Communiqué des députés communistes
et sénateurs du groupe communiste, républicain et citoyen.
Le Président de la République a décidé, dans une urgence savamment organisée, de convoquer le Parlement en Congrès ce lundi 3 juillet pour nous abreuver de son discours. Ce sera sans nous, députés communistes et sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen.
Nous n’irons pas à Versailles pour valider le court-circuit du travail de l’Assemblée, à la veille du discours de politique générale du Premier ministre et du vote de confiance au gouvernement —ou de défiance ?— qui doit s’ensuivre.
Ce n’est pas respectueux de l’Assemblée nouvellement élue et un mauvais présage sur le rôle dévolu aux Députés et au Sénateurs dans cette législature qui s’ouvre.
Il y a une volonté de soumettre le Parlement que nous n’acceptons pas.
On le mesure déjà avec la volonté du recours aux ordonnances et le projet de loi d’habilitation en préparation.
Avec ce type de fonctionnement, ce n’est pas la République qui est en marche, mais le Parlement qui est mis au pas, au mépris du fonctionnement des institutions et de l’équilibre des pouvoirs.
Contre le coup de force institutionnel
de Macron,
manifestons à Versailles lundi à 14h
Le tiers Etat se donnera rendez-vous à Versailles pour protester contre le coup de force institutionnel d'Emmanuel Macron.
RDV à 14h
Avenue de Paris, angle de la rue des Etats généraux, devant la mairie de Versailles
Pierre Laurent dénonce "une dérive absolutiste" d'Emmanuel Macron et "un coup de force institutionnel"
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), invité jeudi de franceinfo, a exprimé son "inquiétude maximum" face à la réforme du Code du travail engagée par le gouvernement. "On va demander au Parlement, en juillet, de voter la loi d'habilitation des ordonnances, alors que nous ne connaitrons pas du tout le texte précis des ordonnances. Je dis vigilance et inquiétude maximum."
Les "signes d'un coup de force"
Pierre Laurent a dit regretter l'absence de discussions, à partir des propositions de son parti. "Le Parlement va être squeezzé du début à la fin du processus." Selon le secrétaire national du PC, "le mandat donné au président de la République ne consiste pas à piétiner le rôle du Parlement et c'est ce qu'il est en train de faire". Le numéro un du Parti communiste, citant "les ordonnances, les responsabilités de la présidence de l'Assemblée trustées par La République en marche et le discours" d'Emmanuel Macron prévu le 3 juillet devant le Congrès, voit "les signes d'une dérive absolutiste et même d'un coup de force institutionnel contre le rôle du Parlement qui ne dit pas son nom".
Les dix de plus en plus riches
La folie boursière explique la croissance démesurée des plus grandes fortunes de France en 2017. Une accumulation au détriment des investissements utiles qui fait courir le risque d'une nouvelle crise, alors qu'Emmanuel Macron prévoit des allègements sur l'ISF