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lundi 20 octobre 2025

HOMMAGE AUX 27 FUSILLÉS DE CHÂTEAUBRIANT - 17 octobre 1961 – 17 octobre 2025 Il y a 64 ans, l’État français faisait couler le sang


 HOMMAGE AUX 27 FUSILLÉS DE CHÂTEAUBRIANT


Ce dimanche 19 octobre, je me suis rendu à Châteaubriant pour représenter le Parti communiste français lors de la commémoration en hommage aux 27 prisonniers du camp de Choisel, fusillés le 22 octobre 1941.

Il y a 84 ans, ces 27 résistants français, militants communistes, ont été exécutés dans les carrières de Châteaubriant. Leur seul « crime » est d’avoir refusé l’occupation nazie, s’être révoltés contre la collaboration et avoir défendu l’idée d’une France libre, débarrassée du régime de Vichy.

Parmi eux, Guy Môquet, dont les derniers mots résonnent encore : « Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui vont mourir ! » Comme lui, aucun ne verra la fin de la guerre. Mais leur sacrifice, comme celui de tant de fusillés communistes, a nourri l’espoir de la Résistance et ouvert la voie à la Libération.

Chaque année, il est important de se souvenir de ces héros qui ont fait l’honneur de la France, surtout lorsque les héritiers de Vichy gagnent du terrain, en France comme partout dans le monde.




17 octobre 1961 – 17 octobre 2025

Il y a 64 ans, l’État français faisait couler le sang d’Algériennes et d’Algériens qui manifestaient pacifiquement à Paris. Un crime d’État colonial que nous refusons d’effacer.

Alors que certains réhabilitent les criminels de l’OAS et attisent la haine raciste, nous affirmons :
➡️ La vérité, la justice et la mémoire sont des combats politiques.
➡️ L’ouverture totale des archives de la guerre d’Algérie est une exigence démocratique.
➡️ Un musée national du colonialisme doit voir le jour pour dire ce que fut cette histoire et ce qu’elle a produit.





Droit à l'autodétermination

pour la Kanaky !







vendredi 17 octobre 2025

Agir concrètement pour le droit à l'accès aux soins ! Les communistes du Chablais ont fait des propositions

 Agir concrètement pour le droit à l'accès aux soins !


Les politiques d'austérité et leur cortège de mesures coercitives imposent aux personnels hospitaliers des conditions de travail insupportables et aux usagers une dégradation constante de la prise en soins depuis des dizaines d'années.

Les organisations syndicales n'ont eu de cesse de dénoncer depuis les années 2000 la pression imposée par le système destructeur de financement à la tarification à l'activité (T2A).
Système pernicieux qui impose aux établissements des objectifs de résultats financiers inatteignables, sauf en réduisant le volume d'emplois et les durées d'hospitalisation. C'est toujours produire plus d'activité avec moins de moyens puisque chaque année les majorités parlementaires réduisent l'ONDAM (Objectif National des Dépenses d'Assurance Maladie) dans le budget de la Sécurité Sociale.

Ces pressions budgétaires délirantes détruisent les conditions de travail des soignants, imposent un management dévastateur entraînant des troubles psycho-sociaux conduisant bon nombre d'entre eux au burn-out, ou à quitter la profession.



Alors que l'hôpital est à l'os, essoré par de multiples "Plans de Retour à l'Equilibre" "Plans d'Efficience" "Audits de l'Agence Nationale d'Aide à la Performance ", autant de formules creuses pour masquer des plans sociaux massifs avec suppression de postes et de lits, son budget ne cesse de s'enfoncer jusqu'à atteindre aujourd'hui 10 millions d'euros de déficit.

Ce cycle infernal, consistant à gérer l'hôpital comme une entreprise, conduit celui-ci dans le mur. C'est la conséquence du système capitaliste qui privilégie la finance aux besoins humains. C'est avec ce système qu'il est urgent de rompre.

