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mardi 31 janvier 2017

Mise en place de l'agglo, intercommunalité...

Quelques questions à Bernard Néplaz, ancien Maire de Sciez, ancien Président du SIVOM du Bas-Chablais, ancien conseiller général de Thonon-Ouest

Les Giboulées de Marx : Quel regard portes-tu sur les élections qui viennent de se dérouler à la communauté d’agglomération et qui ont vu l’élimination imprévue de Jean Luc Bidal, ton successeur à la Mairie de Sciez ?

Bernard Néplaz : Avant de répondre à ta question, je voudrais te dire mon scepticisme vis-à-vis de ces nouvelles structures intercommunales. Je pourrais en dire autant de la nouvelle Région Rhône Alpes Auvergne. Tout ce qui éloigne les citoyens des centres de décisions ne me parait pas de bon augure. Il y aura des lendemains qui déchanteront contrairement aux propos de beaucoup d’élus. Les soit-disantes économies auront bien du mal à se concrétiser, et une fois la machine mise en marche, je doute que les économies de personnel résistent longtemps aux besoins qu’exprimeront tôt ou tard les populations. Car dans toutes les discussions auxquelles j’ai assisté, les interventions des uns et des autres, les articles de presse,… je n’ai pas beaucoup entendu parler des besoins réels des habitants dans de nombreux domaines : transport, santé, logement, enseignement,… Tout au plus il est beaucoup question de créations d’emplois, plus des incantations que des projets concrets.

G. de M. : Cà, ce sont des constats, mais la suite ?

B.N : L’intercommunalité ne s’impose pas, elle se construit. J’ai eu la chance de présider pendant 6 ans le SIVOM du Bas-Chablais tout en étant un vice-Président pendant 12 ans : le SIVOM depuis est devenu la Communauté de Communes du Bas-Chablais qui au bout de 50 ans d’existence a disparu au sein de la communauté d’agglomération. Il y a eu des oppositions, des élections qui ont parfois fait gagner l’un contre l’autre, mais il y avait une telle volonté de travailler en commun, que très vite l’intérêt de tous prenait le pas sur l’intérêt de tel ou tel.

J’espère me tromper, mais la manière dont les choses se sont engagées ne me semble pas aller dans le bon sens..

G.de M. : Et alors, Jean Luc Bidal ?

B.N : Tu sais, je ne serai pas impartial. Je connais Jean Luc depuis longtemps. Je l’ai eu comme élève au cours moyen quand j’étais instituteur à Sciez. Plus tard je l’ai retrouvé militant syndical agricole avec d’importantes responsabilités. Et puis, en 1989, nous nous sommes rencontrés, et ensemble, estimant la commune en danger face à un énorme projet immobilier dans le domaine de Coudrée, nous avons décidé de marcher ensemble face au danger. Certains ont dit : « le rouge et le blanc  ensemble, ça ne va pas durer longtemps ». 28 ans après, ça dure toujours, même si, en tant que Maire honoraire, j’évite d’intervenir dans les affaires de la commune en dehors de ma délégation aux manifestations patriotiques. En tant que mon premier adjoint pendant 14 ans, il a été d’une parfaite loyauté à mon égard. Et je pense avoir bien servi l’intérêt de la commune en lui passant mon écharpe de Maire en 2003.

Comme chacun de nous il a des défauts. Et particulièrement un caractère assez entier qui l’entraîne parfois à tenir des propos qui manquent un peu de diplomatie. Mais qui peu contester sa compétence et son désintéressement, des qualités premières pour un élu. On me dit qu’il a été victime de représailles pour n’avoir pas appelé à voter Jean Neury face à Jean Denais au second tour. C’est possible. Mais fallait-il priver pour autant la deuxième commune de l’agglo d’une place au bureau. Demain, l’agglo, comme chaque commune, devra faire face au désengagement de l’état qui va continuer, à moins que…(*) Il faudra des voix fortes pour s’opposer à cette orientation de gouvernements qui, simplement en s’engageant à fond contre l’évasion fiscale, pourrait trouver les moyens de redresser les finances de l’état au lieu de pressurer les collectivités locales : parmi ces voix, celle de Jean Luc aurait été bien utile.

