Casse du CDI, conditions de travail dégradées, baisse des salaires, licenciements facilités, instances du personnel affaiblies... voilà quelques-unes des conséquences gra- vissimes des ordonnances programmées par Macron. Ce projet, qui s’inscrit dans la continuité de la loi El-Khomri, les Français l’ont déjà rejeté. Mobilisons-nous pour le mettre en échec !
Les députés communistes s’engagent pour :
- Un service public de l’emploi profondément transformé avec pour missions l’appui au salarié, la sécurisation de son parcours et une formation pro- fessionnelle de qualité.
- Un pouvoir de contre-propositions des salariés face aux plans de licenciement, moyens nanciers à l’appui, pour baisser le coût du capital (les divi- dendes et les intérêts payés aux banques) et pas le soi-disant coût du travail.
- La création de fonds régionaux pour l’emploi et la formation, et un fonds national, pour nan- cer dans nos territoires l’octroi de crédits pour des projets respectant des critères sociaux - comme la création d’emplois stables - et environnementaux.
Une loi pour une sécurité d’emploi et de formation
Les communistes proposent de construire un code du travail du XXIe siècle pour un nouveau droit à la mobilité et à la sécurité professionnelle des salariés accompagné de nouveaux pouvoirs d’intervention dans les entreprises. C’est le sens de la proposition de loi « pour une sécurité de l’emploi et de la formation » qu’ils ont déposé à l’Assemblée nationale.
Déni de justice pour les victimes de l'amiante!
21 ans après le dépôt des premières plaintes, le Parquet de Paris vient de requérir l’arrêt de l’instruction de plusieurs enquêtes pénales ouvertes contre des entreprises dont les salarié-e-s ont développé des pathologies mortelles liées à l’amiante.
21 ans d’attente pour les victimes de l’amiante et leurs familles pour déboucher, très certainement, sur un non lieu! Le procès pénal ne cessait de patiner. Il pourrait bien connaître un terrible coup d’arrêt.
Avec 100 000 morts prévus d’ici 2015 dans notre pays, le drame de l’amiante est pourtant un véritable fléau et s’annonce comme l’un des plus grands scandales sanitaires du XXIème siècle.
Au regard de l’impunité totale qu’elle fait peser sur des responsables industriels qui ont construit des fortunes sur le dos de salarié-e-s morts pour gagner leur vie, cette annonce est pour les victimes et leurs familles un terrible coup de massue. Cela s’apparente pour eux à un véritable déni de justice, comme un voile posé sur la douleur de dizaines de milliers personnes exposées à ce matériau mortifère.