Plusieurs attaques contre des prisons et leurs personnels ont eu lieu ces derniers jours partout en France, sans que les auteurs soient encore identifiés. Hier, c'est une agente pénitentiaire de la prison d'Amiens qui a été prise pour cible.
Le PCF adresse tout son soutien aux personnels pénitentiaires qui incarnent au quotidien la justice, la sécurité de tous, l’autorité de l’État et de la République. Les auteurs de ces odieuses et lâches attaques doivent être retrouvés au plus vite et sévèrement punis.
Nous soutenons par ailleurs les légitimes revendications de court et moyen termes des agents et leurs organisations représentatives, notamment :
La présence des forces de l’ordre aux prises et fins de service ;Une sécurisation effective des abords des établissements et la mise en œuvre concrète du plan de sécurisation des domaines pénitentiaires ;La prise en charge immédiate et sans condition, par l’administration elle-même, des dégâts occasionnés par ces agressions.
Le PCF réaffirme la nécessité de mieux valoriser ces métiers et notamment les salaires. Un·e agent·e pénitentiaire commence à travailler avec un salaire à peine au-dessus du SMIC !
Plus globalement, nous demandons une réponse cohérente, complète et structurée pour nos politiques publiques de justice et sécurité. Les coups de menton et effets de manche ne suffiront pas, seul un investissement humain et matériel renforcé contribuera réellement à l’amélioration des conditions de travail des agents et à l’amélioration de la sécurité des français.
Loin des lubies austéritaires prônées par le pouvoir en place. L’heure est à l’action pour M. le Ministre, Garde des Sceaux.
Robin Salecroix, en charge de la sécurité et tranquillité publique au PCF,
Le 17 avril 2025
Il y a 200 ans, le 17 avril 1825, le gouvernement du roi Charles X imposait à la jeune République d'Haïti, sous une menace militaire directe, une ordonnance exigeant le versement de 150 millions de francs-or à la France.
Sous le prétexte d'une indemnisation des anciens propriétaires terriens esclavagistes, il s'agit d'une véritable rançon pour la reconnaissance de l'indépendance d'Haïti, d'une revanche contre la première révolution anticoloniale au monde.
Le remboursement de l'emprunt et le paiement des intérêts de cette dette auprès des banques françaises et états-uniennes s'est étalé jusque dans les années 1950, détournant ainsi pendant plus d'un siècle des sommes colossales qui aurait pu bénéficier au développement de la République d'Haïti et à son peuple. Dans une enquête publiée en 2022, le New York Times estimait entre 20 et 108 milliards d'euros actuels la perte de croissance économique provoquée par cette dette.
Le gouvernement français, par la voix du ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a informé que des « initiatives » seraient annoncées le 17 avril par le président de la République, afin de « faire vivre la mémoire de l'esclavage sur l'ensemble du territoire national comme en Haïti ».
Le PCF sera vigilant quant au contenu de ces initiatives. Celles-ci devront rompre avec le mépris, le paternalisme et les ingérences, qui caractérisent l'attitude du président de la République vis-à-vis d'Haïti, qui s'est encore récemment manifestée par des insultes publiques à l'encontre des dirigeants de transition.
Elles ne sauraient non plus être uniquement symboliques, mais doivent permettre d'agir concrètement sur les conséquences encore vivaces de l'ordonnance de 1825 et la terrible situation que vit actuellement le peuple haïtien. François Hollande avait annoncé vouloir « s’acquitter » de la dette haïtienne, promesse non tenue comme tant d’autres. Le gouvernement français serait à la hauteur de ce bicentenaire en annonçant des mesures concrètes de réparation et de restitution de la dette.
Paris, le 17 avril
Parti communiste français.
Notre section PCF du Chablais appelle à
participer à la manifestation du
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1er Mai 2025 à Thonon-les-Bains 10h30 place des Arts