Le projet de budget 2026 prévoit une saignée supplémentaire pour la fonction publique (3000 suppressions de postes et le non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois) et une coupe budgétaire monstrueuse de 8 milliards pour le secteur de la santé. Une purge du budget de la Sécurité Sociale est programmée, son démantèlement est en marche au profit des assurances privées. La médecine à deux vitesses s'accélère, les déserts médicaux se développent, il est plus que temps de réagir politiquement.

La direction des HdL dénonce, à juste titre, l'engorgement des urgences en lien avec le manque de médecins généralistes dans notre territoire. Les communistes du Chablais tirent depuis des années la sonnette d'alarme sur le déficit médical qui s'amplifie du fait des départs en retraite de médecins généralistes, souvent épuisés du fait d'une patientèle qui ne cesse de croître. Et nous ne sommes qu'au début de la catastrophe annoncée si des décisions politiques ne sont pas prises dès maintenant.

Les communistes du Chablais ont fait des propositions :



- dans le cadre de l'agglomération de Thonon : privilégier la démarche "Aller vers" par la mise en service d'un bus médico bucco-dentaire pour le dépistage des problèmes dentaires chez les enfants, effectuer les vaccinations (enfants et adultes) en se rendant dans les quartiers, les zones industrielles et commerciales, vers les écoles, dans les villages.

- pour la création d'un réseau de centres de santé de service public avec des antennes médicales réparties dans nos territoires, avec des praticiens salariés à partir d'un centre basé sur Thonon.
Ce n'est pas LA solution miracle, mais certainement un moyen majeur pour garantir l'accès aux soins de proximité et de qualité pour tous.

L'urgence d'un choix politique fort à l'occasion des élections municipales !



Pour Thonon, une opportunité se présente avec le déménagement de la médecine du travail de ses locaux situé avenue des Tilleuls.
Une lettre ouverte au maire de Thonon, président de l'Agglo, lui a été adressée et fait l'objet d'une pétition déjà signée par plus d'un millier de chablaisiens, que vous pouvez soutenir en signant sur le lien suivant :


Améliorer la médecine de ville et la prévention sanitaire permettent d’éviter des problèmes de santé et à un moindre degré de saturer l’hôpital.


















jeudi 16 octobre 2025

Sans les voix du ps, la censure rejetée - 🇨🇺 CUBA : Agis contre le blocus ! - Cathy Apourceau-Poly alerte : la loi cancer du sein toujours en attente !


Sur les 289 voix nécessaires à l'adoption des deux motions de censure, celle de la gauche en a recueilli 271, celle de l’extrême droite n’en a obtenu que 144. Mais qui a voté quoi ?




https://www.humanite.fr/direct_content_feed/censure-du-gouvernement-lecornu-deux-motions-et-un-parti-socialiste-sous-pression
 



🙌 Le premier container est arrivé ! Le matériel médical a été distribué à l'hôpital Calixto García de La Havane. Retour en vidéo sur ces mois de mobilisation l'ayant permis 🌟 ✊ Face à l'urgence, continuons la lutte. Le blocus étouffe Cuba, et notre solidarité doit grandir. Nous augmentons maintenant d'échelle ! 🚀 Aux côtés de nombreux partenaires syndicaux et associatifs, nous nous mobilisons plus que jamais pour : ✅ Envoyer de nouveaux containers de matériel vital. ✅ Briser le silence et convaincre qu'il est temps d'en finir avec ce blocus inhumain. Cette première victoire est collective. La prochaine aussi. Nous avons besoin de vous pour continuer. 👉 Faites un don, partagez, mobilisez : https://uncontainerpourcuba.fr/

Venezuela : Donald Trump envisage des frappes terrestres, Nicolás Maduro dénonce les « coups d’État fomentés par la CIA »


Donald Trump a confirmé, mercredi 15 octobre, avoir autorisé l’action de la CIA au Venezuela, et a dit « envisager » des frappes terrestres contre les cartels vénézuéliens. En réaction, Nicolás Maduro s’est insurgé contre « les coups d’États fomentés par la CIA ».

