vendredi 6 juin 2025

RETRAITES, SALAIRES, EMPLOIS: MEME COMBAT! (2ème épisode)

 LES DEPUTES DU GROUPE GDR DE L'ASSEMBLEE NATIONALE RASSEMBLANT COMMUNISTES ET ULTRA-MARINS UTILISENT LEUR NICHE PARLEMENTAIRE POUR AMELIORER LA VIE DE NOS CONCITOYENS.

Merci à eux de travailler ardemment et rudement pour l'intérêt général.
Vous aurez noté que les députés de la majorité présidentielle n'ont pas participé du tout au votre victorieux sur la demande au gouvernement d'abroger la loi portant l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans et augmentant encore la durée des cotisations pour pouvoir partir à taux plein, et d'organiser un referendum sur le sujet.
Et vous aurez constaté que les médias nationaux n'ont absolument pas parlé de ce vote victorieux (198 contre 35) ni lors de leurs journaux de ma mi-journée, ni lors de leurs journaux du début de soirée (et ils n'ont pas mentionné non plus les autres votes victorieux listés dans la publication ci-dessous).



Nous avions choisis de placer notre journée de niche parlementaire sous le jour de la lutte contre les injustices.
Après 12h de séance, nous avons fait adopter 5 de nos textes : abrogation de la réforme des retraites, encadrement des loyers et amélioration de l'habitat en Outre-mer, versement des allocations familiales dès le premier enfant, lutte contre les dysfonctionnements de la justice en Outre-mer, remboursement de la "double dette" d'Haïti.
Autant de combats que nous portons avec la conviction qu’un autre modèle est possible : plus juste, plus solidaire, plus respectueux de l’égalité républicaine.

Salaires – retraites : ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est l’un pour l’autre

La retraite par répartition c'est solide et solidaire : chaque euro cotisé finance immédiatement les pensions. Des salaires plus élevés, c’est plus de cotisations pour la sécurité sociale, donc de meilleures retraites, mieux financées.

Augmenter les salaires et gagner l’égalité salariale femmes-hommes, ce n’est pas seulement juste, c’est aussi le moyen fiable et efficace de garantir l’ ;avenir de notre système solidaire par répartition.

Le salaire net c'est pour le mois, le salaire brut ça donne des droits

À l’inverse, les exonérations de cotisations sociales, la pression sur les bas salaires et le recours massif aux primes non cotisées affaiblissent le financement de nos retraites. Les salarié·es payent 2 fois : moins de cotisations, c'est de moins bonnes pensions.



Augmenter les salaires, c'est mieux répartir les richesses

En 2024, les dividendes versés aux actionnaires ont battu des records. Une part de ces profits doit revenir à celles et ceux qui produisent la richesse : les travailleur·ses. C’est pourquoi la CGT exige le maintien des 10 % d’abattement sur les retraites et l’indexation des pensions sur les salaires.

Salaires – retraites : ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est l’un pour l’autre

Augmenter les salaires, sécuriser l’emploi, re mettre à plat les exonérations de cotisations : ce sont des moyens pour revenir à une retraite à 62 ans maintenant, puis le retour à 60 ans. Le patronat et le gouvernement refusent d'entendre les propositions CGT pour préserver les profits de quelques-uns. Dans plusieurs entreprises des augmentations de salaires ont été obtenues par la grève. Nous pouvons gagner des mesures de financement et l’abrogation des 64 ans en nous mobilisant ! Et ce n'est certainement pas en voulant introduire une dose de capitalisation !

Ce 5 juin, il y avait une double utilité à se mobiliser :

Dans la rue , pour gagner l'abrogation de la réforme des retraites : 64 ans c’est non !

