Jour après jour, la Défense civile de la bande de Gaza fait état des tueries menées par l’armée israélienne. Jour après jour, des dizaines de civils palestiniens meurent pour avoir tenté de survivre. Les bombardements, eux, se sont multipliés dans la matinée du lundi 21 juillet. Des bombes aériennes israéliennes ont ainsi visé la zone de Deir Al-Balah, dans le centre de Gaza.
La chaîne Al-Jazeera rapporte quant à elle qu’un quadricoptère a tiré par intermittence près des écoles de Mazraa, situées au sud de Rimzon. Au moins treize Palestiniens ont ainsi été tués dans des attaques israéliennes dès les premières heures de lundi, et ce, « dans plusieurs parties de la bande de Gaza, selon des médecins présents sur place », rapporte Middle East Eye. Au moins cinq Palestiniens d’une même famille ont été tués, lundi, dans un bombardement qui a visé une tente abritant des personnes déplacées dans la zone d’Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Yunis, située au sud de Gaza.
Nouveau corridor, pourparlers avec l’Indonésie, l’Éthiopie et la Libye... Comment Israël prépare l'expulsion des Palestiniens de Gaza
Le 8 juillet, Donald Trump, qui venait de recevoir Benyamin Netanyahou à la Maison-Blanche, se disait optimiste quant à un accord « dans la semaine », assurant que le Hamas « voulait un cessez-le-feu ». Las, douze jours après, les négociations indirectes entre l’organisation palestinienne et Israël, en cours à Doha sous les auspices du Qatar, de l’Égypte et d’Israël, sont pratiquement au point mort.
Et pour cause. Tel-Aviv, à aucun moment, n’a montré sa volonté réelle d’aboutir à un cessez-le-feu de longue durée, permettant d’annoncer la fin de la guerre en même temps que la libération des Israéliens détenus à Gaza et des Palestiniens qui se trouvent dans les geôles israéliennes. Le journal Haaretz indique qu’Israël a, pour la première fois, accepté d’envisager formellement de mettre fin à la guerre à Gaza dans le cadre des négociations en cours, mais le doute est permis.
Plus d'un million de personnes ont signé la pétition contre la loi Duplomb
Ils ont voulu confisquer le débat, celui-ci pourrait bien revenir par la fenêtre (démocratique) à la rentrée. Une pétition demandant l’abrogation de la loi dite « Duplomb », inscrite sur le site de l’Assemblée nationale le 10 juillet, a dépassé, ce lundi midi, les 1 300 000 signatures. Un record, qui plus est en à peine plus d’une semaine, qui démontre la force de ce mouvement populaire, spontané, faisant irruption dans le débat démocratique.
Ce seuil des 500 000 participations franchi – et si les signatures sont issues d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer – pourrait conduire la conférence des présidents de l’Assemblée nationale à organiser un débat en séance publique sur cette pétition. Et donc, par ricochet, sur cette loi Duplomb, qui n’avait pas fait l’objet d’une discussion en bonne et due forme à cause d’un tour de passe-passe procédural des députés du « bloc central ».
La réintroduction de l’acétamipride
Cette proposition de loi sur l’agriculture, qui prévoit, entre autres, la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide qui fait peser des risques potentiels sur la santé humaine, avait été initiée par le sénateur « Les Républicains » (LR) et ancien représentant de la FNSEA, Laurent Duplomb. Adoptée en janvier au Sénat, elle était censée être examinée à l’Assemblée nationale à partir du 26 mai. Mais le député LR Julien Dive, rapporteur de la loi au Palais-Bourbon, avait déposé une motion de rejet… sur son propre texte.
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