Après avoir notamment dédié son prix Nobel de la Paix à Donald Trump, la figure de la droite extrême vénézuélienne María Corina Machado a lancé, lundi 13 octobre : « Avec ou sans négociation, il quittera le pouvoir », en faisant référence à l’actuel chef d’État du Venezuela Nicolás Maduro, dont la tête est mise à prix par Washington.


Deux jours plus tard, le président des États-Unis a confirmé mercredi 15 octobre, avoir autorisé la CIA à mener des opérations secrètes au Venezuela, et a dit « envisager » des frappes terrestres contre les cartels vénézuéliens. « Je ne veux pas vous en dire plus, mais nous regardons du côté du sol à présent, car nous contrôlons très bien la mer », a répondu, mercredi 15 octobre, le président américain dans le bureau Ovale de la Maison Blanche à une question d’un journaliste portant sur de potentielles frappes terrestres.

Lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il avait donné à la CIA l’autorisation de « neutraliser » Maduro, le président s’est refusé à commenter en détail. « C’est une question ridicule qu’on me pose là. Ce n’est pas vraiment une question ridicule, mais ne serait-ce pas ridicule de ma part d’y répondre ? », a-t-il dit.


Le prix Nobel de la guerre


En célébrant María Corina Machado, une putschiste d’extrême droite, le comité Nobel transforme le prix de la paix en instrument de propagande au service de l’hégémonie US et révèle le naufrage moral de cette institution.
L’obtention du prix Nobel de la Paix par María Corina Machado est une farce grotesque, une mascarade politique digne du roman 1984 d'Orwell. La politicienne vénézuélienne a été récompensée « pour son travail infatigable en faveur de la promotion des droits démocratiques du peuple vénézuélien et pour sa lutte visant à obtenir une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie ».
Déjà, dans le Sud global, cette décision est perçue pour ce qu’elle est : la construction d’un nouveau champion du bloc occidental, un pion utile dans la stratégie d’endiguement US en Amérique latine et de prise de contrôle des réserves pétrolière du Venezuela.

Rien pour la paix, tout pour le pouvoir
Il faut d’abord rappeler que María Corina Machado n’a strictement rien accompli pour la paix. Elle est une opposante politique à Nicolás Maduro — ce qui est son droit — mais son objectif est clair : prendre le pouvoir, non pas réconcilier une nation fracturée. Si l’on devait accorder un prix Nobel de la Paix à chaque opposant d’un gouvernement autoritaire ou pas assez démocratique, il faudrait en distribuer des centaines de milliers.
Pire encore, cette distinction pourrait servir de justification morale à la relance d’un vieux rêve US : le renversement militaire du pouvoir chaviste et la mise au pas du Venezuela. L’ombre de Donald Trump plane derrière cette opération symbolique : l’homme a promis de « rendre le Venezuela libre », comprenez « de le remettre dans l’orbite de Washington ». Ce prix, derrière sa rhétorique humaniste, sent la poudre.

La fabrication d’une égérie « démocratique »
Pour s’assurer que María Corina Machado soit bien perçue comme la candidate du bloc occidental, le dispositif symbolique est complet. En 2024 déjà, elle recevait le prix Václav Havel du Conseil de l’Europe « pour la défense des droits de l’homme ». Puis, le Parlement européen lui décerne le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit, conjointement avec Edmundo González Urrutia, un autre opposant à Maduro et ancien diplomate et dernier candidat à l'élection présidentielle en opposition à Maduro.



 la loi cancer du sein toujours en attente !


