Ce dimanche 19 octobre, je me suis rendu à Châteaubriant pour représenter le Parti communiste français lors de la commémoration en hommage aux 27 prisonniers du camp de Choisel, fusillés le 22 octobre 1941.
Il y a 84 ans, ces 27 résistants français, militants communistes, ont été exécutés dans les carrières de Châteaubriant. Leur seul « crime » est d’avoir refusé l’occupation nazie, s’être révoltés contre la collaboration et avoir défendu l’idée d’une France libre, débarrassée du régime de Vichy.
Parmi eux, Guy Môquet, dont les derniers mots résonnent encore : « Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui vont mourir ! » Comme lui, aucun ne verra la fin de la guerre. Mais leur sacrifice, comme celui de tant de fusillés communistes, a nourri l’espoir de la Résistance et ouvert la voie à la Libération.
Chaque année, il est important de se souvenir de ces héros qui ont fait l’honneur de la France, surtout lorsque les héritiers de Vichy gagnent du terrain, en France comme partout dans le monde.
Il y a 64 ans, l’État français faisait couler le sang d’Algériennes et d’Algériens qui manifestaient pacifiquement à Paris. Un crime d’État colonial que nous refusons d’effacer.
Alors que certains réhabilitent les criminels de l’OAS et attisent la haine raciste, nous affirmons :
➡️ La vérité, la justice et la mémoire sont des combats politiques.
➡️ L’ouverture totale des archives de la guerre d’Algérie est une exigence démocratique.
➡️ Un musée national du colonialisme doit voir le jour pour dire ce que fut cette histoire et ce qu’elle a produit.