G.de M : Pour un peu tu vas nous dire que c’est un homme de gauche...

B.N : Surement pas. Il assume son appartenance aux « Républicains ». Mais en même temps quand il prend publiquement position en faveur de l’accueil des « migrants », il est aux antipodes de ceux qui comme Laurent Wauquier appellent les Maires à refuser cet accueil : à cette occasion, c’est plutôt dans son camp qu’il s’est fait des ennemis. Il y a les étiquettes et il y a les actes : pour moi ce sont les actes qui comptent. Visiblement, dans ce cas il est plus près du pape François que du lamentable président de notre région. Et pour le vieux communiste que je suis, fidèle à l’appel de notre secrétaire général Maurice Thorez en 1936 mon attitude demeure celle de la main tendue aux chrétiens qui mettent leur foi au service de l’humain.

Ce qui est sur, c’est qu’avec Jean Luc, et je serai à ses côtés, nous ferons tout dans le contexte difficile qui s’annonce pour que Sciez reste ce que chaque commune devrait être, un bastion de la démocratie.



(*) à moins que la vraie gauche ne réussisse enfin se rassembler 
comme ne cesse de le préconiser notre Parti.


lundi 30 janvier 2017

LE MAIRE, LA VIERGE ET LA RÉPUBLIQUE

LAICITE vous avez dit LAICITE,
Version locale



La République française a une belle devise :Liberté, Egalité, Fraternité . Et puis il manquait quelque chose pour que le citoyen puisse avoir garantie sa liberté de conscience, de culte sans que le politique s'en mêle .

Après un beau débat parlementaire,La Loi de 1905 proclame la séparation de l'Eglise et de l'Etat ; Les institutions républicaines et leurs mission s de services publics sont au service de l’intérêt général et par conséquent ne doivent faire allégeance ou soutenir aucune conviction religieuse,politique ,ou philosophique.

La commune c'est le premier niveau de la République, c'est la représentation locale de la république !

Alors quand un maire ne connait pas ses devoirs et qu'il est rappelé à l'ordre la moindre des choses serait qu'il ne s'étonne pas de la réaction de certain citoyen. Faire respecter la loi républicaine mérite ce qu'il appelle acharnement .Si le citoyen Lacroix estime que ses racines sont chrétiennes, libre à lui, mais l'élu de la république ne peut pas privilégier une religion.

Les seules valeurs qui font de de nous un français, ce sont celles qui font que l'on considère chacun pour ce qu'il est :un être humain citoyen (membre de la cité )de la France!

Le reste c'est de l'ordre du privé et libre à chacun de croire ,de ne pas croire ...

Il a fallu faire preuve de persévérance pour que les conclusions du tribunal soient enfin mises complètement en place .

Contrairement à ce qu'il soutient avec ces supporters le seul moyen de lutter pour bien vivre ensemble c'est de respecter cette laicité et donc la loi.

Et dans le fond c'est essentiellement un problème de DEMOCRATIE !Et ce qui peux être odieux et lamentable, ce sont les propos qui ne respecte pas la Loi républicaine .

Et si on reprend l'image de l'arbre et de ses racines,je crois que pour qu'il vive bien dans sa foret, l'important c'est la qualité du sol , c 'est la biodiversité , c'est tout ce qui favorisera les liens biologiques et il sera plus fort pour lutter contre les intempéries , les maladies !Et ce qu'il nous faut construire c"est une belle foret Et çelà ne l’empêchera pas chaque arbre d' avoir de belles racines

Alors, attention à ce qui se profile .Mr Fillon mélange opinion politique et foi personnelle,c'est un sujet du débat des primaires de la gauche ...monsieur le maire se "trompe" mais attend 2 ans et un nouveau jugement pour "réparer" ....