Adoptée à l’unanimité en février 2025, la loi portée à l’Assemblée nationale par Fabien Roussel et Yannick Monnet, puis au Sénat par la sénatrice Cathy Apourceau-Poly, devait améliorer la prise en charge des soins et dispositifs spécifiques pour les personnes atteintes d’un cancer du sein. Huit mois plus tard, aucun décret d’application n’a été publié. Lors des questions au gouvernement, Cathy interpelle la ministre de la Santé : ➡️ Quand ces droits nouveaux deviendront-ils réalité ? Car pour les femmes qui luttent contre la maladie, “bientôt” ne suffit pas.






mercredi 15 octobre 2025

Aucune rupture, aucune justice fiscale

 


Lors de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Sébastien Lecornu, Stéphane Peu, député communiste et président du groupe GDR, dénonce la continuité du macronisme et la soumission du gouvernement aux intérêts du capital. Aucune rupture, aucune justice fiscale : toujours plus de cadeaux aux plus riches, toujours plus de sacrifices pour les salariés, retraités et chômeurs. Face à un pouvoir qui méprise le peuple et abîme la démocratie, les députés communistes défendent la justice sociale, la République et la souveraineté populaire. 📅 Séance du 14 octobre 2025 – Assemblée nationale 📢 Groupe Gauche démocrate et républicaine









mardi 14 octobre 2025

“Les Français en ont marre. Macron est l’ingénieur du chaos.” - Lecornu 2 : à peine nommé, déjà menacé.


  “Les Français en ont marre. Macron est l’ingénieur du chaos.”

Invité de TF1, Fabien Roussel a rappelé une évidence : le pays est à bout, les salaires stagnent, les retraites reculent, la vie devient hors de prix pendant que les grandes fortunes continuent de s’enrichir.
➡ Il faut un vrai changement de politique :
- Hausse des salaires et des pensions
- Blocage des prix de l’énergie et des biens essentiels
- Abrogation de la réforme des retraites
- Relocalisation de la production et défense des emplois
🇫🇷 “Mieux vaut passer par les urnes que par les piques.”
Redonnons la parole au peuple pour construire une France digne, solidaire et respectée.

Lecornu 2 : à peine nommé, déjà menacé

Le deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu, composé d’éternels macronistes et de membres de la société civile proches du camp présidentiel, pourrait chuter dès cette semaine. La déclaration de politique générale du premier ministre, ce mardi, décidera de son sort.

La Macronie s’éteint comme elle s’est révélée : en disant tout et son contraire et en l’habillant de « position d’équilibre ». La nomination d’un nouveau gouvernement, le deuxième de Sébastien Lecornu, en est un symbole criant. Alors que l’ancien ministre des Armées promettait une rupture et du neuf, l’équipe finalement annoncée souligne à quel point le camp présidentiel entend s’accrocher au pouvoir jusqu’au crépuscule dans un entre-soi mortifère.

Ce qui n’empêche pas l’Élysée, non sans un certain culot, de vanter dimanche soir la « diversité politique » du « gouvernement d’équilibre ». À savoir onze ministres Renaissance, parti présidé par l’ancien premier ministre Gabriel Attal, six LR (exclus immédiatement de ce parti), formation de son successeur, Michel Barnier, quatre Modem, fondé par François Bayrou, qui a pris la suite, trois Horizons, mouvement d’Édouard Philippe, tout premier locataire de Matignon de l’ère Macron.


lundi 13 octobre 2025

Face au méprisant de la République, construisons l’alternative pour le progrès et la paix


Publié le 11 octobre 2025

Le Président de la République a décidé de renommer Premier Ministre Sébastien Lecornu, Premier Ministre démissionnaire, avec un mandat clair : faire adopter un budget 2026 conforme à sa politique.

Alors que sa politique a été battue aux dernières élections législatives, cette décision est un nouveau déni démocratique d’une exceptionnelle gravité.

Face à cette provocation, les communistes partagent l’inquiétude, la colère et la lassitude de nos concitoyennes et concitoyens devant les manœuvres politiciennes qui ne répondent pas à leurs immenses attentes sociales et démocratiques.


