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lundi 30 mai 2016

DES NOTES DE RESTAURANT ASTRONOMIQUES

La grande bouffe

Ce n'est pas d'aujourd'hui que les « frais de communication » du cabinet du Maire 
sont connus pour être pharaoniques. 
Les dernières informations parues dans la presse concernant les 20.000 euros 
de « frais de bouche » de son directeur, si elles sont confirmées 
et rien ne semble les remettre en cause, sont un scandale absolu.
Cette affaire est à l'image de la politique municipale : une gestion soit-disant 
« vertueuse » pour la façade, mais en fait une accumulation 
de « passe-droits » et de « petits arrangements entre amis ».

Pendant que la municipalité accumule les dossiers litigieux, 
elle augmente de manière importante les tarifs de la restauration scolaire 
et les impôts locaux, mettant ainsi bon nombre de familles dans la difficulté. 
Le Maire laisse ses collaborateurs ripailler avec les deniers publics … 
alors que des enfants de chômeurs ou de familles en grande difficulté 
ne peuvent plus manger à la cantine et que les demandes de repas 
au Secours Populaire s'allongent...

Michel Vuillaume

vendredi 27 mai 2016

ELLE EST BELLE, L'UNION EUROPÉENNE


Des frontières hérissées de barbelées, gardées par des chiens policiers, l'extrême-droite aux portes du pouvoir dans un nombre croissant d'États, le peuple grec écrasé par l'austérité et son patrimoine national bradé pour satisfaire aux exigences des banques créancières, la régression sociale en cours sous le couvert de « modernisation » des rapports sociaux,

 ça, c'est la réalité de l'Union Européenne aujourd'hui.

Une « Union […]fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’Etat de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités.» Titre I-I du Traité de Lisbonne

ça, c'est ce qu'on a vendu aux citoyens européens pour leur faire accepter ce traité dont la nocivité est prouvée par les faits.

C'est une refondation véritable que s'impose afin que l'Europe se construise pour le bien des peuples qui la constituent et des peuples du monde.


Ph. Guichardaz 

jeudi 26 mai 2016

200 À THONON ET 2000 MANIFESTANT À ANNECY

CONTRE LA LOI TRAVAIL "EL KHOMRI"


"La modernité, c'est le progrès social, pas la loi travail" 
Philippe Martinez  

UN SALAIRE À VIE : DÉBAT

l’enjeu du salaire à vie
Débat du 21 mai 2016 à Thonon


Vidéo 1


Vidéo 2



Vidéo 3


Vidéo 4


samedi 21 mai 2016

CANTINE OU RESTAURANT SCOLAIRE ?


On nous parle de gaspillage dans les écoles de Thonon...on prône de ci de là dans le Chablais les repas bio et le circuit court...il ne faudrait plus dire cantine mais restaurant scolaire...
Et comme tout apprentissage le tri … des déchets….


Qu'en est il en réalité dans nos écoles où la Sodhexo et les circuits longs( liaison chaude ou froide) sont la règle dans la plupart de nos cantines du Chablais?
Qu'en est il aussi de la déshumanisation de ce moment qu'est le repas?

A quand de vraies cantines avec une vraie équipe autour du cuisinier?
Cela créerait de vrais emplois... de proximité au moment où nos élus chablaisiens se préoccupent de l’emploi…dans le privé…
A quand des cantines avec accès à tous les enfants sans discrimination aucune, que l'on soit fils de chômeur ou de mère au foyer,
Discriminations encore écrites dans certains règlements intérieurs.
A quand des repas gratuits et obligatoires au même titre que l'école publique ?
Le prix exorbitant prévu par beaucoup de nos chères cantines municipales dissuadant plus d'un parent d'y mettre ses enfants, même si nous sommes dans une région de Riches ou soit disant tout le monde peut payer..
De plus le trajet aller retour entre midi et deux serait une économie et un plus pour l'écologie...
A quand des repas de qualité quand dans certaines écoles de notre beau Chablais le soit disant bio arrive d'un circuit long dans des bacs en plastique sous cellophane , fondant sous la chaleur…
A quand des locaux et du personnel qualifié donc bien payé pour encadrer et éduquer les enfants de demain au goût et à la culture de la gastronomie?
Et que le personnel ait le droit de manger aussi ce qui n'est pas le cas partout...il est parfois assujetti à manger les restes...auquel cas, il est vrai, pas de gaspillage....