Notre combat pour une république Une et Indivisible , LAIQUE ,démocratique et sociale reste toujours d’actualité !

Jean- philippe Robert 


Mobilisation & vigilance après la rencontre entre "Collectif et ARS74"

Bref compte-rendu de la rencontre avec les membres du collectif :


Nous avons présenté au délégué départemental de l'ARS74 notre projet citoyen d'organisation des soins, basé sur des études fines menées auprès des professionnels de santé libéraux, des élus et de la population rencontrés lors des différentes réunions regroupant les 62 communes du Chablais depuis une années. Ce travail, initié avec différentes organisations syndicales (CGT, Solidaires, FSU), citoyennes (L'Humain d'abord à Thonon, ATTAC Chablais) des familles de patients (UNAFAM), des professionnels de terrain et des usagers.


Ci-dessous la video de France 3 sur le rassemblement de vendredi devant les hôpitaux du Léman pour déposer le projet citoyen d'une autre politique d'accès aux soins dans le Chablais au directeur départemental de l'ARS 74.


I) Le constat :

- Un déficit croissant de médecins généralistes dans toutes les vallées du Chablais et y compris sur les territoires du littoral (Douvaine, Thonon, Evian). Le besoin exprimé par les nouveaux praticiens de travailler en réseau, avec des équipes pluri-disciplinaires.

- Une difficulté croissante d'accès à l'hôpital dûe à l'engorgement des urgences lié à l'absence de gardes médicales en soirée ou de nuit, la maison médicale de Thonon étant inaccessible financièrement (65, voire 70 euros et ne prenant pas la carte vitale !).

- des difficultés de transport dans chaque territoire du Chablais pour accéder à un centre de soins.

II) Bref rappel des propositions du collectif :

- Implanter des centres de soins PUBLICS, avec tiers-payant, et équipes pluridisciplinaires paramédicales dans cinq secteurs : Thonon/Evian, Abondance/Châtel, Plateau de Gavot/Saint-Jean d'Aulps et Douvaine/Bons.

- L'hôpital devant être le pivot de ce dispositif public.

Le responsable de l'ARS relève l'intérêt de ce projet qui s'appuie sur les territoires. Mais pour rappeler immédiatement que les financements actuels dans une enveloppe nationale fermée (loi de finance de la Sécurité Sociale) ne permettent pas de tels projets. 
Il ressasse à nouveau le discours austéritaire, les lois Hôpital-Patients-Territoires (Bachelot) et Santé (Touraine) qui "offrent déjà" des possibilités de réaliser des maisons médicales. Sauf que l'immense majorité de celles qui ont été réalisées à ce jour le sont sur un mode libéral, ce qui n'est pas notre projet.

Concernant le maintien des lits de psychiatrie sur le Chablais, aucun engagement ferme du responsable de l'ARS sur le maintien d'une quarantaine de lits d'hospitalisation complète. 
Il avance un hypothétique projet de Foyer d'accueil médicalisé pour patients chroniques stabilisés géré au niveau départemental, 
bref, rien de nouveau et rien de précis. 
La mobilisation et la vigilance 
doivent être amplifiées !


vendredi 27 janvier 2017

CAUCHEMAR

Quand le cauchemar devient réalité ...
C’est ce qui se passe depuis l’élection de Donald Trump… 

Et ce cauchemar, n’est pas seulement celui des Américains. Il risque d’être un cauchemar pour chacun d’entre nous, en Amérique latine, mais aussi en Asie, en Océanie, en Afrique et  pour nous Européens, pour nous, Français 

Sauf si nous  ne le laissons pas faire. Ne nous contentons pas d’applaudir les Américains qui se dressent contre  ce Docteur Folamour  Participons à cette lutte. Ne laissons pas le cauchemar devenir réalité.