Nous refusons les mesures de régression sociale issues du précédent projet de budget et les mesures qui privent de moyens le service public, les associations et les collectivités locales et plongent le pays dans la crise tout en confortant les profits du capital. Et nous ne nous contentons pas de demi-mesures sur les retraites sans que le Parlement n’ait réellement la main pour abroger la réforme.

Alors que le patrimoine des 500 plus grandes fortunes de France représente 1128 milliards d’euros, deux fois plus qu’en 2017, c’est à nous, aux salarié·es, aux privé·es d’emploi, aux rétraité·es, aux jeunes, que ce gouvernement demande de mettre encore une fois la main à la poche.

C’est un vrai braquage organisé par la finance contre le peuple, contre l’État, contre la République, contre la démocratie, qui appelle les citoyennes et les citoyens, les salarié·es à prendre le pouvoir sur l’argent et la production.

Cette offensive s’inscrit dans une crise systémique du capitalisme à l’échelle mondiale.

Les grandes puissances économiques et financières ont recours à la guerre économique, politique et militaire pour conquérir les marchés, les ressources, les zones d’influences et maintenir le taux de profit.

Face à cette impasse historique, les classes dominantes choisissent la voie dangereuse du repli nationaliste, de l’extrême droite et s’apprêtent à faire payer aux peuples les guerres impérialistes. Ce mouvement n’épargne aucun continent.

Dans cet affrontement de classe violent, le travail est à nouveau massivement réduit à une fonction de subsistance. Pour la grande majorité de nos concitoyens, travailler ne signifie plus s’émanciper, mais simplement survivre et se nourrir.

Notre pays vit une très grave crise sociale.

12 millions de nos concitoyennes et concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté et des dizaines de milliers d’emplois sont à ce jour encore menacés de plans de licenciements. Plus de 4 millions de personnes sont mal logés et plus de 2,9 millions en attente d’un logement social.

Dans cette situation, nous appelons d’abord et avant tout à amplifier la mobilisation sociale avec les organisations syndicales pour résister à la politique menée et gagner par la lutte des avancées pour le monde du travail.

Nous continuerons de nous battre pour obtenir des victoires, nous censurerons le Premier Ministre nommé et nous nous tenons prêts à un retour aux urnes.

Conscients de la menace inédite de l’extrême droite et de la droite extrémisée qui se rapprochent dangereusement, conscients du basculement d’une partie conséquente du grand patronat qui a choisi l’extrême-droite comme personnel politique nous lançons un appel aux travailleurs et aux travailleuses, aux forces syndicales et associatives et aux forces de gauche pour résister et construire l’alternative politique.

Nous voulons un changement de politique pour le progrès et la paix.

Avec la nomination pour la seconde fois de Sébastien Lecornu, le signal envoyé à nos concitoyennes et concitoyens est clair : le Président de la République veut encore et toujours garder la main pour que rien ne change.




Nous, les communistes, affirmons au contraire depuis des mois l’urgence d’un changement de politique pour le progrès et la paix.

Oui, nous voulons plus que tout que la vie change pour chacune et chacun : la fin de la vie chère, un travail qui a du sens et bien rémunéré pour une vie digne, une sécurité d’emploi et de formation pour toutes et tous, une meilleure sécurité sociale, l’accès à des services publics de qualité, une transformation écologique des productions et de la consommation.

Il faut développer le pays, donc accroître les dépenses publiques utiles et changer profondément le comportement des entreprises et des banques. Pour cela il faut conjuguer justice et efficacité, en commençant à combattre la logique du capital.