Nous qui avons porté la gastronomie française au patrimoine mondial de l'UNESCO ....qu'attendons nous pour montrer l'exemple dans nos écoles?

A quand de vrais restaurants scolaires?

Et que l'on ne nous dise pas que c'est une question de coût ou que ce n'est pas rentable comme savent si bien nous le dire la plupart de nos élus du Chablais...
De plus en plus de municipalités en France ont fait le choix du bio, du circuit court privilégiant les producteurs locaux, et la gratuité… Changeons de paradigme, c'est une question de choix...
Pour des questions d’emploi – soutien à l’agriculture de proximité, création d’emplois publics qualifiés-, des questions d’écologie – alimentation bio, saine et de qualité-, des questions de santé publique, il est urgent que ce débat fasse irruption sur la scène chablaisienne.


Anne Chaix

vendredi 20 mai 2016

RETAIT DE LA LOI TRAVAIL

"Montrer que le gouvernement
peut céder"



La journée de grève et de manifestations de ce  19 mai ne va pas rassurer Manuel Vals et le MEDEF! Tant mieux. Pourtant, le gouvernement et les médias à sa botte avaient mis le paquet... "mouvement qui s'essouffle", images de casseurs occupant tous les journaux, passage en force à  coup de 49-3 à l'assemblée pour museler tout débat de fond sur le contenu de la loi... rien ne s'est passé comme ils le rêvaient  : la mobilisation a été nettement plus forte que celle du mardi 17 mai et les mouvements se sont diversifiés avec des participants plus déterminés que jamais. Plutôt que de jouer avec le feu en misant sur la violence pour tenter de retourner l'opinion publique qui reste très majoritairement opposée à sa loi, le Premier ministre, le Président de la République et les députés socialistes godillots devraient y réfléchir à deux fois. Comme le disent les pancartes qui fleurissent dans les manifs d'aujourd'hui : on s'en souviendra...




Mettez la pressions sur vos députés !
Nous lançons un appel à toutes les forces progressistes de gauche pour déposer une motion de censure contre le gouvernement.
André Chassaigne



Mettez la pressions sur vos députés ! Vous pouvez leur téléphoner gratuitement en suivant ce lien, interpellez-les sur la loi travail et le passage en force du gouvernement !

jeudi 19 mai 2016

5eme MANIFESTATION À THONON

Une nouvelle manifestation est prévue 
à Thonon aujourd'hui
Contre la loi travail El Khomri


 jeudi 19 mai à 17h place des Arts.





 "On ne peut pas empêcher la démocratie de s'exprimer 
parce qu'il y a des problèmes en marge des manifestations". 
a averti 
le Secrétaire général de la CGT Philippe Martinez.



