L'AUSTERITE, ENCORE ET TOUJOURS!
Le nouveau Premier Ministre, Michel Barnier, juste nommé par Emmanuel Macron, a fait hier le "coup de com" traditionnel de ses prédécesseurs en visitant le service des urgences de l'hôpital Necker à Paris.
L'occasion de fixer tout de suite le cadre de son action pour le service public hospitalier : "Je ne ferai pas de miracle".
C'est bon, on l'avait compris. Quand on choisit comme directeur de cabinet celui qu'avait Bruno Lemaire, il ne faut pas être devin pour voir que les mesures d'austérité budgétaire vont être poursuivies et même accélérées.
"On peut faire mieux en se réorganisant"... L'hôpital public se réorganise tellement depuis 25 ans qu'il est aujourd'hui à l'os, que ses professions sous-payées font fuir les personnels, que des dizaines de milliers de lits ont été supprimés, que les conditions d'accueil des patients et les conditions de travail des personnels se sont dégradées comme jamais.
"Nous sommes dans une situation financière catastrophique, le déficit s'accroît..."
Alors où passe l'argent ?
Alors que les richesses du capital n'ont jamais été aussi élevées, on continue à gaver les actionnaires du CAC40 ? à distribuer "un pognon de dingue" au vrai sens du terme aux grandes entreprises qui n'en ont pas besoin sans aucune contrepartie ?
Le programme du Nouveau Front Populaire prévoit des mesures d'urgence pour les services publics, et en particulier pour l'hôpital. Des mesures finançables par une taxation des grandes fortunes avec le retour de l'ISF et par une juste réforme de l'impôt.
Ne nous laissons pas voler le résultat des législatives. Sinon nos services publics vont complètement s'effondrer. L'heure n'est surtout pas à la résignation, mais à la construction d'une grande riposte populaire.