C’et un combat qui  nous concerne tous. Et il est , au sens propre du terme, vital.





















Communiqué

Communiqué, remis à la presse avant la rencontre 
avec Le directeur départemental de l'ARS,
du syndicat CGT des Hôpitaux du Léman :

Le Comité Technique d’Etablissement réuni jeudi 12 janvier, les évènements et dysfonctionnements de ces derniers jours, les décisions prises nous laissent toujours aussi perplexes et inquiets. Non pas quant à la fermeture des HDL, à laquelle nous ne croyons pas, mais bien quant à la forme et aux missions qui lui resteront.
L’Agence Régionale de Santé a envoyé une lettre de cadrage avec un plan d’actions très explicite, qui subordonne l’accord d’aide financière à la réalisation de ce plan. Suite à notre questionnement, M. Massard ne peut prendre à ce jour aucun engagement sur le devenir des équipes ciblées par ce courrier : équipe hôtelière, restauration, entretien et maintenance, secrétariats, HAD, bloc opératoire, médecine, consultations externes, … Notre directeur lui-même ne comprend pas cette analyse et a demandé une étude interne approfondie sur ces données.
Si la prescription est violente, elle n’est pas surprenante. Transformer la santé en bien de consommation marchand (bien loin de notre héritage sécu) et les hôpitaux en entreprises avec des objectifs de rentabilité ne pouvait pas aboutir à un autre résultat. Et l’amertume de la potion risque d’être encore pire dans les mois à venir. Le gouvernement sortant, faut-il le rappeler, a consolidé la loi Hôpital, Patient, Santé et Territoire et la transformation financière de notre système de santé, affichant fièrement la suppression de près de 100 000 emplois de fonctionnaires, dont 22 000 récemment, la fermeture de nombreux hôpitaux de proximité, de services d’urgences et de maternités de proximité, … Mais il a aussi gelé nos salaires pendant plus de cinq ans, entrainant une perte de pouvoir d’achat importante alors que les conditions de travail n’ont jamais été aussi détériorées, pitoyables, modifié par un accord minoritaire les règles d’avancement de carrières, allongeant les délais de progression d’échelon, rendu « obligatoires » des dispositifs dérogatoires exceptionnels de la législation du travail : embauche en CDD (renouvelés plus de trois mois régulièrement en prime), organisations du travail en 12 heures quotidiennes, dérogations aux temps de repos entre deux vacations, dérogations aux droits sur les congés annuels …
Le constat de déficit est incontestable, mais nous n’en partageons ni l’analyse des causes ni les remèdes. Tout le courrier de cadrage de l’ARS n’est qu’une énumération de prescriptions d’actions budgétaires, qui à aucun moment ne mentionne l’humain, ni au travers des usagers malades ni au travers des personnels en très grande souffrance. Au contraire, les mesures préconisées laissent un très fort sentiment d’inquiétude sur ce sujet.

Le déficit des Hôpitaux du Léman se creuse depuis plusieurs années et l’ARS ne retient dans son analyse que 2015 et 2016 ; elle note ainsi une baisse d’activité récente et un impact important du changement de régime sécurité sociale des frontaliers ; elle retient également l’explosion du budget d’intérim médical notamment aux urgences et une politique de recrutement peu adaptée. Elle ne précise rien de l’activité des 5 années précédentes.
La CGT dénonce depuis toujours les effets pervers des lois Bachelot et Touraine sur la gestion de nos hôpitaux. Car ce qu’oublie de préciser notre Agence Régionale de Santé, c’est que la majorité des hôpitaux sont dans la même situation que nous en 2017. C’est tout sauf une coïncidence. Les Hôpitaux du Léman ont connu une croissance d’activité pendant plus de 5 ans qui avoisinait 4 à 10% par an. Pourtant, jamais le budget, la rémunération de cette augmentation d’activité n’a suivi, pour une raison simple : avec la T2A (Tarification à l’Activité), dès qu’un champ d’activité augmente, sa rémunération à l’acte diminue pour maintenir un revenu équivalent. Nous alertons depuis près de dix ans sur cette perversion, il était inévitable qu’elle ait des conséquences.
Or c’est l’absence de rémunération de nos efforts, des sacrifices consentis par tous les salariés de l’établissement qui a empêché la mise en financement des travaux tellement nécessaires pour notre hôpital. L’ARS reconnait qu’il est vétuste dans son courrier et nécessiterait sans doute d’être reconstruit. Mais n’envisage rien d’autres qu’ « une indispensable discussion à venir concernant la réponse à apporter à la vétusté de l’établissement ». Nous ne manquerons pas d’interroger M. Mollet sur le sens de cette phrase.