DÉBAT SAMEDI 21 MAI À THONON


Bernard Friot :
Après avoir publié, en 2010, L’Enjeu des retraites1, Bernard Friot prolonge son analyse en nous livrant, avec L’Enjeu du salaire (2012), un projet de société alternative ancré dans les potentialités émancipatrices du présent, un projet à la fois « révolutionnaire » et néanmoins partiellement réalisé. Plus exactement, l’auteur développe, en huit chapitres, un raisonnement articulant trois démonstrations. Il rétablit le sens premier des institutions du salaire en montrant leur caractère intrinsèquement subversif ; il met à jour les objectifs profondément régressifs des réformes engagées depuis trois décennies pour « sauver » l’emploi et les retraites ; il propose, enfin, de s’appuyer sur la portée émancipatrice de la qualification et de la cotisation sociale pour fonder, en les généralisant, une société libérée du marché de l’emploi, du crédit lucratif et de la propriété lucrative. Ce faisant, il montre les limites, voire les contresens des mesures prises ou défendues par des organisations syndicales et des politiques de gauche.
L’ambition est impressionnante : il s’agit de montrer, en moins de 200 pages, ce que le discours dominant (politique, médiatique, académique, patronal, mais aussi syndical, en France et un peu partout dans le monde) empêche de voir : les potentialités libératrices de certaines institutions du salariat issues de luttes sociales et menacées par les « réformateurs ». Rendre visible ces potentialités est de la plus haute importance, car, pour Bernard Friot, la montée des violences, le succès des extrémismes ou le rejet des partis politiques, le désespoir radical, tout un ensemble de faits sociaux inquiétants s’expliquent à la fois par les décennies de réformes antisociales et par l’absence de perspective proposées par la classe dirigeante. Il faut sortir de ce récit mortifère qui fait envisager au plus grand nombre un avenir toujours plus menaçant qui, s’il n’est pas tout à fait la guerre, n’en est pas moins marqué par la destruction.
 et J.M. Durand, économiste, rédacteur à Economie Politique 


Retraite : 
l’enjeu du salaire à vie

La pension de retraite a été construite avec comme objectif syndical la continuation à vie du salaire atteint à 55 ans. Le modèle a été le régime de la fonction publique, étendu à l’EDF (où on parle de « salaire d’inactivité »), à la SNCF et aux autres entreprises publiques. Ainsi, au début des années 1990, le taux de remplacement du dernier salaire net dans la première pension nette était dans le privé en moyenne de 84% pour une carrière de 37,5 ans. L’objectif de la CGT n’était pas encore atteint, mais on s’en était considérablement rapproché. Les axes de l’action syndicale ont été la hausse du taux de cotisation afin d’arriver à un taux de remplacement de 75% du meilleur salaire brut, soit 100% du net, à un âge le plus bas possible (55 ans et 50 ans pour les métiers pénibles), avec indexation sur les salaires de la pension.

La hausse constante du taux de cotisation (passé entre 1945 et 1995 de 8 à 26% du salaire brut), en reconnaissant toujours davantage la valeur économique produite par les retraités, a ainsi permis une croissance non capitaliste du PIB. Car revendiquer qu’à 55 ans on touche à vie son meilleur salaire, n'est pas se limiter à revendiquer le droit au loisir après une vie de travail, mais c’est surtout affirmer qu’à un âge politique on peut enfin travailler en étant payé à vie, décider de son travail sans employeur et sans actionnaire. Les retraités sont libérés non pas du travail mais de l’emploi et du profit pour travailler dans la liberté. Et ils montrent que cela pourrait être le cas de tout le monde.

C’est à cette conquête révolutionnaire d’une nouvelle pratique de la valeur économique que s’attaquent les réformateurs. Prenons les positions de la CFDT : plus d’âge politique le plus bas possible, mais un âge plancher au-delà duquel on prend sa retraite quand on veut, plus de hausse du taux de cotisation mais sa stabilité sur le long terme, plus de pension remplaçant le meilleur salaire mais une pension calculée sur la base de la somme des cotisations de la carrière, indexation non plus sur les salaires mais sur les prix. La référence au salaire a disparu, et avec elle toute idée que les retraités travaillent et que, sur ce modèle, il serait possible de libérer tous les travailleurs du marché du travail et de la propriété lucrative des entreprises. Les réformateurs réaffirment au contraire la pratique capitaliste du travail : ne travaillent que ceux qui sont soumis au capital, les autres ont droit à un revenu différé obtenu grâce à une prévoyance en répartition et en capitalisation.