Dans son entreprise et son service pour revendiquer et gagner des avancées sur les salaires et les conditions de travail et faire pression pour l'abrogation de la réforme des retraites

Ce 5 juin pour la première fois, grâce à la niche parlementaires des députés communistes et ultramarins, il y a eu un vote à l’Assemblée. Une majorité des député·es s’est enfin exprimée sur une résolution « pour l’abrogation de la retraite à 64 ans ». La stratégie gouvernementale est de ne surtout pas en parler, les média ont été verrouillés, mais c’est bien la première foi que le Parlement se prononce sur la réforme des retraites et le vote est sans appel.

Voyant cela les macronistes ont adopté une autre tactique : donner le moins possible de poids à ce vote en n’étant pas présent lors des débats à l’assemblée et en passant la consigne aux médias de ne pas en parler. Plusieurs interview de dirigeants de la CGT ont été annulées ce matin.

On peut légitimement s’interroger sur le caractère « républica in » d’un groupe qui refuse de participer au débat avec l’opposition.

Ce vote est loin d'être symbolique. Ce vote reflète la volonté populaire majoritaire, nous devons y voir un levier et un encouragement. Comme quoi, s'ils avaient pu se prononcer sur l'article 7 lors des votes sur la réforme en 2023 celle-ci aurait pu ne jamais être votée. Grâce aux énormes mobilisations de 2023 aujourd’hui encore près de 70% de la population est pour abroger la loi.Nous avons été des millions en grève et en manifestation en 2023 contre le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans, imposé par 49-3. Le gouvernement est fragilisé, poursuivons ce combat, le vote d'aujourd'hui doit nous y e ncourager.

Aujourd'hui, il n'y a que deux options pour ce gouvernement :

  • soit il publie des décrets annulant la réforme de 2023,

  • soit le Président de la République décide de donner la parole au peuple et de la soumettre au référendum !

Parallèlement, il faut agir pour maintenir l'emploi et l'avenir de l'industrie.

Avec la CGT, la mobilisation des salarié·es de la Fonderie de Bretagne a permis de sauver les emplois et l’outil industriel. Mais, 300 plans de suppressions d’emplois sont toujours en cours. Et nous pensons bien sûr localement aux travailleurs de Thalès. Face à l’urgence, la CGT exige un moratoire pour stopper les licenciements en exigeant le contrôle des aides publiques versées aux entreprises.

Il nous faut bien sûr combattre l'austérité, et défendre les services publics.

Au nom de l’austérité, les hôpitaux ferment, les transports publics saturent, l’école publique est sacrifiée pour financer les aides publiques aux entreprises et les cadeaux fiscaux aux plus fortunés. Le 5 décembre dernier, grâce à la mobilisation des agent·es de la fonction publique, le gouvernement a dû reculer, notamment sur les 3 jours de carence. Face aux nouvelles attaques contre les agent·es des services publics, la mobilisation se poursuit pour rétablir la prise en charge maladie à 100% et gagner la hausse du point d’indice, la GIPA et la titularisation des emplois précaires.

Enfin, la CGT sera touj ours de tous les combats contre l'extrême-droite et la droite extrême et leur stratégie de division, de stigmatisation, qui exacerbent la haine, le racisme, l'antisémitisme, la xénophobie, l'homophobie, qui encourage la violence contre les militants progressistes. Comme le disait Berthold Brecht " le ventre de la bête immonde est encore fécond" et les derniers événements dramatiques de La Grande Combe ou de Puget-sur-Argens ainsi que l'attaque des millitants à Alès sont là pour nous le rappeler.

L'extrême droite, aidée par les milliardaires comme Sterin avec son projet Périclès prépare une offensive de grande ampleur contre nos valeurs républicaines de liberté, d'égalité et de fraternité. Mobilisons-nous en masse pour les dénoncer, et en Haute-Savoie participons nombreuses et nombreux à la soirée organisée par les syndicats regroupés dans le collectif VISA aux côtés des partis de gauche et Écologistes animée par thomas Lemahieux journaliste à l'Humanité le 20 juin à la salle Martin Luther King à Annemasse.

Disons le fortement tous ensemble :

No passaran ! Siamo tutti antifascisti !