C’est une décision attendue depuis des décennies.
Elle donne enfin suite à la résolution votée par l’Assemblée nationale en 2014, que les gouvernements successifs avaient laissée lettre morte.
📌 Cette reconnaissance est une revendication constante du Parti communiste français, qui se bat depuis toujours pour le droit du peuple palestinien à vivre libre, dans un État souverain, aux côtés d’Israël.
Elle doit intervenir au plus vite !
Mais aujourd’hui, face au génocide en cours à Gaza, cette reconnaissance ne peut suffire.
Il faut d’autres actes concrets et immédiats :
🔴 Cessez-le-feu immédiat et permanent
🔴 Accès réel et massif à l’aide humanitaire et alimentaire
🔴 Embargo total sur les armes à destination d’Israël
🔴 Sanctions contre les dirigeants israéliens impliqués dans les crimes de guerre
🔴 Saisine de la justice internationale pour que les responsables rendent des comptes
✊ Le peuple palestinien ne peut plus attendre.
Il a droit à la paix, à la justice, à la liberté.
📍 Le PCF continuera de porter cette exigence, avec constance et détermination

Le plus ancien prisonnier politique d’Europe, le militant communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah, est enfin libéré ce vendredi 25 juillet. Après être arrivé à l’aéroport de Roissy, un vol était prévu vers 9 heures pour Beyrouth selon son avocat Jean-Louis Chalanset. Georges Ibrahim Abdallah se rendra ensuite dans son village natal de Kobayat (nord du Liban), où « un accueil populaire et officiel lui sera réservé », selon sa famille. « Je reviens au Liban en tant que militant. Je ne me sens pas plus menacé que tous les militants du monde entier » avait-il indiqué à la députée Karen Erodi, l’une des dernières personnes à lui avoir rendu visite, pour le quotidien Le Monde.
Un convoi, constitué de six véhicules de police et de la voiture du préfet des Hautes-Pyrénées, est venus le chercher au centre pénitentiaire de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) aux alentours de 3 h 30 ce vendredi, a confié l’avocat du révolutionnaire de 74 ans. Georges Ibrahim Abdallah a ensuite pris un vol entre Tarbes et la région parisienne. « C’est à la fois une joie pour lui, un choc émotionnel et une victoire politique après tout ce temps », a déclaré son conseil après le départ du convoi. « Il aurait dû sortir il y a tellement longtemps », a-t-il ajouté.
Le parquet général de Paris s’était opposé à sa libération
Selon Jean-Louis Chalanset, qui l’a vu une dernière fois dans sa prison la veille, le militant communiste libanais « semblait très heureux de sa prochaine libération, même s’il sait qu’il arrive au Moyen-Orient dans un contexte extrêmement lourd pour les populations libanaises et palestiniennes ».
D’autant que Georges Ibrahim Abdallah est libérable en droit français depuis 1999. Onze demandes de remise en liberté avaient été déposées depuis cette date. Toutes avaient été refusées. Après une douzième demande, la cour d’appel de Paris avait ordonné, le 17 juillet, sa libération « à compter du 25 juillet », à condition qu’il quitte le territoire français et n’y revienne plus.
Le parquet général de Paris, qui s’y était opposé comme les États-Unis, parties civiles, avait annoncé, lundi 21 juillet, se pourvoir en cassation pour faire annuler sa libération conditionnelle. Mais ce pourvoi n’est pas suspensif et ne peut donc empêcher son départ. Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, Georges Ibrahim Abdallah avait été condamné en 1987 pour complicité dans l’assassinat de deux « diplomates », en réalité des maîtres espions de la CIA et du Mossad, les services de renseignements états-unien et israélien.
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