Comment retrouver l’offensive face aux réformateurs ? En poussant plus loin les conquêtes du salaire à vie. Il s’agit de revenir à la revendication de retraite pour tous avec 100% du meilleur salaire à 55 ans, qui montre bien que la retraite n’est pas une libération du travail mais une seconde carrière libérée de l’emploi. L’initiative des retraités (et on sait combien les jeunes retraités débordent d’initiative) devrait être soutenue par un financement des investissements nécessaires à leur travail. Si les retraités passent des épreuves de qualification, ce salaire à vie pourrait continuer à augmenter par passage à un degré supérieur de qualification : la production de valeur économique ne s’arrête pas avec la retraite ! On pourra, sur cette base, revendiquer un abaissement progressif de l’âge du salaire à vie… Et aussi s’adresser aux jeunes avec le projet d’attribuer automatiquement à 18 ans le premier niveau de qualification (et le salaire qui va avec) et d’enrichir ainsi la majorité politique par la reconnaissance de la contribution de chacun à la production de valeur économique.

Affirmer que la retraite est l’entrée dans un travail libéré de sa pratique capitaliste suppose que les cotisations ne comptent plus dans le calcul de la pension, que ce soit par des annuités ou par des points. Ce n’est pas parce que nous avons travaillé que nous avons droit à la retraite, c’est parce que nous avons conquis le droit de travailler comme retraité, avec une qualification attribuée à la personne et non plus au poste de travail. La production de valeur correspondant à ce salaire à vie est faite par les retraités eux-mêmes. Supprimer toute condition d’annuité (et le calcul par points à l’ARRCOAGIRC) supprimera du coup la seconde peine des femmes : si leurs 22% de salaire en moins relativement aux hommes se traduit aujourd’hui par 47% de pension en moins, c’est à cause des annuités et des points. On retrouve ici le cœur de la revendication de nouveau statut du salarié de la CGT : attribuer la qualification à la personne et non pas au poste, c’est aussi payer à vie la personne puisque ce n’est plus son poste qui est rémunéré, mais elle-même.

samedi 14 mai 2016

DÉBAT, SAMEDI 21 MAI, THONON



Les mots qui fachent par Philippe Torreton: 
Coût du travail

Demander à quelqu’un de travailler pour soi coûte de l’argent, il faut lui payer un salaire et les charges qui vont avec, et c’est grâce et uniquement grâce à la production de richesses qu’engendre ce travail que l’on peut le rétribuer.

Sans ce travail, il n’est point de richesses. Cela paraît évident, mais il est des évidences à rappeler, car à force d’entendre à longueur d’analyses économiques absolument pas du tout orientées vers le libéralisme et distillées savamment par nos médias complètement indépendants du grand capital cette expression toute simple « coût du travail » et de lui coller tout de suite une réputation de frein à main, car il serait donc trop élevé et pénaliserait nos entreprises qui savent tellement mieux ce qui est bon pour nous, certains d’entre nous, finissent par s’y résoudre et se demandent si on ne pourrait pas réduire ce fameux « coût ».

Parfois, et même souvent, je rêve que nos courageux et indépendants journalistes économiques relayent avec la même ardeur le « coût » de l’exil fiscal et le « coût » de l’optimisation fiscale pratiqués par ces mêmes entreprises, ainsi que le « coût » de tous ces trains technologiques qu’elles ont ratés. Oui, j’aimerais que, tous les jours, dans les matinales des radios, dans les journaux télévisés, ces moralisateurs économistes nous martèlent le « coût » exorbitant de ces pratiques d’évitement qui pénalisent l’État dans ses missions régaliennes. Dans ces moments-là, je me dis que, pendant qu’ils y sont, ils devraient répéter à l’envi le « coût » des salaires de nos chefs d’entreprise, de ces retraites chapeaux, de ces parachutes dorés ou leurs équivalences du moment, de ces primes en tout genre – à la prise de fonction, au départ –, de ces prises de bénéfices au lieu d’investir dans l’outil de production, de cette manne qui part dans des fonds de pension sans fond qui exigent des taux de rentabilité hallucinants pour les entreprises, cette quête de marge amenant nos si chers chefs d’entreprise à envisager le travail comme une variable d’ajustement. Mais le travail, justement, n’est pas un produit, une matière première que l’on peut marchander ; parler du coût du travail revient à le mépriser et par là même mépriser l’humain qui en est le cœur palpitant. Le travail n’est pas une charge de plus pour l’entreprise, il est la condition sine qua non de l’existence même de l’entreprise, il est à l’origine de la valeur ajoutée de cette entreprise. Réduire le travail à un coût au même titre que l’encre des imprimantes, les trombones, le chauffage et la clim, c’est marchander l’humain, le rationaliser, c’est du taylorisme qui n’en finit pas d’abrutir l’homme. Après avoir réduit son corps à une machine répétitive, on économise à présent sur la maintenance de cette machine. Et ce n’est pas parce que la Communauté européenne vient de marchander des millions de migrants contre quelques milliards d’euros avec la Turquie qu’il faut tout sacrifier à la grande braderie libérale.


