gouvernemental remet en cause les principes de la Sécurité sociale en matière de retraite : la répartition, les prestations définies et la solidarité entre générations, entre les actives.ifs et les retraité.e.s, entre les femmes et les hommes, entre les salarié.e.s, entre le public et le privé. C’est un immense recul de société.
Une retraite vraiment humaine offerte à toutes et tous suppose qu’on cesse de voir dans les individus de simples « facteurs de production », jetables dès qu’ils ne sont plus utiles, et qu’on fasse de l’émancipation à tous les âges de la vie le sens même de l’organisation sociale.

A l’opposé du projet gouvernemental, nous proposons de remettre sur le métier la grande œuvre du communiste Ambroise Croizat, en allant au bout de l’ambition de la Sécurité Sociale pour construire une sécurité sociale universelle du XXIe siècle pour sécuriser tous les moments de la vie avec notamment un nouveau progrès du système de retraite.
Des propositions existent pour de meilleures retraites pour toutes et tous !

Créer une sécurisation de l’emploi et de la formation pour éradiquer le chômage et la précarité. Cela permettrait une cotisation tout au long de la vie pour garantir de meilleures retraites. 100 000 emplois = 1,5 milliards d’euros pour la sécurité sociale ; 1% d’augmentation générale des salaires = 2 milliards de cotisations supplémentaires
Garantir le droit de partir à 60 ans avec une retraite digne : d’au moins 75 % du revenu d’activité pour une carrière complète (37,5 ans de cotisations).
 
Aucune pension ne doit être inférieure au SMIC revalorisé à 1800 euros brut.

Créer une « Maison commune des régimes » pour organiser les solidarités internes aux régimes et entre régimes, l’égalité femmes/hommes, la reconnaissance de la pénibilité, la prise en compte des carrières longues, les solidarités financières entre régimes avec le retour à des élections sociales permettant de réintroduire la démocratie dans la gestion du système des retraites.

Les revenus financiers doivent contribuer au financement des retraites : alors que ces revenus ne cessent de progresser au détriment des salaires, nous devons imposer de les faire cotiser au même taux que la cotisation patronale assise sur les salaires. Cela rapporterait 27 milliards d’euros à la sécurité sociale. Nous proposons également de moduler les cotisations en fonction de la politique d’emploi et de salaire de l’entreprise.

mardi 9 octobre 2018

QUOI DE PLUS BEAU !

François Rochex
"107 ans d’engagement !"


François Rochex est né en 1911. Cet ancien résistant et syndicaliste a traversé le siècle, du congrès de Tours à mai 68, en ne cessant de s’engager. Rencontre avec un homme au regard vif et délicat, qui reste marqué par l’expérience du Front populaire de 1936.


dimanche 7 octobre 2018

Les communistes votent pour leurs 38eme congrès

   Les 4, 5, 6 octobre,  plus de 30 000 communistes choisissent leur base commune de discussion

Après des mois de préparation, le débat se poursuit au bureau de vote Chablaisien.


Résutat du vote du Chablais
Inscrits 59, pouvant voter 51
Votants 32 (62,7% )dernier congrès 25 votants

Texte 1« Le communisme est la question du XXIe siècle » 15,68%
Texte 2« Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps du communisme » 25,49%
Texte 3« Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » 19,60%
Texte 4« PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes » 1,96%

17 octobre 2018, réservez cette date dès maintenant  !
Après le vote des communistes qui s’est achevé hier , il nous semble nécessaire 
de nous réunir afin de préparer le congrès départemental
 ( = conférence fédérale des 10 et 11 novembre )
Nous souhaitons tenir une assemblée générale des communistes du Chablais 
le 17 octobre ; nous vous communiquerons les indications ( lieu et heure ) dès que possible 
fraternellement

Résutat du vote de la Haute Savoie



CONGRÈS PCF. LE « MANIFESTE » ARRIVE EN TÊTE DU VOTE
Samedi, 6 Octobre, 2018

Les adhérents du PCF étaient invités jusqu’à ce samedi à choisir parmi quatre textes leur base commune de discussion, en vue de leur congrès de novembre. Pour la première fois, ils se sont prononcés pour un texte dit « alternatif » à celui proposé par leur Conseil national. 30 833 militants ont participé au vote, soit 62,65 % des inscrits. Selon la commission en charge du suivi du scrutin qui s’est clos ce samedi, les résultats sont les suivants :

-     Texte 1 (La proposition de base commune adoptée par le Conseil national), « Le
communisme est la question du XXIe siècle », a obtenu 11 461 suffrages,
soit 37,99 % des exprimés.

