Eradiquer les
violences sexuelles et sexistes :
Un enjeu d’émancipation
humaine
Le mouvement de libération de la
parole des femmes, initié par #BalanceTonPorc et #MeToo, a permis d’éclairer
les violences que subissent les femmes quotidiennement. Le Parti Communiste
Français apporte tout son soutien à ces femmes qui refusent de continuer à
vivre des violences dans leur famille, leur travail ou dans les espaces publics. Ces
violences ne sont pas des actes individuels, isolés, elles font partie d’un
continuum qui maintient les femmes dans un statut d’infériorité. Elles touchent
tous les milieux sociaux, sont intergénérationnelles et ont lieu un peu partout
dans le monde. Elles plongent leurs racines dans deux systèmes d’aliénation qui
se nourrissent mutuellement sans jamais se confondre et que nous combattons :
le capitalisme et le patriarcat.
Eradiquer les violences de
genre, c’est ouvrir la voie vers une égalité entre les femmes et les hommes
dont la société entière a besoin : égalité professionnelle et
salariale, droits sexuels et reproductifs, partage du travail domestique.
Comment penser bâtir une société d'émancipation humaine sans débarrasser la
société des violences faites aux femmes ?
Les mobilisations féministes
sont en train de prendre une ampleur internationale. Partout,
les femmes manifestent, revendiquent de nouvelles libertés : en Pologne pour le
droit à l’avortement, aux Etats-Unis contre les projets réactionnaires et de D.
Trump, au Rojava pour la liberté…
En France également, les femmes
luttent pour leurs droits : les femmes de chambre de l’hôtel Holiday Inn s’organisent
collectivement pour demander des conditions de travail décentes, les salariées
du salon de coiffure du 57 boulevard de Strasbourg ont gagné leur procès
reconnaissant qu’elles étaient victimes de «d’êtres humains», des milliers de
Français.e.s signent des pétitions pour demander la fin des requalifications
des viols en agressions sexuelles, et des viols sur mineur.e.s en atteintes
sexuelles…
Face aux mobilisations populaires,
le président E. Macron avait affirmé faire de l’égalité femmes-hommes une «é»
de son quinquennat, et le gouvernement a réitéré cette promesse le 25 novembre
dernier. Malgré les belles paroles, les actes ne sont pas au rendez-vous : les
associations féministes, débordées, ne voient pas leurs subventions augmenter,
tout au contraire. Pour mettre en place une politique ambitieuse d'égalité
femmes-hommes, il ne faut pas seulement des lois mais aussi les moyens de leur
application : nous demandons un
investissement de 5 milliards d’euros ainsi que la création d’un ministère à l’égalité
femmes-hommes de plein exercice !
Pour obtenir ces nouvelles conquêtes
féministes, amplifions notre mobilisation :
soyons nombreuses et nombreux le
8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, dans la rue
!
Journée
internationale de lutte
Pour les droits
des femmes
Nos
revendications
Pour l’égalité
femmes-hommes
Lutte contre les violences
*
Loi-cadre contre les violences faites aux femmes ainsi que les
moyens de sa mise en œuvre
*
Formation à l’égalité femmes-hommes pour tou.te.s les
professionnel.le.s (justice, police, santé…)
*
Lutte contre la prostitution : des moyens pour l’application de
la loi du 13 avril 2016 conformément à l’engagement abolitionniste de la France
Égalité professionnelle
À formation égale = poste égal =
À poste égal = salaire égal =
Pour tous dans tous les domaines
Lutte contre les stéréotypes
* Des sanctions lourdes pour les entreprises qui ne respectent pas
l’égalité salariale
*
Revaloriser les métiers «éminisés» (entretien,
*
Constitutionnaliser le droit à l’avortement
*
Supprimer la clause de conscience qui permet à des médecins de
ne pas pratiquer d’IVG
*
Ouverture de la PMA pour tous et toutes et lutte contre la
lesbophobie
féministe
Droits sexuels et reproductifs
Un réel Partage des pouvoirs
*
Education
à l’égalité de la crèche à l’université
*
Lutte
contre les campagnes sexistes dans les médias et les publicités
*
*
Une
6e République avec démocratie paritaire
*
Un
statut de l’élu.e permettant aussi aux femmes de s’investir en politique
commerce, accompagnement à la personne)
*
32h pour tous et toutes, sans baisse de salaire