vendredi 13 mai 2016

DÉBAT, SAMEDI 21 MAI, THONON

les Giboulées de Marx vous proposent 
un débat sur un aspect des réponses envisagées :

«  Vers un revenu universel ? »
le samedi 21 mai à 18h au Château de Sonnaz à Thonon-les-Bains. 

la Finlande sera le premier pays européen à distribuer
un revenu universel à l’ensemble de ses habitants
Une allocation mensuelle sera versée par les pouvoirs publics dès 2017 à tout résident du pays, de manière inconditionnelle, quels que soient son âge et son revenu.
Le lancement du revenu universel finlandais est prévu début 2017. Mais le gouvernement a décidé de l’expérimenter avant cela sur un groupe limité de citoyens.
Dès janvier 2016, ces derniers vont percevoir 550 euros par mois. La proposition
finale sera présentée par le gouvernement en novembre 2016, après avoir analysé
les résultats de l’étude et envisagé les réformes de la fiscalité et de la protection
sociale à mettre en place. À terme, l’objectif est de remplacer l’ensemble

L’instauration d’un revenu de base, distribué de manière inconditionnelle

à chaque citoyen, est mise chaque jour un peu plus dans le débat public pour palier aux ravages d’un chômage de masse et de la précarisation généralisée des emplois et pour faire obstacle à la division, entretenue par la droite, entre les « privilégiés » (tous ceux qui détiennent un emploi stable) et les « assistés »(tous ceux qui, faute de revenus d’activité suffisants, doivent faire appel à l’aide de la collectivité nationale).

Toutefois, les objectifs fixés à ce revenu universel diffèrent. Pour les ultra-libéraux, remplaçant toutes les prestations sociales versées, il permettrait de mettre fin au «monopole qu’exerce la sécurité sociale », de réduire le rôle de l’État dans la protection sociale et de faciliter l’émergence de nouvelles compagnies d’assurance.

Pour les partisans de la « société du care », il serait chargé de mettre fin à la grande pauvreté et d’éviter l’incitation à ne pas reprendre un emploi que représenterait un revenu de remplacement comme le RSA, dont le montant diminue progressivement lors du retour à l’emploi. Pour les animateurs des fab labs, les hackers et les adeptes du dépassement du salariat par la révolution numérique, la défense d’un revenu universel de base a un tout autre objectif : permettre au travailleur de ne pas avoir à accepter n’importe quel emploi pour survivre et rémunérer l’indispensable développement des connaissances dont la création, par nature collective, fait aujourd’hui l’objet d’une appropriation exclusive par certains grands groupes.

Créer les conditions d’un libre choix de son apport à la société correspond à notre projet d’émancipation par le travail. Encore faut-il que l’instauration d’un revenu universel ne remette pas en cause la nécessaire valorisation des compétences acquises et celle d’un apport utile à la société, et que la révolution fiscale nécessaire pour assurer un montant suffisant à chacun soit acceptée. Aujourd’hui, la priorité est donc à la lutte pour une sécurisation des parcours professionnels de toutes les personnes, en emploi ou non, salariées ou « indépendantes ».