-     Texte 2 « Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps
du communisme » a réuni 3 607 suffrages, soit 11,95 % des exprimés.

-      Texte 3 « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe
siècle » totalise 12 719 suffrages, soit 42,15 % des exprimés.

-     Texte 4 « PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au
rassemblement dans les luttes » a, quant à lui, atteint 2 385 suffrages,
soit 7,90 % des exprimés.

En application de nos statuts, le texte « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » devient donc la base commune de discussion dont tou·te·s les communistes doivent désormais se saisir pour la travailler, l’enrichir de tous les débats et contributions jusqu’au terme du congrès, avec l’impératif d’une construction collective.
Après la grande consultation des communistes, l’assemblée nationale des animatrices et animateurs de section, les états généraux du progrès social, de la révolution numérique, les rencontres Niemeyer, les assises communistes de l’écologie, la convention pour l’art, la culture et l’éducation populaire, une nouvelle étape dans la tenue de notre congrès extraordinaire est franchie.
Il reviendra au Conseil national des 13 et 14 octobre, ainsi qu’aux conseils départementaux, d’analyser et de tirer les enseignements politiques des choix effectués les 4, 5 et 6 octobre par les
communistes.
La gravité de la situation politique et sociale en France, en Europe et dans le monde met en devoir tou·te·s les communistes de réussir le congrès afin que notre peuple dispose d’un Parti communiste français à la hauteur des enjeux cruciaux de ce début de XXIe siècle.
Parti communiste français
Paris, le 6 octobre 2018

Congrès du PCF : déclaration de Pierre Laurent
Le vote des communistes n'a pas placé la proposition de base commune du Conseil national en tête. J'en prends acte. Je respecte les choix des communistes. Je note que les résultats sont très partagés. Nous avons une nouvelle base commune pour discuter et pas de majorité à ce stade pour avancer. Nous avons donc devant nous un immense débat à poursuivre sur nos choix et un immense défi à relever pour la construction commune, l'unité et le rassemblement des communistes jusqu'au congrès. Les semaines qui viennent nous appellent toutes et tous au travail commun. J'y mettrai toute mon énergie.








samedi 6 octobre 2018

NON à la violence politique de l’ultra-droite



Attaque du siège de SOS Méditerranée : Ian Brossat 
demande au Premier Ministre la dissolution de « Génération identitaire »
05/10/2018 - PCF


Ce vendredi, vers 14 heures, une vingtaine de militants de Génération Identitaire se sont introduits illégalement au siège de SOS Méditerranée à Marseille, afin d’expulser de force les salariés de l’ONG qui affrète l’« Aquarius ».

Face à cette nouvelle phase de violence politique menée par l’ultra-droite, il est désormais temps de faire respecter l’État de droit dans notre pays et de mettre fin au trouble manifeste à l’ordre public.

Compte tenu de ce contexte nouveau, Ian Brossat interpelle le Premier Ministre, Édouard Philippe, qui exerce les fonctions de Ministre de l’Intérieur par intérim, afin de procéder à la dissolution dans les plus brefs délais du groupuscule d’extrême-droite Génération identitaire. Une inaction du gouvernement vis-à-vis de ce groupuscule, qui n’en est pas à sa première opération, serait un laxisme coupable.

Le chef de file du Parti communiste français aux élections européennes appelle l’ensemble des forces citoyennes, associatives et syndicales à se mobiliser, ce samedi, à l’occasion des rassemblements de soutien à SOS Méditerranée et faire barrage à l’extrême-droite.



Aquarius : La France doit lui proposer un pavillon sur notre territoire
05/10/2018 - PCF


Ce samedi 6 octobre 2018, des dizaines d’initiatives auront lieu en France et en Europe pour marquer notre soutien et notre volonté que l’Aquarius de SOS Méditerranée puisse continuer leurs sauvetages en mer.

Cette mobilisation citoyenne prend une grande ampleur et montre bien que les européens aspirent à la fraternité, à l’humanité et à l’accueil digne de ces personnes risquant la mort dans leur périple, pendant que le gouvernement français ferme les yeux et les laisse aux mains des passeurs.

Le Parti communiste français est mobilisé dans ce soutien à l’Aquarius, nous estimons qu’il mérite le prix Nobel de la paix pour ses actes de résistance et surtout pour avoir sauver tant de vie en Méditerranée.
La France, quant à elle, doit au plus vite proposer un pavillon sur notre territoire et ouvrir ses ports en Méditerranée à l’Aquarius pour permettre à SOS Méditerranée de reprendre sa mission de sauvetage.