Accueillir les usagers c’est notre mission, leur apporter des réponses autant que possible en termes de santé, de service public de proximité. Sur un territoire qui rassemble 138 000 habitants, présente trois vallées de montagne qui abouchent sur la rive du plus grand lac d’Europe, il est impensable d’envisager la délocalisation de cet hôpital. Le « détricoter » semble en revanche une option pour le ministère de la santé, qui avait déjà envisagé de transférer purement et simplement notre unité d’hospitalisation en psychiatrie adulte à La Roche sur Foron et a dû y renoncer face à la mobilisation ; qui dans ses prescriptions, est de plus en plus précis sur l’obligation de diminuer la Durée Moyenne de Séjour (des personnes hospitalisées) -déjà inférieure à 4 jours !- et de « mutualiser » les effectifs médicaux pour « viser à l’optimisation de la gestion du temps médical dans le cadre de la permanence des soins ».A ce sujet, la CGT refuse d’entrer dans le jeu des boucs émissaires, et de pointer du doigt le corps des médecins, pas plus que d’aucune catégorie de salariés de notre établissement. Au « diviser pour mieux régner », nous voulons opposer le « construire ensemble, dans le respect de chacun au profit du collectif ». 

Il ne servirait à rien de rester consterné(e) face au constat. Il n’est plus temps de se demander si les choses peuvent changer : elles doivent changer. Comment ? En mettant en commun nos intelligences et nos connaissances respectives. Nous vous proposons de réfléchir ensemble au projet d’hôpital dont nous, citoyen(ne)s, pensons avoir besoin, mais aussi envie pour demain et après-demain.  Construisons ensemble notre futur hôpital, soyons acteurs et force de proposition face au rouleau compresseur financier.



Syndicat CGT
Hôpitaux du Léman
3 avenue de la dame
74200 Thonon les Bains
0450832392

mercredi 25 janvier 2017

HÔPITAUX DU LÉMAN : le "PLAN BLANC"

Le "plan blanc" a été déclenché 
aux Hôpitaux du Léman le 25 janvier 
par le directeur.

Quel évènement exceptionnel, 
quelle catastrophe ont déclenché une telle mesure ? ... 
Rien d'extraordinaire, celui-ci a été décidé...
par manque de lits et pour désengorger les urgences !

4 lits ré-ouverts... pour 55 fermés !

En toute hâte, 4 lits supplémentaires ont été ré-ouverts, toutes les admissions en médecine reportées ainsi que les interventions chirurgicales prévues le lendemain déprogrammées ! Mais rassurez-vous, "les patients recevront une lettre d'excuses" du directeur !

Faut-il que l'hôpital soit gravement malade pour en arriver à de telles pratiques, en période "normale"... qu'en sera t-il lors des prochaines vacances scolaires avec l'afflux saisonnier ?

Aujourd'hui on ré-ouvre 4 lits, alors que 20 ont été fermés mi-janvier 
dans le cadre du "plan de redressement" auxquels il faut rajouter la suppression en 2016 des 11 lits de chirugie orthopédique saisonnière, 
11 lits de chirurgie viscérale-gynécologique et obstétrique 
et 12 lits d'hôpital de semaine.

