Articles les plus consultés

jeudi 16 octobre 2025

Sans les voix du ps, la censure rejetée - 🇨🇺 CUBA : Agis contre le blocus ! - Cathy Apourceau-Poly alerte : la loi cancer du sein toujours en attente !


Sur les 289 voix nécessaires à l'adoption des deux motions de censure, celle de la gauche en a recueilli 271, celle de l’extrême droite n’en a obtenu que 144. Mais qui a voté quoi ?




https://www.humanite.fr/direct_content_feed/censure-du-gouvernement-lecornu-deux-motions-et-un-parti-socialiste-sous-pression
 



🙌 Le premier container est arrivé ! Le matériel médical a été distribué à l'hôpital Calixto García de La Havane. Retour en vidéo sur ces mois de mobilisation l'ayant permis 🌟 ✊ Face à l'urgence, continuons la lutte. Le blocus étouffe Cuba, et notre solidarité doit grandir. Nous augmentons maintenant d'échelle ! 🚀 Aux côtés de nombreux partenaires syndicaux et associatifs, nous nous mobilisons plus que jamais pour : ✅ Envoyer de nouveaux containers de matériel vital. ✅ Briser le silence et convaincre qu'il est temps d'en finir avec ce blocus inhumain. Cette première victoire est collective. La prochaine aussi. Nous avons besoin de vous pour continuer. 👉 Faites un don, partagez, mobilisez : https://uncontainerpourcuba.fr/

Venezuela : Donald Trump envisage des frappes terrestres, Nicolás Maduro dénonce les « coups d’État fomentés par la CIA »


Donald Trump a confirmé, mercredi 15 octobre, avoir autorisé l’action de la CIA au Venezuela, et a dit « envisager » des frappes terrestres contre les cartels vénézuéliens. En réaction, Nicolás Maduro s’est insurgé contre « les coups d’États fomentés par la CIA ».

Après avoir notamment dédié son prix Nobel de la Paix à Donald Trump, la figure de la droite extrême vénézuélienne María Corina Machado a lancé, lundi 13 octobre : « Avec ou sans négociation, il quittera le pouvoir », en faisant référence à l’actuel chef d’État du Venezuela Nicolás Maduro, dont la tête est mise à prix par Washington.


Deux jours plus tard, le président des États-Unis a confirmé mercredi 15 octobre, avoir autorisé la CIA à mener des opérations secrètes au Venezuela, et a dit « envisager » des frappes terrestres contre les cartels vénézuéliens. « Je ne veux pas vous en dire plus, mais nous regardons du côté du sol à présent, car nous contrôlons très bien la mer », a répondu, mercredi 15 octobre, le président américain dans le bureau Ovale de la Maison Blanche à une question d’un journaliste portant sur de potentielles frappes terrestres.

Lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il avait donné à la CIA l’autorisation de « neutraliser » Maduro, le président s’est refusé à commenter en détail. « C’est une question ridicule qu’on me pose là. Ce n’est pas vraiment une question ridicule, mais ne serait-ce pas ridicule de ma part d’y répondre ? », a-t-il dit.


Le prix Nobel de la guerre


En célébrant María Corina Machado, une putschiste d’extrême droite, le comité Nobel transforme le prix de la paix en instrument de propagande au service de l’hégémonie US et révèle le naufrage moral de cette institution.
L’obtention du prix Nobel de la Paix par María Corina Machado est une farce grotesque, une mascarade politique digne du roman 1984 d'Orwell. La politicienne vénézuélienne a été récompensée « pour son travail infatigable en faveur de la promotion des droits démocratiques du peuple vénézuélien et pour sa lutte visant à obtenir une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie ».
Déjà, dans le Sud global, cette décision est perçue pour ce qu’elle est : la construction d’un nouveau champion du bloc occidental, un pion utile dans la stratégie d’endiguement US en Amérique latine et de prise de contrôle des réserves pétrolière du Venezuela.

Rien pour la paix, tout pour le pouvoir
Il faut d’abord rappeler que María Corina Machado n’a strictement rien accompli pour la paix. Elle est une opposante politique à Nicolás Maduro — ce qui est son droit — mais son objectif est clair : prendre le pouvoir, non pas réconcilier une nation fracturée. Si l’on devait accorder un prix Nobel de la Paix à chaque opposant d’un gouvernement autoritaire ou pas assez démocratique, il faudrait en distribuer des centaines de milliers.
Pire encore, cette distinction pourrait servir de justification morale à la relance d’un vieux rêve US : le renversement militaire du pouvoir chaviste et la mise au pas du Venezuela. L’ombre de Donald Trump plane derrière cette opération symbolique : l’homme a promis de « rendre le Venezuela libre », comprenez « de le remettre dans l’orbite de Washington ». Ce prix, derrière sa rhétorique humaniste, sent la poudre.

La fabrication d’une égérie « démocratique »
Pour s’assurer que María Corina Machado soit bien perçue comme la candidate du bloc occidental, le dispositif symbolique est complet. En 2024 déjà, elle recevait le prix Václav Havel du Conseil de l’Europe « pour la défense des droits de l’homme ». Puis, le Parlement européen lui décerne le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit, conjointement avec Edmundo González Urrutia, un autre opposant à Maduro et ancien diplomate et dernier candidat à l'élection présidentielle en opposition à Maduro.



 la loi cancer du sein toujours en attente !


Adoptée à l’unanimité en février 2025, la loi portée à l’Assemblée nationale par Fabien Roussel et Yannick Monnet, puis au Sénat par la sénatrice Cathy Apourceau-Poly, devait améliorer la prise en charge des soins et dispositifs spécifiques pour les personnes atteintes d’un cancer du sein. Huit mois plus tard, aucun décret d’application n’a été publié. Lors des questions au gouvernement, Cathy interpelle la ministre de la Santé : ➡️ Quand ces droits nouveaux deviendront-ils réalité ? Car pour les femmes qui luttent contre la maladie, “bientôt” ne suffit pas.