Notre pays doit organiser l’accueil digne des personnes arrivant sur nos côtes en respectant le droit international et le droit d’asile.
Comment comprendre des comportements aussi divergents du Président Macron, qui vante les mérites de l’immigration et la capacité d’accueil de la France, en rendant hommage à Charles Aznavour, mais qui fait preuve d’une froideur inhumaine envers des personnes qui fuient leur pays pour choisir de vivre.

Les époques sont-elles si différentes ? Il est clair que non! Nous pouvons permettre la liberté de circulation et l’installation de chacun et de chacune.



vendredi 5 octobre 2018

Les 4, 5 et 6 octobre


Aux urnes camarades !



Les 4, 5 et 6 octobre, les communistes votent pour choisir la base commune de discussion du 38eme congrès

jeudi 4 octobre 2018

Urgence humanitaire en Méditerranée:

l'Europe doit agir !


Après que le Panama ait retiré son pavillon à l'Aquarius, il ne reste plus aucun navire humanitaire pour porter secours aux migrants en Méditerranée. Trois eurodéputé.e.s alertent sur les conséquences désastreuses de cette situation et en appellent à l'Europe et à la mobilisation. Avec Karine Gloanec Maurin (S et D), Marie-Christine Vergiat (GUE-GVN) et Philippe Lamberts (Verts-ALE).

mercredi 3 octobre 2018

Immigration : Prix Nobel de la Paix pour "L'AQUARIUS"


L'Aquarius 

mérite le prix Nobel de la Paix 
(Francis Wurtz)

02/10/2018 - PCF

Ces jours-ci sera annoncé le nom du lauréat ou de la lauréate du Prix Nobel de la Paix 2018. L'an dernier, cette éminente distinction fut décernée à la Coalition internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN), mouvement dont la magnifique campagne avait été à l'origine de l'adoption -historique !- d'un traité d'interdiction de l'arme atomique par 122 Etats, à l'Assemblée générale des Nations Unies. Le Comité Nobel s'honorerait à nouveau en attribuant cette année son prestigieux Prix à "l'Aquarius" et à la très méritoire association "SOS Méditerranée", qui affrète depuis 2016 ce bateau de sauvetage grâce auquel plusieurs dizaines de milliers de vies humaines ont pu être sauvées.

Un tel acte hautement symbolique serait d'autant mieux venu que la décision du Panama, sous la pression du gouvernement d'extrême-droite italien, de retirer son pavillon au navire humanitaire, compromet gravement la poursuite de ses missions si aucun pays ne se résout à l'immatriculer. Gageons que l'hommage du Prix Nobel de la Paix donnerait à ces héros des temps modernes un poids décuplé face aux Etats européens, aujourd'hui plus prompts à livrer les migrants aux pseudo "gardes-côtes" -et vrais criminels- libyens qu'à aider à organiser le secours à leurs victimes !

Plus généralement, un tel choix du Comité Nobel allégerait la chape de plomb du discours anti-migrant -tantôt ouvertement xénophobe, tantôt vicieusement ambigüe- qui s'abat depuis des mois sur une opinion publique en plein désarroi. Il aiderait, par exemple, cette majorité absolue de Françaises et de Français, troublés par la campagne ambiante , mais qui conservent une bonne opinion des ONG qui aident les migrants (1) , à reprendre confiance dans les valeurs humaines et à s'engager plus hardiment dans l'action pour les faire vivre au quotidien. "L'Aquarius est un symbole politique -note avec perspicacité un observateur averti de la société française- (...) Il rappelle d'autres bateaux célèbres, comme "l'Exodus", qui transporta en 1947 des juifs rescapés de la Shoah, ou encore "l'Ile de lumière", navire affrété en 1979 pour secourir les boat people en mer de Chine" (2). On pourrait ajouter le cas, odieux et tragique, du "Saint-Louis" , transportant 938 juifs fuyant l'Allemagne en 1939 à destination de l'Amérique, où ils furent refoulés pour être finalement accueillis, après une longue errance, en Hollande, en France et en Grande-Bretagne. Un tiers de ces réfugiés finira dans les camps de la mort...


