Publié le 22 septembre 2025
Emmanuel Macron vient officiellement de reconnaître l’Etat de Palestine devant l’assemblée générale de l’ONU. Neuf autres pays participent à cette nouvelle vague de reconnaissance : l'Andorre, l'Australie, la Belgique, le Canada, le Luxembourg, Malte, le Portugal, le Royaume-Uni et Saint-Marin.
C’est une victoire pour toutes celles et ceux qui depuis des décennies se battent pour cette reconnaissance, votée par l’Assemblée nationale en 2014 puis par le Sénat, mais jamais appliquée par les gouvernements successifs. Le PCF, avec ses parlementaires et les maires communistes de nombreuses villes, est fier d'avoir mené avec détermination ce combat depuis des décennies et de hisser le drapeau palestinien au fronton des mairies en ce jour historique. C'est la juste reconnaissance du droit du peuple palestinien à vivre libre dans son État aux côtés de l'État d'Israël.
Que de fois ne nous a-t-on pas rétorqué que « ce n’était pas le moment » ou qu’il fallait « que les conditions soient réunies » ? L’exécutif s’est enfin décidé à franchir le pas d’une reconnaissance, 37 ans après la proclamation de l’État de Palestine par Yasser Arafat, alors que 151 états reconnaissent déjà la Palestine et que l’État de Palestine est déjà membre de plusieurs centaines d’organismes internationaux.
L'urgence est là ! À Gaza, le gouvernement d’extrême droite de Benyamin Netanyahou intensifie sa guerre génocidaire contre une population civile qu’il veut pousser au départ. En Cisjordanie, avec l’appui des colons, il pousse les feux de l’annexion totale du territoire palestinien. Lorsque le Premier ministre d’Israël indique qu’il n’est pas question qu’existe un jour un État palestinien, c’est une véritable politique d’épuration ethnique dont il avoue la mise en oeuvre. Les États-Unis ont une responsabilité immense dans les crimes commis par le gouvernement de Netanyahou, tant par le soutien militaire apporté que par l'appui à cette politique d'annexion du territoire palestinien.
La reconnaissance de l’État de Palestine est un pas en avant nécessaire pour la mise en œuvre des droits nationaux du peuple palestinien, c’est-à-dire l’institution d’un État de Palestine disposant d’une continuité territoriale, sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, mettant fin à l’occupation et à la colonisation, répondant dans le cadre des conventions de l’ONU à l’exigence du droit au retour des réfugiés.
Seule la mise en œuvre concrète de la solution à deux États permettra la réalisation d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. C’est l’objectif de l’OLP, seule organisation légitime représentante du peuple palestinien œuvrant pour une Palestine libre, démocratique et laïque.
Le PCF réaffirme sa solidarité avec l’OLP, les communistes palestiniens et israéliens qui luttent depuis des décennies pour sa réalisation. Il apporte également son soutien total aux forces qui, en Israël, agissent pour la fin de la guerre, la libération des otages toujours aux mains du Hamas, l’arrêt des dispositions visant à interdire définitivement à un État palestinien de se constituer.
Il faut maintenant doter l’État de Palestine de tous les moyens de s’exprimer et d’agir de plein droit au sein de la communauté internationale et l’instituer sur le terrain. Seules des sanctions internationales contre le gouvernement Netanyahou et une intervention humanitaire concrète pourront mettre fin au génocide en instaurant la pression nécessaire pour y parvenir.
Sans attendre le résultat des discussions engagées à l’échelon européen, la France doit prendre la tête d’une coalition européenne et internationale pour des sanctions commerciales, économiques et financières contre le gouvernement israélien, en suspendant les relations commerciales avec l’État d’Israël tant que le droit international n’est pas appliqué. La France doit également agir pour que, au-delà des mesures évoquées par la Commission européenne, la suspension de la totalité de l’accord d’association UE-Israël soit mise à l’ordre du jour et votée par le Conseil européen.
L'urgence est là ! À Gaza, le gouvernement d’extrême droite de Benyamin Netanyahou intensifie sa guerre génocidaire contre une population civile qu’il veut pousser au départ. En Cisjordanie, avec l’appui des colons, il pousse les feux de l’annexion totale du territoire palestinien. Lorsque le Premier ministre d’Israël indique qu’il n’est pas question qu’existe un jour un État palestinien, c’est une véritable politique d’épuration ethnique dont il avoue la mise en oeuvre. Les États-Unis ont une responsabilité immense dans les crimes commis par le gouvernement de Netanyahou, tant par le soutien militaire apporté que par l'appui à cette politique d'annexion du territoire palestinien.
La reconnaissance de l’État de Palestine est un pas en avant nécessaire pour la mise en œuvre des droits nationaux du peuple palestinien, c’est-à-dire l’institution d’un État de Palestine disposant d’une continuité territoriale, sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, mettant fin à l’occupation et à la colonisation, répondant dans le cadre des conventions de l’ONU à l’exigence du droit au retour des réfugiés.
Le PCF réaffirme sa solidarité avec l’OLP, les communistes palestiniens et israéliens qui luttent depuis des décennies pour sa réalisation. Il apporte également son soutien total aux forces qui, en Israël, agissent pour la fin de la guerre, la libération des otages toujours aux mains du Hamas, l’arrêt des dispositions visant à interdire définitivement à un État palestinien de se constituer.
Il faut maintenant doter l’État de Palestine de tous les moyens de s’exprimer et d’agir de plein droit au sein de la communauté internationale et l’instituer sur le terrain. Seules des sanctions internationales contre le gouvernement Netanyahou et une intervention humanitaire concrète pourront mettre fin au génocide en instaurant la pression nécessaire pour y parvenir.
Sans attendre le résultat des discussions engagées à l’échelon européen, la France doit prendre la tête d’une coalition européenne et internationale pour des sanctions commerciales, économiques et financières contre le gouvernement israélien, en suspendant les relations commerciales avec l’État d’Israël tant que le droit international n’est pas appliqué. La France doit également agir pour que, au-delà des mesures évoquées par la Commission européenne, la suspension de la totalité de l’accord d’association UE-Israël soit mise à l’ordre du jour et votée par le Conseil européen.
Il faut briser le siège de Gaza par tous les moyens !
La France peut demander la convocation de l’assemblée générale de l’ONU en formation extraordinaire afin de soumettre une résolution pour une aide humanitaire d’urgence à la population gazaouie et d’envoyer, sous mandat de l’ONU, les marines des Etats volontaires pour y apporter une aide humanitaire.
Les otages israéliens détenus par le Hamas doivent être libérés sans condition. Les prisonniers politiques palestiniens, dont Marwan Barghouti, doivent l’être également.
Paris, le 22 septembre 2025




