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| Sortir du piège de l'argument de la dette publique |
LA DETTE PUBLIQUE SERT AVANT TOUT
LA POLITIQUE AUSTERITAIRE DE CEUX QUI L'ONT CREEE
AU PROFIT DE CEUX QUI TIRENT LES FICELLES!
En
associant Marine Le Pen au choix de Michel Barnier comme Premier
ministre, Emmanuel Macron a fait franchir au RN un nouveau pas vers le
pouvoir. Toutes les
composantes de la droite et de l'extrême droite se liguent pour imposer
la poursuite de la politique de répression des salaires, de
dépérissement des services publics et de destruction de la Sécurité
sociale qu'exigent le capital et son bras armé, les marchés financiers. Leur argument : la dette, cette malédiction qui obligerait les gouvernements à faire, obstinément, ce que les peuples refusent. En
réalité, il est possible de dépenser plus pour les services publics,
pour la santé, pour les retraites, pour l'environnement. On n'y
parviendra pas par une simple redistribution fiscale mais en obtenant,
par les luttes sociales, une autre utilisation de l'argent public, de
l'argent des entreprises, de l'argent des banques et des banques
centrales. Le dossier de ce numéro apporte de multiples matériaux pour contribuer à ces luttes. |
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| | Mais
comment les forces porteuses de cette alternative pourront-elles
surmonter les conservatismes et les handicaps qui ont permis à Macron de
barrer la route du gouvernement au Nouveau Front populaire ? L'éditorial de Frédéric Boccara propose « des idées et des luttes pour sortir de l'impasse ». | | |
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Ces questions seront bien sûr au cœur des préoccupations du grand événement de la rentrée : la fête de L'Humanité.
Économie&Politique y invite ses amis et ses lecteurs à notre traditionnelle rencontre. |
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