Articles les plus consultés

lundi 8 septembre 2025

Face à l’offensive du capital, Luttons et rassemblons autour d’un pacte d’avenir pour la France




Publié le 06 septembre 2025

Résolution du CN – 6 septembre 2025

Une vie toujours plus chère, des plans de licenciements en cascade, des services publics affaiblis, une hausse de la pauvreté mais aussi des émissions de gaz à effet de serre et une perte de la biodiversité, une guerre sans fin en Ukraine avec une économie de guerre mortifère et un génocide qui se poursuit à Gaza… oui, les urgences de paix, sociales,écologiques, démocratiques sont là. Et il faut y répondre !

Or, la politique capitaliste du pouvoir et de la Commission européenne refuse d’affronter l’impérialisme états-unien qui veut accroître les profits à son service. A l’opposé, le PCF appelle à prendre le parti du travail, du renouveau industriel et agricole, du développement des services publics, de la transition écologique et de la paix.

En cette rentrée, la France compte 12 millions de pauvres et la précarité ne cesse de progresser. Pourtant, en 2024, les grandes entreprises ont perçu 211 milliards d’euros d’aides publiques sans critère ! Et le capital se porte au plus haut avec près de 100 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires et la ponction de 66 milliards d’euros d’intérêts de la dette par les marchés financiers.

Le problème du pays n’est ni la dette en elle-même, ni le prétendu « coût du travail ». Il est là, dans le coût exorbitant du capital.

L’annonce par le Premier Ministre d’un vote de confiance révèle la profondeur de la crise de régime : les forces au pouvoir sont dans l’incapacité de faire accepter des choix préservant la domination et les privilèges du capital. Emmanuel Macron et la droite n’ont pas la base sociale qui permette de mettre en œuvre leur politique. Ils jouent la carte de la coercition par la répression syndicale et le chantage politique. Quant à l’extrême-droite, elle masque les causes réelles, économiques, et détourne la colère vers une haine identitaire déguisée en priorité nationale car elle ne veut pas s’attaquer aux profits. Le 8 septembre, le Premier Ministre François Bayrou et son gouvernement seront tombés mais leur politique au service du capital ne sera pas encore battue.

L’heure est à changer de gouvernement mais aussi et surtout de politique !


« Un bras de fer s'ouvre contre les politiques favorables au Capital, nous appelons les Français à se mobiliser ».

En ce jour de chute du gouvernement Bayrou, la rentrée sociale en vue, retrouvez l'interview de @fabien_roussel dans @lhumanitefr.



C’est pourquoi le PCF agit pour amplifier la bataille politique et sociale sur le contenu d’une alternative à la hauteur de la crise du système capitaliste et des attentes populaires. Il appelle toutes les forces de gauche et écologistes à travailler avec nous à l’alternative politique.

Le projet de budget, qui porte un plan d’austérité inédit de 44 milliards d’euros, doit être mis en échec : non au renchérissement du coût de la vie de plusieurs centaines d’euros par an pour les familles ! Non au recul des droits des salariés du public et du privé ! Non à l’accompagnement des gestions d’entreprises qui cassent l’industrie, l’emploi et les salaires par des aides publiques qui n’ont comme seul critère que de gonfler les profits. Non à la poursuite de la casse des services publics de l'État et de nos collectivités locales ! Non à de nouvelles attaques contre la Sécurité sociale, pilier du modèle social français, dont nous fêtons cette année le 80eanniversaire !

En cette rentrée, le PCF met en débat un pacte d’avenir pour la France avec un plan de dépenses publiques, de formation,d’embauches et d’investissement à 500 milliards d’euros pour les cinq prochaines années grâce à un fonds d’avancesalimenté par le pôle public bancaire existant et appelle à renforcer la démocratie parlementaire et la démocratie sociale.

Notre pacte comporte dix grands objectifs de changement : 1. Pour l’emploi, une retraite digne et une vraie Sécurité sociale du XXIe siècle ; 2. Pour une France de bâtisseurs et de bâtisseuses qui développe l’industrie et les services publics ; 3. Pour relever le défi énergétique, climatique et alimentaire ; 4. Pour l’avenir de la jeunesse ; 5. Pour la réappropriation publique et sociale de la production ; 6. Pour prendre le pouvoir sur l’argent ; 7. Pour les droits des femmes et l’émancipation de chacune et chacun ; pour un nouvel âge de la démocratie ; 9. Pour gagner la paix et garantir les droits des peuples ; 10. Pour une autre Europe, de nations et de peuples libres, souverains et associés.