Véronique Sandoval, responsable PCF du secteur Emploi/travail


49-3 : MANIFESTATION DU 12 MAI


jeudi 12 mai 2016

DÉBAT, SAMEDI 21 MAI, THONON

Loi El Khomri, burn out, bore out, 
chômage de masse, 
l’actualité n’a de cesse de questionner 
le monde du travail.

Aux appétits de plus en plus féroces du capitalisme mondialisé, les réponses se multiplient ayant en commun une aspiration au mieux vivre dans la dignité, le respect.

C’est dans ce contexte que 
les Giboulées de Marx vous proposent 
un débat sur un aspect des réponses envisagées :

«  Vers un revenu universel ? »

 en présence de Bernard Friot, sociologue, et universitaire, 
et J.M. Durand, économiste, rédacteur à Economie Politique

le samedi 21 mai à 18h au Château de Sonnaz à Thonon-les-Bains.





mardi 10 mai 2016

49-3 : MANIFESTATION À THONON LE 12 MAI

Le Premier Ministre a annoncé aujourd'hui le recours à l'article 49-3 pour imposer sa loi de casse du code du travail chère au MEDEF. Celui-ci bloque donc tout débat à l'assemblée nationale. C'est un déni de démocratie supplémentaire après l'utilisation de cette même procédure pour imposer la loi Macron...
Face à ce diktat gouvernemental, seule une mobilisation populaire massive peut encore imposer un retrait de cette loi, même si elle est votée. Le gouvernement devrait se rappeler du CPE, voté puis retiré sous la pression populaire.

Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires du Chablais appellent à 
un rassemblement et à une manifestation 
JEUDI 12 MAI à 18H 
Square Aristide Briand à Thonon.




NON NON ET NON

Députés socialistes: 
Soutenez la motion de censure pour que 
la #loitravail ne voit pas le jour

 Signez la pétition ! 
"Députés socialistes: 
Soutenez la motion 
de censure pour que la #loitravail ne voit pas le jour" 

  aidez-nous, aidez-vous en ajoutant votre signature.

Notre objectif est d'atteindre 35 000 signatures 
nous avons besoin de 
 plus de soutiens
Pour en savoir plus et pour signer, c'est ici:


Pétition · Député-e-s : Député-e-s de gauche et écologistes - Refusez la loi El Khomri ! · Change.org


NON ET NON À LA LOI TRAVAIL EL KHOMRI

                                                      
L'actualité sur le projet de loi El Khomri se bouscule. 
Le gouvernement décide d'utiliser le 49-3.


Pierre Laurent, notre Secrétaire national a réagi immédiatement en déclarant : 
49-3/Loi travail : 
« Mettre en échec ce coup de force »

Manuel Valls vient d'annoncer le recours au 49-3 de son gouvernement pour faire passer, sans vote, la loi Travail. C'est, pour la seconde fois, un coup de force d'une inacceptable brutalité. Face à une majorité dans la rue, dans  l'opinion publique et maintenant au Parlement, le gouvernement, isolé, fait le choix de se bunkeriser.

J'appelle, dans l'unité la plus large, à faire échouer ce déni de démocratie  en exigeant le retrait de la loi. J'appelle les parlementaires de gauche à constituer et à voter une motion de censure de gauche. Partout, faisons entendre notre colère contre ce recul majeur de nos droits sociaux. La loi Travail doit être retirée. « 

Hier, Elianne Assassi, André Chassaigne et Pierre Laurent avaient pris l'initiative d'un appel aux
 parlementaires contre l'utilisation du 49-3 :