C’est pourquoi, nous proposons tout de suite de mettre à l’ordre du jour :L’augmentation des salaires et l’égalité professionnelle femmes-hommes.
L’abrogation de la réforme des retraites
La taxation des hauts revenus et des revenus du capital, des critères sociaux et environnementaux sur les 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises. Une semaine d’action des communistes sera organisée sur cet enjeu des 211 milliards d’euros d’aides publiques.
Un fonds d'avances de 100 milliards d'euros dès 2026 pour l'investissement, l'emploi et la formation dans l'industrie et les services publics et la lutte contre le réchauffement climatique.

Emmanuel Macron est le premier responsable de la situation de blocage du pays.

Depuis un an, malgré la défaite de ses soutiens aux élections législatives de 2024, c’est lui qui avec l’appui du socle commun a décidé de refuser tout changement de cap politique.

Il a dit non à la nomination d’un Premier Ministre de gauche, non à l’abrogation de la réforme des retraites, non à l’augmentation des salaires et des pensions, non à la taxation des plus riches et du capital, non à la transformation des aides publiques aux entreprises, non au développement des services publics et à un réel débat sur leur financement.

                                                                          



Il mène un combat de classe acharné et agit de concert avec le MEDEF dans une offensive sans précédent pour les profits et contre l’emploi, les salaires, la sécurité sociale, la transition écologique.

Comme l’immense majorité des Françaises et des Français, nous constatons qu'Emmanuel Macron a perdu toute légitimité populaire à la tête de l'État.

Le présidentialisme de la Ve République est à genou. Elle a montré toutes ses limites et ses dangers que les communistes avaient déjà pointé lors du référendum de 1962.

C’est pourquoi nous appelons à redonner le pouvoir au peuple et à ses élu·es, au Parlement.

Mais cela ne suffira pas à gagner un changement de politique.

L’acharnement du Président de la République trouve sa source dans la demande des multinationales d’un pouvoir tout entier à leur service, concentré dans les mains d’un seul homme. C’est la boussole qui le guide depuis son élection : les marchés et les profits plutôt que l’humain, le capital plutôt que le travail.

L’heure est à la justice fiscale et à réorienter l’argent de l’Etat, des banques et des entreprises qui vient nourrir les profits et appuyer les délocalisations, vers l’emploi et la formation dans l’industrie et les services publics, les salaires, la transition écologique.

L’heure est à prendre le pouvoir au Président, aux ultra-riches et aux grands actionnaires des multinationales, en exigeant davantage de pouvoirs pour les citoyennes et des citoyens, de pouvoirs pour la représentation nationale, de pouvoirs pour les salarié·es dans les entreprises.

Ensemble, nous voulons une refonte de nos institutions et de notre démocratie sociale pour une nouvelle République et une nouvelle constitution ouvrant de nouveaux pouvoirs aux travailleurs et travailleuses, aux élu·es locaux, à la représentation nationale. Ces changements majeurs nécessiteront la mise en place d’une assemblée constituante.

Nous lançons un appel aux travailleurs et travailleuses, aux forces syndicales et associatives du pays et à toutes les forces de gauche, à débattre des propositions de rupture que nous portons, à s’unir pour obtenir le changement de politique tant attendu et pour battre la droite et l’extrême droite.

Depuis début septembre, à l’appel de l’intersyndicale, des millions de travailleurs et travailleuses se mobilisent à nouveau pour les salaires, les retraites, l’emploi, l’industrie, les services publics. Et aujourd’hui, c’est au tour du mouvement associatif d’être mobilisé pour obtenir des moyens financiers qui permettent aux associations de poursuivre leur action d’intérêt général pour le pays.




Ces mobilisations sont essentielles pour gagner des avancées. C’est pourquoi le PCF soutiendra toutes les initiatives syndicales et associatives qui réclament la fin de l’austérité et la justice sociale et fiscale.

Le Rassemblement national et ses alliés, absents de ces mobilisations, en opposition aux mesures de justice et aux libertés syndicales et associatives, en faveur d’une baisse des dépenses publiques et d’une priorité au remboursement de la dette, ne sont en rien une alternative. S’ils parvenaient au pouvoir, ils continueraient de servir le capital et aggraveraient les fractures du pays par leur projet xénophobe et raciste.