Vivement un sursaut ! Sinon, nos descendants risquent de nous voir un jour avec le même regard incrédule mêlé de honte que celui que nous portons aujourd'hui sur les "zoos humains" exhibant jusqu'à la seconde guerre mondiale des hommes, des femmes et des enfants "primitifs" ou "sauvages", arrachés à leur terre africaine, sud-américaine ou australienne pour divertir les visiteurs des pays "civilisés".
---------
(1) Voir sondage ODOXA (27/9/2018)
(2) Jérôme Fourquet, Directeur du département Opinion de l'IFOP (Le Figaro, 26/9/2018)



lundi 1 octobre 2018

Salah Hamouri : Enfin libre

Libération de Salah Hamouri : "D'abord de la joie, puis de la vigilance" 
(Pierre Laurent)

C'est d'abord de la joie. Salah est sorti de Prison; De la joie pour sa famille, ses proches, ses ami.e.s, ses camarades. De la joie que je partage avec les communistes, les participant.e.s de la fête de l'Humanité, les militant.e. du mouvement de la jeunesse communiste, des centaines de milliers de jeunes et moins jeunes qui se sont mobilisé.e.s dans tout le Pays pour sa libération.

Après plus de 400 jours de détention administrative, sans jugement ni motif, si ce n'est l'illégitime arbitraire de B. Netanyahou et de son ministre de la défense A. Liebermann, notre compatriote Salah Hamouri a enfin été libéré;
Avocat franco-palestinien, il fait, comme beaucoup d'autres, l'objet d'un harcèlement des autorités israéliennes qui entendent briser les voix qui dénoncent la colonisation, les arrestations et les massacres.

Mais c'est aussi de la vigilance. Salah Hamouri, par son engagement, est un militant de la paix qui doit désormais pouvoir rentrer chez lui à Jérusalem, recouvrer sa complète liberté de circulation et de déplacement, y compris à l'étranger. Aucune entrave ne doit lui être imposée pour pouvoir vivre avec sa famille, sa femme et son fils.

Encouragées par la politique de D. Trump qui a transféré l'ambassade américaine à Jérusalem, supprimé les aides financières à l'UNRAW et aux Palestiniens, la droite et l'extrême droite israéliennes multiplient les lois discriminatoires, amplifiant, par la loi d'"apartheid", le caractère religieux, identitaire et raciste du régime.

Des voix s'élèvent, plus nombreuses, pour dénoncer ceux qui tentent de nier l'existence du peuple palestinien et son droit à disposer d'un Etat.
Après la libération de Salah Hamouri nous appelons à la libération de tous les prisonniers politiques dont Marwan Barghouti. C'est un encouragement à amplifier la solidarité avec le peuple palestinien en constituant un front large, sans exclusive, avec toutes les forces démocratiques qui rejettent l'expansionnisme colonial et l'ultranationalisme.
Aucune paix ne sera possible dans la région sans le règlement de la question palestinienne.

Pierre Laurent,secrétaire national du PCF


LIBRE ENFIN
Dimanche, 30 Septembre, 2018



Enfin libre ! Treize mois ! 13 long mois enfermé dans les geôles Israéliennes. Treize mois privé de son épouse et de son enfant, privé de ses parents, de ses amis .Pourquoi ? Pour quelles raisons ? On ne le saura pas. Salah Hamouri vient de subir une nouvelle fois l’arbitraire : La détention administrative que ne pratique plus que trois Etats dans le monde. L’Etat d’Israël et son appareil militaire peuvent ainsi emprisonner comme ils le veulent, le temps qu’ils veulent, sans justification, sans procès donc sans avoir à donner ni de chef d’inculpation, ni de preuves. Le seul tort de Salah Hamouri est d’être avocat engagé dans une association de défense des droits humains et de défendre le statut de Jérusalem tel que le définit le droit international. On ne peut pas continuer comme le font certains que Israël est le pays le plus démocratique du proche –Orient quand y sévit l’arbitraire et maintenant l’apartheid. Ils sont ainsi des milliers de citoyens Palestiniens emprisonnés, dont des enfants par la puissance occupante. Le gouvernement français doit demander maintenant que soit rendu public le dossier qui a conduit à l’emprisonnement de Salah Hamouri. Il doit réclamer la liberté de circulation pour Salah Hamouri et le droit de vivre avec son épouse et leur enfant là où ils le décident. Le combat pour la libération de tous les prisonniers politiques Palestiniens, dont les parlementaires au premier rang desquels Margwan Barghouti doit s’amplifier. Leur libération est un élément de la libération de La Palestine à un moment ou le soutien de la maison blanche au pouvoir ultra- réactionnaire Israélien encourage celui dans ses velléités de détruire l’idée de Palestine. Au nom même du respect du droit international les institutions européennes doivent utiliser tous l’outil à leur disposition dont le respect des termes de l’accord d’association entre L’union européenne et Israël pour que vive deux états Côte à côte dans les frontières définies en 1967 avec Jérusalem-est comme capitale de La Palestine. Notre joie pour la libération de Salah Hamouri est proportionnelle à notre intacte détermination à faire libérer le peuple Palestinien en son entier.