Que déclenchera t-on en février, le plan rouge ?

Jusqu'où vont nous mener ces politiques libérales suicidaires que ni la droite, ni le PS, ni le FN, n'envisagent de stopper ? Combien de temps encore les usagers et les personnels vont-ils être otages de cette casse organisée ?

L'alarme

L'heure est très grave. Il faut une insurrection citoyenne pour porter haut et fort les exigences de la population et conserver un accès aux soins de qualité dans le Chablais.
Dans la rue, et dans les urnes ! 
Les communistes, avec tous ceux qui ont à coeur de placer "L'Humain d'abord !" avant la finance, sont disponibles pour mener ce combat.

Ce vendredi 27 janvier, 
Le directeur départemental de l'ARS
sera aux Hôpitaux du Léman 
pour rencontrer le collectif citoyen à l'initiative d'un projet alternatif d'accès aux soins dans le Chablais et les organisations syndicales.
Soyons très nombreux-ses à l'accueillir.

Rendez-vous dès 13h45 sur le parvis de l'hôpital !

Le collectif santé de la section PCF Chablais
le 25/01/2017


jeudi 19 janvier 2017

Marche mondiale des femmes,

 samedi 21 janvier 2017


Nous sommes tou.te.s mobilisé.e.s alors que le nouveau président des États-Unis s’apprête à appliquer l’idéologie violemment sexiste, lesbophobe, homophobe, xénophobe et raciste qu’il a défendue durant toute sa campagne. Il envisage de nommer à la Cour suprême William Pryor, un juge qui considère que « l’avortement est la pire abomination de l’histoire du droit ». Son vice-président, Mike Pence, promeut ouvertement des thèses créationnistes. Son principal conseiller, Steve Bannon, publie sur son site des messages racistes et misogynes haineux. Il veut aussi détruire la loi sur la santé, dite Obamacare.

Cette politique réactionnaire à l’œuvre aujourd’hui aux États-Unis est la concrétisation d’une dynamique plus large dans le monde, en Europe, en France. En Europe, des mouvements conservateurs et rétrogrades remettent régulièrement en cause les droits des femmes, en particulier l’avortement (Pologne, Espagne…).
En France, le danger est réel, avec plusieurs candidats à la présidentielle qui instrumentalisent les droits des femmes.

Nous marcherons le 21 janvier pour témoigner de notre solidarité 
avec la Women’s March on Washington, car 
défendre les droits des femmes aux États-Unis, c’est défendre les droits des femmes 
en France et dans le monde entier. 
Nous marcherons contre les incitations à la haine, les attitudes discriminatoires, les messages et actions réactionnaires. Cette marche se veut ouverte à toutes et tous, et chaque individu partout dans le monde sera le/la bienvenu.e.


http://www.humanite.fr/marche-mondiale-des-femmes-samedi-21-janvier-2017-630669

En Russie, frapper femme ou enfant 
ne serait plus un crime

En 1917 en Russie, les révolutionnaires d’Octobre avaient conquis le droit à l'avortement, l'accès des femmes à toutes les responsabilités, à tous les métiers et instauré sanctions pour les auteurs de violences au sein de la famille. Cent ans plus tard, au nom de la « tradition familiale », jeudi 12 janvier 2017, 368 députés russes sur 370 ont voté en première lecture, un projet de loi visant à dépénaliser les violences domestiques. Décryptage.