Fidèles à leur histoire, les communistes sont déterminés à mettre en échec l’extrême droite et la droite extrémisée qui court derrière ses idées de haine.

En cas de dissolution, les communistes appellent à créer toutes les conditions pour battre ces forces et faire élire le plus grand nombre de député·es de gauche et écologistes. Nous appelons à accélérer le travail engagé pour construire dans toutes les circonscriptions les meilleures candidatures à partir des réalités locales pour l’emporter.

Le PCF doit également se renforcer à l’Assemblée nationale avec un groupe plus important et dans toute la France avec une meilleure représentation dans l’ensemble des départements.

Nous appelons aussi les citoyen·nes et l’ensemble des forces de gauche et écologistes à faire des prochaines élections municipales un levier pour protéger les habitant·es et développer les services publics locaux. Ces deux rendez-vous sont déterminants. Nous voulons gagner les élections législatives et les élections municipales.

Forts de ces objectifs, les communistes sont pleinement mobilisés pour faire gagner demain les forces du travail, de la création, de la jeunesse et ouvrir de nouveaux Jours heureux pour la France.

Paris, le 11 octobre 2025.

samedi 11 octobre 2025

FABIEN ROUSSEL AU CONSEIL NATIONAL DU PCF AUJOURD'HUI SAMEDI 11 OCTOBRE





 


Réunis aujourd’hui à Paris, les communistes ont ouvert leur Conseil national avec l’intervention de Fabien Roussel.
Il dénonce la reconduction de Sébastien Lecornu comme Premier ministre et la poursuite d’une politique au service des ultra-riches, alors que les Français demandent un vrai changement.
Il rappelle le rôle joué par le PCF dans cette période et toutes les tentatives faites pour obtenir des mesures concrètes pour changer la vie des Français.
Il appelle les francais et françaises à l’intervention populaire et rappelle que la démarche de rassemblement du PCF s’adresse aux travailleurs et à toutes les forces de gauche.





jeudi 9 octobre 2025

Face à la crise de régime : Un gouvernement de gauche


 Face à la crise de régime, une seule issue :

🔴 Un gouvernement de gauche qui réponde enfin aux urgences sociales et démocratiques.

Retrouvez notre communiqué et nos propositions sur notre site.


SITUATION POLITIQUE DE NOTRE PAYS: OÙ EN EST-ON?
Je vais très certainement surprendre mais j’ai apprécié positivement l’entretien hier au 20h de France 2 entre Léa Salamé et le premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, pour être clair, les réponses données par ce dernier.
Bien sûr, Lecornu n’a pas tout expliqué ni fourni de réponses à des questions qui concernaient le positionnement du Président de la République.
Mais il a avancé des idées que je partage:
1) la majorité des groupes de l’Assemblée et donc une majorité de députés ( cela doit être aussi le cas au Sénat où LFI et le RN sont absents) se prononcent pour avoir nos 2 budgets nationaux fixés pour l’an prochain, à savoir le budget de l’État et le budget de la Protection sociale ( Sécu et Assurance chômage)
2) dans ces conditions les mêmes ne sont pas favorables à une dissolution de l’Assemblée qui ne devrait pas entraîner de changement substantiel à la composition actuelle au regard des sondages
3) ils ne sont pas favorables à une démission de Macron car là aussi une réponse électoraliste ne correspond pas au nœud gordien de la situation: quelle politique choisir et mener pour remettre notre pays sur les rails?
4) personne ni de gauche ni du socle dit commun, ni de droite ne veut de compromissions mais trouver des compromis pour sortir du blocage actuel, résultant du choix des Français exprimé l’an dernier à l’occasion des élections législatives anticipées.
5) pour cela, le parlement doit retrouver toutes ses prérogatives et donc il faut oublier le 49.3
6) dans ce travail de construction des budgets, il n’est pas question de se préoccuper de l’élection présidentielle de 2027, ce qui a pour conséquence que les membres du gouvernement à venir ne doivent pas être des individus qui ont des ambitions présidentielles
7) il reconnaît en creux que la gauche a des raisons de vouloir réclamer la nomination d’un premier ministre issu de son camp et la constitution d’un gouvernement totalement composé de membres venant de ce camp