« Loi Travail: non au 49-3!Le débat sur la loi Travail est très mal engagé. L'examen du texte est en cours à l'Assemblée nationale alors que l'opposition à son contenu reste majoritaire dans le pays et que les mobilisations se poursuivent pour exiger son retrait. Le gouvernement se dit prêt à accepter des modifications, dont on ne sait d'ailleurs pas ce qu'elles deviendraient après un examen du texte au Sénat, mais il refuse de mettre en cause des points clé qui fondent la contestation, notamment sur l'inversion de la hiérarchie des normes. Dans ces conditions, il est de moins en moins probable que le texte obtienne une majorité. Si nous parvenions à cette impasse, la conséquence logique devrait être l'abandon du texte et l'ouverture d'une nouvelle discussion avec les syndicats sur des bases différentes. Des propositions existent pour cela.A l'opposé de cette solution démocratique et raisonnable, le gouvernement envisagerait le recours au 49-3. Certains présentent l'utilisation du 49-3 comme la conséquence de l'absence de majorité, voire d'une obstruction parlementaire. Nous récusons cette analyse et la banalisation de cet usage. Si un texte n'a pas de majorité, le gouvernement doit en abandonner l'examen et reprendre une nouvelle discussion s'il le juge nécessaire. C'est la démocratie. Le 49-3, dont nous demandons la suppression dans la Constitution, est au contraire une disposition anti-démocratique et anti-parlementaire. Il a toujours été utilisé pour permettre à un gouvernement le passage en force. Nous appelons les parlementaires, tous les citoyens, ceux qui sont engagés dans les mobilisations contre cette loi, comme ceux qui ne le sont pas mais sont eux aussi concernés par le respect de la démocratie et des droits du Parlement, à exiger du gouvernement qu'il renonce à utiliser le 49-3 pour imposer la loi Travail.Ensemble, refusons ce déni de démocratie! »

Le Parti Communiste appelle ses militant-e-s à participer à tous les rassemblements qui s'organisent contre ce dénie de démocratie. Le PCF invite ses organisations locales à se tourner vers les député-e-s pour leur demander de condamner le 49-3 et ceux de gauche d'écrire et de voter ensemble une motion de censure de gauche. Faisons ensemble du jeudi 12 mai une belle et grande journée de mobilisation.





vendredi 6 mai 2016

DÉCÈS DE SINÉ

"Mourir, plutôt crever" 



Siné est mort ce matin. C'est un ami, un compagnon qui nous quitte avec le panache du caricaturiste de génie. J'ai bien connu Siné, quand « l'oeil de Siné » égayait chaque semaine les colonnes de l'Humanité Dimanche. Nous adorions sa plume acerbe, son doigté, son humour noir qui faisait grincer les bourgeois.
Siné c'est d'abord une conscience de classe. Il a toujours su de quel coté de la barricade il était et pour quoi il luttait. Son journal était en vente à la manifestation du 1er mai, comme il l'était chaque année au stand de Noisy-le-Sec à la fête de l'Humanité. Il nous laisse des milliers de caricatures, qui vont continuer à nous faire « marrer » parce qu'elles tapent juste, là où çà fait mal.

J'adresse à sa femme, à toute sa famille, à tous ses proches, amis, lectrices et lecteurs du Siné mensuel, de Charlie Hebdo, et de l'Humanité Dimanche mon salut fraternel, ma solidarité dans ce moment de tristesse.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,

Paris, le 5 mai 2016.


dimanche 1 mai 2016

UN 1ER MAI SANS RIEN LÂCHER


Plus d'une centaine de  citoyens chablaisiens ont manifesté ce 1er mai à  Thonon. 
Une nouvelle mobilisation  
pour dénoncer la loi El Khomri cassant le code  du travail, 
pour également défendre les services publics, l'enseignement public, 
l'accès aux soins et en particulier le maintien des services 
psychiatriques aux Hôpitaux du Léman. 
La manifestation s'est terminée au Château de Sonnaz 
où un débat sur "le salaire à vie" était  organisé  par l'Union Locale CGT. 
Tous les intervenants ont appelé à la convergence des luttes 
pour gagner le retrait de la loi Travail 
et construire ensemble une alternative aux politiques d'austérité.