Le contenu du projet de loi
La députée Yelena Mizulina, présidente très conservatrice du comité sur la famille et les affaires féminines, à la Douma porte haut et fort le projet de loi qui prévoit de ne plus juger les violences domestiques (commises y compris sur les enfants) comme un crime puni par le code criminel de peines pouvant aller jusqu’à deux ans de prison, mais comme une simple infraction, qui exposerait son auteur à une amende, au pire à des travaux d’intérêts généraux et à une possible légère peine de prison.
"Vous ne voulez pas que les gens soient emprisonnés pendant deux et considérés comme des criminels durant le reste de leur vie à cause d’une gifle ? Dans la culture de la famille traditionnelle russe, les relations parents/enfants sont construites sur l’autorité. Les lois doivent soutenir cette tradition familiale" a-t-elle argumenté la veille du vote à la Douma (chambre basse du parlement russe), selon des propos rapportés par le journal The Moscow Times.

Les conservateurs trouvent à justifier l’injustifiable  
Les violences conjugales en Russie ont fait l’objet d’une étude chiffrée en 2015 qui révèle que près de 36 000 femmes subissent quotidiennement la brutalité de leurs compagnons de vie, tandis que 26 000 enfants agressés par leurs parents tous les jours. Au pays de Vladimir Poutine, 40% des crimes graves seraient commis au sein de la sphère familiale. Une « tradition familiale » que les conservateurs veulent protéger pour préserver « l’autorité » patriarcale.
Yelena Mizulina, qui œuvre main dans la main avec l’Eglise Orthodoxe qui opère un grand retour en force, n’en est pas à sa première sortie rétrograde. Elle est déjà à l’origine d’une loi interdisant l’adoption d’enfants russes par des étrangers et de plusieurs autres qui entendent lutter contre "la propagande homosexuelle". La députée très conservatrice fomente par ailleurs un projet visant ne plus rembourser l’interruption volontaire de grossesse qu’en cas de viol ou "pour raisons médicales". 

Les députés ont voté le texte à la quasi-unanimité. 

Il ne s’est trouvé qu’un seul parlementaire sur 370 à la Douma pour oser voter contre ce projet.



mardi 10 janvier 2017

Hôpital "en surchauffe"

 Doit-on attendre un drame ?


Mobilisons-nous massivement le 13 janvier !

Dans son édition du 7 janvier, le Dauphiné Libéré rappelle le marasme extrêmement préoccupant dans lequel s'enfoncent un peu plus chaque jour les Hôpitaux du Léman. Citant une "situation ubuesque" qui voit la direction fermer 20 lits supplémentaires sur ordre de l'ARS à partir du 15 janvier pour appliquer son plan d'économies, alors que l'épidemie de grippe et une augmentation des passages aux Urgences de + 25% imposeraient d'en rouvrir exceptionnellement ! Nous ne sommes pas encore en période de vacances scolaires et la saison de ski ne bat pas encore son plein...

Va t-il falloir attendre qu'un drame se produise pour que des décisions économiques "irrévocables" soient abandonnées ?

Nos édiles locaux se contentent de protester pour la forme, demandant "un traitement lourd pour l'hôpital" (J. Denais). C'est mieux que de se taire, certes. Mais ce résultat calamiteux n'est-il pas l'aboutissement des politiques de casse de l'hôpital public des gouvernements successifs depuis 1995 à ce jour ?  Politiques qu'ils ont accompagnées par leurs votes dans les instances, voire initiées pour le député M. Francina qui a voté les différentes réformes assèchant les budgets hospitaliers (Plan Juppé, loi Bachelot, Tarification à l'activité, etc.). Et les gouvernants socialistes ne sont pas en reste, avec la loi Touraine poursuivant et aggravant cette politique...

Ce vendredi 13 janvier,
le directeur départemental de l'ARS 74 vient aux Hôpitaux du Léman.

Une délégation du collectif citoyen qui s'est constitué pour élaborer "un projet territorial d'accès aux soins pour tous dans le Chablais" lui exposera ses propositions.

Soyons nombreux-ses à participer au rassemblement à 9 heures devant l'entrée de l'hôpital pour soutenir ce projet alternatif et exiger l'arrêt des fermetures de lits et des suppressions de postes, notre santé est en jeu !

Le collectif santé de la section PCF Chablais, 
Thonon le 10/01/2016