😎 il admet que la contre réforme de notre système de retraite est un sujet qui doit être enfin mis au débat au Parlement et soumis au vote des parlementaires, et que ce sujet sera sûrement un des thèmes dominants de la campagne de l’élection présidentielle en 2027
9) il a rappelé que LFI et RN ont refusé de le rencontrer, ce qui n’est pas surprenant puisque le RN souhaite la dissolution de l’Assemblée, MLP annonçant d’ailleurs hier que les députés RN censureront tout gouvernement quel qu’il soit tant que la dissolution ne sera pas décidé.
LFI de son côté est favorable à la destitution du Président de la République (le processus lancé par cette formation a été arrêté d’entrée par le nouveau bureau de l’Assemblée que le socle commun a transformé en y faisant entrer massivement des députés RN à la place de députés de gauche) ou à la démission de Macron, dont ses proches justement comme Lecornu disent qu'il ne s’y résoudra pas, notamment à cause de ses prérogatives en matière de politique étrangère qui est plus qu’à l'ordre du jour aujourd'hui.
Pour le RN et LFI, la stratégie repose en fait sur la situation et le devenir de leur leader respectif: MLP et JLM.
Le RN voit avec la dissolution une possibilité de gagner encore quelques sièges, aidé en cela par la droite puisque Bruno Retailleau, chef des LR vient d’appeler à voter en faveur du candidat RN et contre la candidate de gauche pour le second tour d’une élection législative partielle dans le Tarn et Garonne: progresser serait un moyen de propulser MLP pour 2027 et de la sortir de la condamnation judiciaire dont elle a encouru.
Pour LFI, JLM se sent toujours les ailes du sauveur suprême mais comme Icare il se les est brûlé en adoptant une stratégie mortifère pour la gauche. Ayant fait le choix de la chaise vide, lui et le noyau dirigeant de cette formation gazeuse sans adhérents crient à la magouille, propagent des informations mensongères sur le PS et continue d'insulter des dirigeants d'autres partis comme Fabien Roussel.
Après avoir choisi de présenter des listes propres partout dans le pays pour les élections municipales, risquant de livrer à la droite et à l’extrême droite de nombreuses communes et villes dirigées par des majorités de gauche et écologiste, ces dirigeants de LFI demandent de relancer le NFP en cas de nouvelles élections législatives anticipées: c'est effectivement indispensable pour toute la gauche mais en aucun cas cela ne pourra se faire de la même façon que l’an dernier ( même si le programme établi l’an dernier est une bonne base de départ qu’il faut améliorer pour se rapprocher des revendications des organisations syndicales puisque le compte n’y est pas selonncelles-ci).
Pour terminer, il est important de comprendre la différence entre suspension et abrogation de la contre-réforme de notre système de retraite.
La suspension correspond au gel des conditions actuelles de départ à la retraite ( 62 ans et 9 mois pour l’âge et 1?? trimestres pour une pension complète) et à une possibilité d’être relancée. Le montant nécessaire à cette suspension se chiffre à quelques milliards, inférieurs par exemple aux 6,5 milliards que Macron veut encore rajouter au budget dit de la Défense)
L’abrogation signifie un retour aux conditions de départ d'avant la contre-réforme obtenue avec le 49.3, c’est à dire un âge de départ à 62 ans. Bien entendu cela exige un financement plus important encore que celui de la suspension mais de nombreuses propositions existent, y compris pour un retour au départ à l’âge de 60 ans ( mais ceci mérite de nombreuses autres publications).