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dimanche 24 novembre 2024

CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES: RETOUR SUR LA PREMIERE MANIFESTATION THONONAISE DE CE GENRE!


MANIFESTATION À THONON-LES-BAINS COMME PARTOUT EN FRANCE

Merci à nos jeunes camarades du MJCF d'avoir organisé pour la première fois à Thonon une manifestation sur ce sujet tu depuis trop longtemps.

(voir notre article précédent)



Ilyana Bachar pour la jeunesse communiste,
Manifestation du 23 novembre à Thonon-les-Bains


Claudine Vuillaume pour le PCF


Elisabeth Bénichou pour les écologistes


Nathalie Boisset pour la FSU

Philip DOMERGUE de la FSU

Texte de Michel Vuillaume pour la CGT

Il y a urgence à agir contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) partout – sans oublier les lieux de travail, où les VSS sont invisibilisées et pourtant massives.

#MeToo a 7 ans…l’âge de raison ? Quand les victimes seront-elles enfin entendues et prises en considération ? 

Et dans l’univers professionnel, à quand des mesures fortes contre les VSS ? Aujourd’hui, l’écrasante majorité des employeurs, que ce soit dans le privé ou dans le public, ne font rien d’efficace pour prévenir les VSS, les détecter, protéger et accompagner les victimes, sanctionner les agresseurs puis reconstruire le collectif de travail.

La tolérance complice et coupable des pouvoirs publics et des employeurs est inadmissible, nous exigeons des actes forts et des mesures concrètes :


  • Sanctionner les entreprises qui n’ont pas de plan de prévention des VSS et de dispositif de signalement/protection des victimes/sanction des auteurs ; 
  • Imposer la sensibilisation annuelle aux VSS de
    l’ensemble du personnel sur les lieux de travail et la formation des
    directions, des managers, des cadres avec responsabilités RH, des
    personnels de la médecine du travail et des élu·es au sein des Instances
    représentatives du personnel ; 
  • Octroyer aux référent·es violences et harcèlement les moyens de jouer leur rôle :
    bien définir leurs prérogatives, les associer systématiquement aux
    enquêtes quand des faits de VSS sont signalés, leur octroyer tout le
    temps de délégation nécessaire ;
  • Permettre aux victimes de VSS qui n’ont pas de
    représentant·es du personnel sur leur lieu de travail d’être défendues
    et accompagnées par un syndicat face à l’employeur ;
  • Faire prendre en charge par l’employeur l’ensemble des frais de justice, médicaux,
    sanitaires et psychologiques pour les faits de VSS subis en lien, à
    l’occasion ou du fait du travail (sur le lieu de travail, que l’auteur
    soit un collègue, un usager, un client, un intervenant extérieur ou un
    sous-traitant, ou lors des trajets) ;
  • Garantir aux victimes de VSS, qu’elles aient eu lieu dans le cadre du travail ou dans un cadre conjugal ou intrafamilial,
    un certain nombre de droits permettant de protéger leur emploi et leur
    droit au travail : interdiction du licenciement et des autres sanctions
    quand les VSS impactent négativement le travail réalisé, possibilités de
    réaménager le temps, les horaires et l'espace de travail, mobilité
    géographique, jours de congés spécifiques sans avoir à fournir de
    justificatifs à l'employeur, etc.