Au cœur de ce pacte, des mesures d’urgences sont indispensables :
• L’augmentation du smic à 2000 € bruts et la convocation d’une conférence sur les salaires ;
• L’abrogation de la réforme des retraites ;
• Un moratoire sur les licenciements ;
• La remise à plat des 211 milliards d’euros d’aidespubliques aux entreprises avec des critères sociaux et environnementaux et de nouveaux pouvoirs des salariés et de leurs représentants pour décider et exercer un contrôle sur leur utilisation ;
• Une action résolue en faveur de la paix par l’organisation d’une conférence paneuropéenne de sécurité collective et la reconnaissance de l’Etat de Palestine, un embargo sur les armes et la suspension de l’accord d’association UE-Israël.

Oui, nous l’affirmons avec ce pacte, d’autres choix sont possibles.

Quel que soit le choix du Président de la République, nomination d’un nouveau Premier Ministre ou dissolution, nous sommes prêts à faire entendre les exigences sociales, écologiques et démocratique. Le changement de politique au profit des travailleurs et travailleuses se gagnera par la mobilisation. C’est au monde du travail, à toute la société française de porter ses exigences pour les imposer par sa mobilisation et gagner de nouvelles avancées.

Le PCF est aux côtés des salariés de la santé, de l’énergie, de tous les secteurs en lutte en ce début septembre.

Nous serons également présents aux côtés des citoyens mobilisés le 10 septembre dans toutes les actions portant le rejet de l’austérité et dont nous partageons les modalités.

Nous saluons l’appel de l’intersyndicale et appelons les travailleuses et les travailleurs à participer massivement à la journée de grève et de manifestations du 18 septembre.

Nous appelons également à la mobilisation dans les actionspour la paix du 20 septembre et la réussite d’une grandemarche à Paris le 21 septembre pour la reconnaissance d’un Etat palestinien aux côtés de l’Etat d’Israël et l’arrêt immédiat du génocide en cours.

Nous appelons toutes les organisations de notre parti à organiser partout, avec nos concitoyens et concitoyennes, les forces syndicales et associatives et les forces politiques de gauche, le débat sur la politique du pouvoir, l’alternative à y opposer et la nécessité des s’organiser dans les associations, syndicats et les partis pour amplifier et construire par la grève un grand mouvement d’appropriation sociale afin de construire avec tous et toutes un socle de proposionspartagées.

Débattons, à l’échelle locale et nationale, des objectifs sociaux et écologiques pour la France, des moyens pour les financer, des pouvoirs d’intervention des citoyens et des salariés, de la préservation et du développement des libertés publiques et des droits humains, d’une politique de paix, menée en toute indépendance de l’OTAN et des États-Unis, contribuant à la construction d’un nouvel ordre du monde fondé sur la coopération internationale.

Nous invitons également toutes les organisations de notre parti à développer la campagne d’adhésion au PCF et à faire part à la direction nationale des enjeux qu’elles estiment prioritaires pour le 40e Congrès du PCF que nous fixons au 3,4,5 juillet 2026.

Nous donnons rendez-vous aux salariés, à tous nos concitoyennes et concitoyens, à la Fête de l’Humanité du 12 au 14 septembre pour faire ensemble de cette édition 2025 un grand événement populaire, festif et politique, qui contribueau succès des mobilisations en cours et à l’alternative politique.

Paris, le 6 septembre 2025

Parti communiste français.



Gaza étouffe.

Le blocus est une arme de guerre, une condamnation à mort pour 2,3 millions de Palestinien·nes. L’urgence n’est plus à la dénonciation, mais à l’action.

Il faut briser le siège par tous les moyens — et maintenant.

Nous soutenons la #GlobalSumudFlotilla, c'est un cri de colère légitime, l’écho d’une indignation mondiale face au génocide en cours.

Mais les symboles ne suffisent plus. Il faut une pression internationale concrète, à la hauteur de l’horreur et de l’urgence humanitaire.